Quand on regarde un ciel étoilé, c’est beau, on se dit que nous sommes peut de choses, et on se pose de grandes questions métaphysiques : «y a-t-il de la vie ailleurs, y a-t-il une intelligence créatrice, un Dieu», naissent quasiment spontanément en nous ces grandes questions sur le sens de l’existence, sur notre raison d’être, des questions métaphysique. On pourrait presque dire qu’il y a quelque chose de «naturel». Quand un Grec contemplait un ciel étoilé, il trouvait ça beau, car c’est parfait (qui est fait jusqu’au bout, qui est parachevée), chaque chose est bien à sa place y compris moi. La preuve de cette perfection est que il n’y avait pas de changements, il n’y avait pas de mouvements : le mouvement qu’il existe est circulaire, or ce qui caractérise le mouvement circulaire, c’est justement qu’il n’en est pas un. Se mouvoir c’est toujours le signe d’une imperfection, car si l’on occupe le lieu que l’on doit occuper, on a aucune raison de se mettre en mouvement. Nous ne bougeons que lorsque nous sommes insatisfait de l’état dans lequel nous sommes. Si on avait pas eu ce sentiment d’insatisfaction, on n’aurait pas bougé. Si on avait pris la décision de ne pas venir en prépa et rester dans notre lit le matin, on en éprouvera une insatisfaction. Il y a mouvement car il y a une imperfection. Le lieu naturel (Aristote) est le lieu duquel notre perfection pourra se développer, le lieu que nous avons vocation à occuper. Aristote dit «je lâche ce feutre il tombe, tout les solides ont leur lieu naturel en un point : le centre de la Terre.». Le centre de la Terre attire donc tous les corps lourds de la Terre. Le mouvement circulaire est un mouvement qui n’en est pas un, puisqu’on revient toujours au point de départ. On ne va nul part. Le mouvement circulaire est donc l’image même de la perfection, qui est celle des astres du monde. Du fait que les astres se meuvent circulairement, leur mouvement est inaltérable, on est en face d’une perfection. La Terre est au centre du monde : les astres que nous voyons sont sur une sphère qui est éloignée de nous. Le Grecs se représentent vivre dans un monde fini, parfait, sphérique, et c’est la raison pour laquelle quand ils contemplent le ciel la nuit, ne se posent pas des questions métaphysiques, il sont rassérénés, et pensent que chaque chose est à leur place
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