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§ 1 : La dynamique de la mondialisation financière - Coggle Diagram
§ 1 : La dynamique de la mondialisation financière
I - Entre équilibre et déséquilibre : balance des paiements et régimes de change
A - La balance des paiements et les sources des « global imbalances »
« Global imbalances » = déséquilibres persistants des balances courantes dans le monde
Pays les + excédentaires : Chine, Japon, Allemagne, Hollande
Les plus déficitaires : EU et GB (France)
1 - Les enseignements du compte financier
Compte courant + compte de capital = capacité (solde positif) ou besoin de financement (solde négatif) —> va déterminer les flux financiers
Ou lecture par le bas : pays reçoit des capitaux car attractif (EU) --> creuse déficit du compte courant
2 types de balances :
balance courante
balance globale --> déterminer position monétaire
Position monétaire extérieur = mouvements des capitaux à court et long terme du secteur bancaire et de la banque centrale (dépend du solde de la balance globale)
2 - Le solde courant comme reflet des déséquilibres internes
Les déséquilibres courants reflètent les déséquilibres de l’épargne et de l’investissement interne --> capacité/besoin de financement
Excédent courant = le pays produit + qu'il ne consomme (ménages) ≠ déficit (Etat, entreprises)
Théoriquement : pays en développement devraient être en besoin de financement (peu d'épargne) contrairement aux pays déjà développés ≠ réalité
Hypothèses sur origines du déséquilibre du solde courant :
secteur public neutre = pas assez d'épargne privée, importe épargne étrangère --> endettement du pays
secteur privé neutre = déficit des administrations publiques (déficits jumeaux)
Risque : Sudden Stop = arrêt soudain des flux de capitaux (dépendance)
3 - Les étapes de la balance des paiements
Alec Cairncross
(1957) : Théorie des étapes de la balance des paiements avec 4 types de pays :
Pays nouvellement emprunteur (PMA)
Pays emprunteur évolué (connaît déjà un certain développement, bénéficie d’IDE… mais doit rembourser)
Pays nouvellement prêteur (EU après 1914)
Pays prêteur évolué (GB avant 1914).
--> théorie critiquée (trop mécaniste, optimiste, contres exemples)
Application d'
Artus
sur la Chine = pays en développement mais ne correspond pas aux critères car en excédent extérieur
Le déficit du compte courant peut être compensé par l'excédent du compte financier, engendré par les investissements directs ou les prêts massifs en provenance du reste du monde (sur LT besoin d'un rééquilibrage du compte courant) = Soutenabilité du déficit de la balance des paiements courants
M. Pettis : "Les États-Unis n'importent pas de capital parce qu'ils ont un faible taux d'épargne - ils ont un faible taux d'épargne parce qu'ils sont obligés d'absorber des capitaux importés"
Le financement d’un déficit courant par degré de risque :
financement stable (IDE)
emprunts longs (risque de taux et de change)
capitaux à court terme
utilisation des avoirs de réserve (devises)
4 - La position extérieure, instrument de mesure de l’ouverture financière et indicateur de la stabilité financière d’un pays
La position extérieure globale (FMI, 1993) = solde des avoirs et des engagements à court et à long terme du pays à l’égard du reste du monde, quelle que soit la devise de libellé = état des créances/dettes de la nation
Le solde des transactions courantes et la position extérieur = indicateurs éco pour l'UE
Six Pack (seuil pour maintenir croissance au sein de l'UE) :
solde des transactions courantes compris entre – 4 et + 6 % du PIB en moyenne
position extérieure négative inférieure à 35 %
perte des parts de marché inférieure à 6 % sur cinq ans
Paradoxe américain : Américains s’endettent avec forte rémunération
P.O. Gourinchas et H. Rey
: EU (dps 90s, 2000s) = "entreprise de capital à risque", il collecte de l’épargne mondiale et qui la réinvestit en prenant plus de risques, ce qui lui rapporte beaucoup
Ils définissent le « privilège exorbitant » : la capacité des États-Unis à réaliser
« une marge d'intermédiation sous la forme d'un rendement excédentaire sur ses actifs (risqués) par rapport à ses engagements (sûrs) »
"Capitalisme financiarisé" car transactions réelles --> transactions financières en majorité dans balance
Les mesures alternatives de l’intégration financière : de facto ou de jure
Indicateurs de facto :
loi du prix unique
part de l'investissement productif national
Indice
Lane/Milesi-Ferretti
(2006) : mobilité parfaite des mouvements de capitaux --> devrait y avoir convergence des taux d'intérêts (indicateur)
M. Obstfeld et A. Taylor
: évolution des politiques en matière de contrôle des mouvements de devises entre pays montre que + liberté de capitaux --> - de différences de rémunération des capitaux à court terme entre deux pays
Le paradoxe de
Feldstein/Horioka
et notion de biais domestique (déjà chez
Smith
) : pas vraiment mobilité du capital car l’épargnant préfère placer son épargne au niveau national (
Ricardo
: même si tx de profit - élevé)
Les indicateurs de jure: l’indice
Chinn-Ito
ou
Kaopen
--> mesurer le nombre de mesures mises en place pour la libéralisation du compte financier
B - La détermination des taux de change: du commerce à la finance
1 - Dilatation du marché des changes
Le taux de change : prix qui va se fixer sur marché, n’existe qu’entre deux monnaies convertibles (principalement $ = intermédiaire)
Régimes de convertibilité des monnaies :
inconvertible (troc // URSS)
convertibilité limitée (contrôle des changes // Chine, notamment pour échanges financiers)
pleine convertibilité (libre circulation des capitaux)
Devise international : monnaie dans laquelle bcp de gens vont commercer, investir ($)
Devise = créance libellée en monnaie étrangère, pleinement convertible
Types de taux de change :
bilatéral/multilatéral
nominal (cotation au certain/incertain)/réel (mesure compétitivité des produits domestiques + prend en compte rapport des termes de l'échange)
fixe/flottant
effectif (compare une monnaie en fonction d’un panier d’autres monnaies, car peut se déprécier que par rapport à une seule monnaie)
Le taux de change nominal mesure le prix relatif de deux monnaies ≠
Le taux de change réel mesure le prix relatif de deux paniers de biens = le pouvoir d'achat externe de la monnaie (son pouvoir d'achat sur les biens étrangers)
Déterminants du taux de change : facteurs financiers (CT), balance courante (MT), PPA (LT)
2 - les déterminants fondamentaux des taux de change
G. Cassel
(1916) : La théorie de la parité des pouvoirs d’achat (PPA) et loi du prix unique en CPP --> les devises doivent s'ajuster jusqu'à ce que le prix d'un panier de biens identique (indice Big Mac)
PPA :
absolue
relative (écarts de prix sont stables et variations de taux de change reflètent les écarts d'inflation) --> maintient son pouvoir d’achat en passant d’une monnaie à une autre
L’effet
Balassa Samuelson
(1964) : Les écarts de productivité expliquent les écarts de prix entre pays de niveau de développement différent/ le taux de change réel s’apprécie avec le niveau de développement
(ouverture --> alignement du niv de productivité avec autres pays)
La parité des pouvoirs d'achat (paniers de biens identiques = utile pour comparer les PIB entre pays)
Taux de change dépend du solde de la balance courante (rencontre entre O/D de la monnaie) :
excédent (vente de devises contre monnaie nationale) --> appréciation du taux de change
déficit --> dépréciation
Phénomène correcteur (+ ou - compétitif, selon taux de change pour exportations)
Limite : désormais O/D de monnaie liés aux mouvements financiers
P. Artus : "avec la taille croissante des flux de capitaux internationaux, les taux de change ne soient plus déterminés par les balances courantes des pays mais par les flux de capitaux"
= risque à CT, (PPA pas respectée à LT)
Tendance à la baisse du taux de change effectif réel des EU dps fin BW car déficit de la balance courante
3 - Les déterminants liés aux mouvements de capitaux : taux d’intérêt et anticipations
(CT)
Lorsque les pays s’endettent avec l’international ils s’endettent dans la monnaie de l’autre pays
"Capitalisme financiarisé" : + de 85% des opérations enregistrées dans la balance porte sur des transactions financières
Investissements de portefeuille (bcp de pays) --> variations des taux de change
Marché des changes = miroir de la finance internationalisée
2 déterminants de la rentabilité du placement --> comportement de l'investisseur :
l’écart de rendement entre le pays étranger et l’économie nationale (différence entre taux d'intérêt nominaux)
l'évolution constatée/anticipée du taux de change entre le moment où il investit et où il rapatrie ses avoirs
Keynes
(1923) : "parité de taux d'intérêt" = différence de taux d'intérêt --> variation des taux de change (compensée en partie par anticipations de variation des tx de change)
-->
A. Parienty
: à court terme, les échanges commerciaux ont beaucoup moins d'influence que les mouvements de capitaux
Financiarisation --> accroît l'instabilité des taux de change :
surréaction : variations tx de change + ample à CT car anticipations liées à des chocs (
Rudiger, Dornbush
, 1976)
bulle spéculative : comportement mimétique, prophétie auto réalisatrice (
A. Orléan
)
"Bon" taux de change : respecte la PPA, équilibre compte courant, stratégie de développement
J. Williamson
(1983) : propose de fixer un "taux de change d'équilibre fondamentale" --> assurant l'équilibre interne (croissance sans inflation) et externe (déficit courant soutenable)
4 - Le marché des changes comme « miroir de la finance internationalisée » (
Jezabel Couppey-Soubeyran
)
Marché de change = échange de dévises
Situations de cartels de banque : ententes sur les taux d’intérêt
Acteurs principaux = banques :
banque centrale (acheter/vendre devises pour soutenir/régulariser cours de leur monnaie)
banques commerciales
Marché principal = la City (37%)
Rôle de la technologie : algorithme etc
Plusieurs marchés : au comptant, à terme
Plusieurs activités :
opération de couverture (marché de produits dérivés)
opération de spéculation/anticipation (acheter une monnaie dans l’espoir de la revendre plus cher, ou vendre une monnaie dans l’espoir de la racheter moins cher)
opération d'arbitrage (exploiter les différences de cours)
C - Les régimes de change entre fixité et flottement
Le régime de change : l’ensemble des règles qui déterminent l’intervention des autorités monétaires sur le marché de changes, et donc le comportement du taux de change
1 - Choix des autorités monétaires
B. Eichengreen, R. Dornbusch ou L. Summers
: seulement 2 solutions "en coin" si on décide de conserver la mobilité des capitaux : flottement pur ou stricte fixité (≠ réalité : positions intermédiaires)
Contraintes qui pèsent sur choix de régime de change : l'existence d'un accord international / politiques / économiques
L'union monétaire avec monnaie commune (union monétaire incomplète) : les pays formant l’union monétaire conservent leur monnaie nationale pour effectuer des transactions et disposent également de la monnaie de référence pour régler certains types de transactions
La caisse d'émission = currency board : la monnaie nationale, dont le taux de change est fixe par rapport à une monnaie de référence, continue de circuler mais son émission par la banque centrale est adossée aux réserves de change
Situation de "régime de change intermédiaire" : les autorités monétaires interviennent sur le marché des changes afin de maintenir constant le taux de change de la monnaie par rapport à une monnaie de référence (monnaie d'ancrage) ou panier de monnaies
≠ Situation de "flottement" : intervention faible des autorités monétaires afin d’influencer le taux de change (pays avancés)
Calvo, Reinhart
(2002) : pays en développement ont une peur du flottement ("fear of floating") : peur de l'appréciation (perte de compétitivité et crise de change) ou de la dépréciation (amplification de la charge de la dette) de la monnaie
(--> situation de "flottement contrôlé" -
Anota
)
2 - Les régimes de change : des avantages et des inconvénients symétriques
Avantages du régime de change fixe :
discipline monétaire (crédibilité)
stabilité --> positif pour CI / pas de perturbation des prix relatifs
Inconvénients : contraintes sur la po monétaire, asymétrie entre les monnaies dans les ajustements, facilite la spéculation
M. Friedman
le "plaidoyer flexibiliste" : équilibre sur le marché des changes, l'Etat doit rester à l'écart (fixation) pour ne pas dénaturer le prix du marché libre
L'efficience d'un marché des changes libres :
formation du taux de change "vrai"
ajustement automatique des balances de paiement
spéculation stabilisatrice
autonomie de la politique monétaire (pour équilibre interne > externe)
Limite : comportements mimétiques > rationnels
M. Allais
(1999) : contre argument à la théorie du système de change flottant (établissement automatique d'un taux de change équilibré) : à CT mouvements massifs de capitaux dans balances des paiements (spéculation)
3 - La politique de change: du choix du régime à l’action sur le taux de change
Système de taux fixe = dévaluation ≠ flottant = dépréciation --> compétitivité
Mundell
(1961) : le triangle d'incompatibilité ("impossible trinité") --> les autorités monétaires d'un pays ne peuvent choisir que 2 instruments sur 3 :
fixité du taux de change (stabilité)
libre mobilité des capitaux (efficience/flexibilité)
autonomie pour po monétaire (stabilité macro éco)
Situation de la balance globale --> impact sur le niveau des réserves (fixe) ou appréciation/dépréciation de la devise (flottant)
Actions sur taux de change :
défensive : car change fixe, lutter contre attaques spéculatives, compenser pertes de compétitivité, limiter appréciation
offensive : avantage compétitif...
3 instruments pour agir sur le taux de change : réglementation des changes (spéculation), modification de parité (dé/réévaluation), intervention des BC sur les marchés
Dévaluation/dépréciation --> effet prix puis effet volume
Artus
: élasticité-prix des importations en volume devenue très faible --> donc dévaluation du tx de change n'améliore pas bcp le commerce extérieur en volume (mais réduit pvr d'achat des consommateurs pour produits importés)
Frankel
(1999) -
"no single currency regime is right for all countries or at all times"
II - De la première mondialisation financière à la répression financière (fin XIXème ⇒ années 1960)
A - La première mondialisation financière (1880-1914) : l’importance des flux de capitaux de long terme
Adoption de l’Etalon-or (1880-1914) —> introduire fixité dans taux de change qui va sécuriser les flux nationaux d’échanges
Les global imbalances de la Première mondialisation :
RU (excédent courant) = + gros pourvoyeur d'épargne à l'échelle internationale (Anglobalization), puis FR et ALL
Flux unidirectionnels : centre --> périphérie
Européocentré dans la destination des capitaux
GM --> Instabilité des taux de change et Permanence du contrôle sur les opérations de change (1914/1974)
B - La « répression » de la finance internationale après la Seconde guerre mondiale
Polanyi
: "la grande transformation" --> réglementation du système financier (FMI contrôle les mouvements de capitaux sous BW)
McKinnon et Shaw
(30s-60s) : "répression financière" : contrôle des changes + réglementation des IDE
Brender, Pisani
: éco de BW = économie mondiale « sans système financier international » car financement international public et répression de la finance privée
III - De la déréglementation à la globalisation financière contemporaine (années 1970 ⇒ ?)
Etapes :
développement du marché des eurodollars (à partir de 1960s) = dérivation des marchés financiers nationaux
premiers produits dérivés (à partir de 1973)
sommet de Tokyo (1979) : consensus dans pays développés pour libéraliser la finance
A - De l’intégration « par contournement » (
Bourguinat
) à la « déréglementation compétitive » (
Helleiner
)
1 - Le développement du marché des eurodollars et le premier « bricolage dangereux » (
Brender, Pisani
)
Au niveau mondial : jamais trouvé de système de financement efficace pour les pays en développement seulement solutions "bricolées" non viables sur le LG
Le marché des eurodollars: une intégration financière « par contournement » (
Bourguinat
) soit un "shadow banking" par de vraies bq
70s : pays en développement avec volonté de s'endetter (besoin de financement) - capacité des pays développés
Evolution des soldes courants lors des chocs pétroliers des 1970s :
pays développés : déficit, puis compensé
pays émergents excédentaires (+ S)
pays émergents en déficit (- S)
1982 --> crise de la dette des pays en développement car hausse de la charge en $ (car po de rigueur EU) et moins de demande des pays du N (crise car "bricolage dangereux" de la finance internationale)
--> "Décennie perdue" car recherche d'excédent courant (rembourser) --> appauvrissement pop et arrêt du développement
2 - Les années 1980 et le démantèlement du cadre réglementaire de la finance : la « déréglementation compétitive » (
Eric Helleiner
)
Développement marchés financiers : décloisonnement, déréglementation, désintermédiation (3D -
Bourguinat
) + marchéisation du bilan des bq
Re-réglementation car Etat avec émission des titres de la dette pub pour se financer + peut intervenir si bq privées en difficulté
B - Les configurations successives de la globalisation financière
À partir des 80/90s : l’intégration financière devient supérieure à l'intégration commerciale
Jusqu’aux 1990s, retour à la logique d’avant (première) guerre on récupère niveau d’intégration financière (corrélation entre épargne/investissement national - paradoxe de
Feldstein-Horioka
)
1990s : élargissement avec pays développés ⇒ pays « émergents » (consensus de Washington) et approfondissement (innovations financières)
Circuits financiers : intermédiés ou directs
Globalisation financière : association étroite de la libéralisation des systèmes financiers nationaux et l'intégration internationale (
M. Aglietta
)
Limite : tjr biais domestique
1 - La réallocation de l’épargne mondiale et l’émergence de déséquilibres financiers Nord/Nord
Creusement des « global imbalances » au Nord = éco d'endettement (EU : déficit jumeau, reçoit les capitaux internationaux à partir de 1982)
Réduction au Sud (1980s)
= Paradoxe de
Lucas
: finance vers S devenue finance N-N
Nouveau rôle du FMI: les politiques d’ajustement structurel
1989 : plan Brady --> réduction de la dette (EU) en la convertissant en titres obligataires (titirisation)
1990s : éco d'endettement S --> N puis 2000s/2010 N --> N
2 - Les années 1990 : des flux multidirectionnels vers les marchés émergents jusqu’en 1997 puis vers les EUA (⇒ « bulle Internet »)
Consensus de Washington --> suppression des mesures restrictives qui existaient dans les PED
1990s : orientation des flux vers les pays émergents
Les crises (Chine, Russie, Brésil, Argentine) vont provoquer une réorientation des flux financiers mondiaux --> vers EU (donc S --> N) --> Bulle Internet (1998-2000)
Elément déclencheur : crise asiatique en 1997
3 - Les années 2000/2010 : la polarisation Etats-Unis/ Allemagne, Asie développée (+ pays pétroliers selon niveau du cours du pétrole)
Polarisation : déséquilibres —> déficits toujours aux EU (reçoive bcp d'investissements "emprunteur en dernier ressort" --> effondrement épargne nationale -
Pettis
) et excédents en Chine et Allemagne + épargne élevée dans pays émergents ("auto-assurance" après crises, donc réserves en cas de sudden stop)
2010s : crise des dettes souveraines —> crise européenne
Origine : monnaie unique, endettement des pays en périphérie (pour capter épargne des pays N de l'Europe) et distinction entre pays excédentaires/déficitaires
Typologie de
Levin
: systèmes orientés banque, orientés marchés (en réalité : sont complémentaires -
Plihon
)
Finance de marché intermédié : banques, investisseurs institutionnels, fonds souverains, shadow banking (
Mc Culley
)
Fonctions des marchés financiers :
relier agents en besoin/capacité de financement
facilité négociations et liquidité (marché secondaire)
diversifier et transférer les risques (produits dérivés)
discipliner les emprunteurs
Les fonds souverains (titres étatiques gère excédents courants) et la stabilité financière : effets stabilisateurs/déstabilisateurs
« Shadow banking system » (
McCulley
, 2007) = opérations qui ressemblent à des opérations de banque mais effectué par des entités qui ne sont pas des banques --> « système d’intermédiation financier sans banque » (risque systémique + utilise effet de levier d'endettement) --> s'est normalisé dps crise de 2008