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Dualité des ordres de juridiction et l'autonomie du droit…
Dualité des ordres de juridiction et l'autonomie du droit administratif
De l'apparition d'une juridiction administrative à la naissance d'un droit administratif
Apparition de l'ordre administratif = un juge spécialisé + des règles spéciales que le juge est censé appliquer (droit administratif)
Bases posées sous le Consulat (1799)
Apparition de l'idée de confier le contentieux administratif à des juridictions spécialisées
Loi du 28 Puviôse an 8
: Conseil de préfecture = organe chargé de connaître d'un certain nombre de litiges = marchés publics/travaux publics -> présidé par un préfet = pouvoir exécutif alors qu'il juge de l'administration
Article 52 de la Constitution de l'an 8 -> Conseil d'État -> résous les litiges/aide les consuls à rédiger les projets de loi/règlements
1806 : à l'intérieur du CE -> commission du contentieux pour résoudre les difficultés qui pourraient s'élever (pas indépendant) -> accueille les appels/proposer des projets de décision/rend des projets de décisions -> pouvoir exécutif
À patir de la IIIe République
Développement d'un droit administratif = quel droit il faut appliquer ?
La responsabilité de l'État n'est ni générale ni absolue -> doit avoir des règles spéciales qui varient selon les besoins du services et la nécessité de concilier le droit de l'État avec le droit privé
C'est l'autorité administrative qui la seule compétente pour connaître du droit administratif
Arrêt Blanco 1873 du Tribunal des conflits -> La responsabilité de l'État ne peut pas être régie par les principes dans le code civil : rapports entre particuliers
La fin de la justice retenue et l’apparition d’authentiques juridictions administratives
Le CE est un juge en dernier ressort (1er ressort : Ministre ou conseil de préfecture) et un juge en 1er ressort dans un petit nombre de cas
Arrêt Cadot du 13 décembre 1889 : le CE établit la possibilité pour les administrés de le saisir directement -> compétence de droit commun en 1er et dernier ressort pour les litiges relatifs à un acte administratif
Le CE statue souverainement/indépendance
Fin du ministre-juge -> tous les litiges qui devaient arrivés devant le ministère -> CE (sauf ceux qui concernent les marchés/travaux publics)
Loi du 24 mai 1872 : fin de la justice retenue -> déléguée
Les conseils de préfecture -> désuètes
IIIe République
1987: cours administratives d'appel
1er ressort : tribunaux administratifs
Appel -> cour administratives d'appel
Cassation -> CE
Les origines de la séparation des autorités administratives et judiciares
Révolution
Séparation des affaires publiques & affaires judiciares -> s'incarne dans la séparation des pouvoirs
Loi des 16 et 24 août 1790-> séparation des pouvoirs
Système du ministre-juge = pas de juridiction qui s'occupe des affaires entre les citoyens et l'administration/ l'administration juge elle-même ses propres affaires
Le juge judiciaire ne peut pas s'occuper des affaires de l'administration (ne représente pas la volonté générale)
Ancien régime
Édit de Saint Germain en Laye
-> défend le parlement de s'immiscer dans les affaires de l'État
Philipe le Bel (fin 13e siècle) -> la Cour se divise en 3 : parlement (affaires privées), Cour des comptes et conseil du roi (pouvoir exécutif/affaires publiques = administration)
Les juridictions nationales de l'ordre administratif
Les tribunaux administratifs
Organisation : 41 en France, chaque tribunal est compétent pour un territoire
Compétence: juge de droit commun du contentieux administratif en 1er ressort SAUF exception
Composition : magistrats administratifs
Les Cours administratives d'appel
Organisation
8 en France
Compétence = Compétence d'attribution
Composition
Après 6 ans de service, les magistrats administratifs peuvent intégrés les CAA
CAA présidée par conseillers d'État
Inamovible -> indépendant -> ce sont des magistrats (les membres du CE ne sont pas des magistrats)
Le CE
Compétence
Juge d'appel -> juge de droit commun en appel (mais que les 5 % des appels)
Juge de cassation
Juge en 1er ressort (compétence d'attribution = par exception à la règle générale)
Organisation
Le CE est divisé en 7 sections
5 sections administratives
Section du rapport et des études
Section du contentieux (devisé en 10 sous-sections)
Composition
Des auditeurs, maîtres des requêtes (des auditeurs qui ont atteint l'ancienneté suffisante pour bénéficier d'un avancement), des conseillers d'État (des maîtres des requêtes qui ont atteint l'ancienneté suffisante pour bénéficier d'un avancement)
Secétaire général et secrétaires généraux adjoints, président de section, vice-président du CE, des conseillers d'État en service extraordinaire
300 membres épaulés de 400 agents
La garantie du dualisme : le tribunal des conflits
Composition
4 conseillers de la CCASS & 4 conseillers du CE
Présidé par un président élu pour 3 ans (alternance entre président de l'ordre administratif/judiciare)
Loi du 24 mai 1872 : Le tribunal des conflits -> pour faire le garde-frontière entre ce qui est de la compétence du juge judicaire et du juge administratif
Rend des arrêts
Les conflits de compétences
Conflits positifs = chaque ordre de juridiction se reconnaît compétent pour juger d'un même litige
Déclenche la procédure de conflit positif -> adresse au TJ déclinatoire de compétence = demande au juge de se dessaisir de l'affaire
Juge d'accord -> il dit au particulier qu'il n'est pas compétent
Le préfet de département estime que l'affaire relève de l'ordre administratif
Juge pas d'accord -> rejette le déclinatoire de compétences
Le préfet élève le conflit devant le TC -> rend un arrêté de conflit -> le TC annule l'arrêté = TJ compétent / n'annule pas l'arrêté -> juge administratif compétent
Conflits négatifs = pour éviter les dénis de justice
Le TC va trancher le litige -> il annule l'un des 2 jugements d'incompétence
Les 2 juridictions peuvent solliciter sous la forme d'une question préjudicielle -> pour prévenir les conflits
Les 2 ordres se déclarent successivement incompétent et le particulier saisi le TC