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Pédagogie générale - Coggle Diagram

- - - - Objet de formation exceptionnel dans le parcours l’élève contribuant à sa motivation et à son développement personnel. Vise aussi à promouvoir l’excellence de l’enfant dans un but de valorisation de son parcours. chef-d'œuvre sera évalué et permettra de valoriser pour chaque élève.
        
        permet à l’élève d’exprimer des talents.
        peut-être valorisé auprès des partenaires externes par des actions menées par l’établissement (parents, échanges ...)
      - Elles peuvent prendre toute forme (matérielle ou immatérielle) sur la conception et la réalisation, par exemple : d'un produit fini (en bois / métal / papier / tissu…), d’une exposition, d’un texte, d’un spectacle, d’un journal, d’un décor, d’un site internet (alimentation d’une page facebook …) de l’organisation d’un évènement culturel, d’un film…
    - - élaborer son savoir
  - - - La restitution doit être le moment de valoriser les travaux des élèves auprès de tous. La restitution du projet peut se faire sous différentes formes, en différents lieux et selon différents formats.
      - Elle peut s’adresser : aux élèves de l’établissement, mais aussi aux élèves des établissements voisins, aux parents d’élèves, aux familles, aux partenaires impliqués (internes et externes), ainsi que tous les autres membres de la communauté éducative
  - - - Elle s’oppose à la fonction domestique, traditionnellement adoptée par l’école: recours aux programmes-matière, évacuation des aspects psychopédagogiques, évaluations formelles …
- - - - Naissance du projet : Le professeur donne les thèmes à travailler
        ou les élèves choisissent eux-mêmes leur projet.
        
        Analyse de la situation : Les élèves analysent les besoins pour la bonne réalisation du travail (liste du matériel et des moyens qu’ils vont utiliser).
        
        Formulation des objectifs : Objectifs généraux et les objectifs opérationnels.
        
        . Planification : Répartir les tâches, fixer une date limite. Il y aura le choix des actions et la recherche des intervenants
        
        Mise en œuvre du projet : L’équipe pédagogique aide les groupes à se relancer dans la bonne direction.
        
        Analyse des résultats/Évaluation du projet : Vérification/bilan du projet par rapport aux objectifs définis.
  - - - Propose 4 étapes
        
        L’émergence : avoir des idées, en parler, proposer via un brainstorming, un plan bulle, un arbre à objectifs …
        
        Le choix : Il faudra trouver un consensus entre les acteurs du projet générant un engagement collectif (contrat, cahier des charges, tableau …) et analyser la faisabilité
        
        La réalisation : les élèves réalisent en groupe toutes les étapes du projet aidés par un ou plusieurs enseignants. Régulièrement il faudra revenir sur le cahier des charges et effectuer un renforcement positif (valorisation des efforts et progrès
        
        L’évaluation : du produit fini, des objectifs, des compétences, du projet.
    - - mise sur la création d’une école expérimentale où l’élève apprend des pratiques qui font parties intégrantes de la vie de tous les jours.
        
        Des activités manuelles qui feront apparaitre les notions théoriques. L’élève apprend vite à travailler en groupe et à coopérer, il comprend que le véritable travail se réalise en s’entraidant ce qui est, selon Dewey, le vrai moteur
- - - - Sur quoi peut porter la différenciation ?
         les contenus abordés pour un même objectif (textes, tableaux, graphiques, schémas, films ...)
         sur les outils et supports employés (support oral, support papier, rétroprojecteur, vidéoprojecteur, télévision…)
         sur le choix des situations d’apprentissage (situations d’écoute (si possible active), de recherche, de débat, d’évaluation formative, de production personnelle, …)
         sur les démarches d’apprentissage et détours pédagogiques(induction, déduction), les méthodes …
         sur les consignes données
         sur le degré de guidage et d’aide de l’enseignant
         sur l’organisation de la classe, l’aménagement de l’espace (travailler en classe entière, en groupe de tailles différentes, en groupes d’entraide, de recherche, etc.)
        
         sur la nature de l’évaluation.
  - - -  Pour les élèves en difficulté scolaire (retard scolaire, échec, absentéisme …)
         Pour les jeunes primo arrivants (réfugiés)
         Pour rappel, dans les textes de références, des aménagements dits raisonnables sont envisagés. 2 buts principaux :
         Favoriser la réussite de tous les élèves en ajustant sa pédagogie;
         Permettre à tous les élèves d’apprendre et de se développer de manière optimale
  - - - « Cette organisation consiste à utiliser toutes les ressources disponibles, à jouer sur tous les paramètres, pour organiser les activités de telle sorte que chaque élève soit constamment ou du moins très souvent confronté aux situations didactiques les plus fécondes pour lui. La pédagogie différenciée pose le problème d’amener les élèves non pas à un point déterminé (comme nous le faisons en fonction de nos programmes actuels) mais chacun à son plus haut niveau de compétence.»
        
        La différenciation …
         Ce n’est pas une finalité mais un moyen
         Ce n’est pas une pédagogie de plus mais elle s’impose à toutes les pédagogies
         Ce n’est pas une doctrine car elle ne fournit pas de solutions toutes faites
         Ce n’est pas respecter les rythmes ou les styles d’apprentissage à chaque instant mais plutôt d’en tenir compte et de le faire dès que c’est possible
         Ce n’est pas un enseignement individuel et programmé
    - - La pédagogie différenciée se définit comme
        
        Une pédagogie individualisée qui reconnaît l'élève comme une personne ayant ses représentations propres de la situation de formation.
        
        Une pédagogie variée qui propose un éventail de démarches s'opposant ainsi au fait que tous doivent travailler au même rythme, dans la même durée et par les mêmes itinéraires.
    - - Selon Przesmycki, les principales différences entre les élèves d’une même classe sont :
         Socio-économiques ou culturelles
         Les différences psychologiques
         Les différences cognitives ! L’enseignant ne peut donc agir que sur les différences cognitives, notamment en repérant par observation (ou tests ou entretiens) le profil cognitif de chacun des élèves de la classe.
      - Les 7 profils d’apprentissage
        
         Le profil de compréhension = quel canal sensitif est utilisé pour enregistrer les informations (3)
         Le profil de motivation = l’intérêt de l’élève à apprendre (4)  Le profil d’identité = permet de comprendre le comportement d’un élève dans une situation d’apprentissage (7)
         + Les types d’intelligence On observe le plus souvent, qu’une intelligence domine. C’est à partir de cette dominante que la personne appréhende le monde
    - -  Le profil de compréhension : 3 modes différents pour enregistrer l’information – compréhension « visuelle » « auditive » ou « kinesthésique »
         Le profil de motivation : 4 types de sources de motivation – « quelle utilité ? », « vais-je apprendre ? » « avec qui ? » « où cela se situe ? »
         Le profil d’identité : « le perfectionniste », « l’intellectuel », « le rebelle », « le dynamique », « l’aimable », « l’enthousiaste ».
         Les types d’intelligence : « inter/intra-personnelle, logico-mathématique, verbo-linguistique, musicale, naturaliste, kinesthésique, visuospatiale ».
- - - - Jean Piaget propose d’adapter les apprentissages aux stades de développement intellectuels de l’enfant
        
         Piaget était passionné par les sciences naturelles. Ensuite, il se concentre sur le développement cognitif, l’opération de l’intelligence, applicable au monde du vivant.
         Il s’est toujours intéressé à ce qu’on appelle le ‘’sujet épistémique’’, c’est-à-dire l’enfant type, celui qui ne présente aucun problème particulier.
         Ensuite il a créé un système permettant d’organiser le développement d’un individu, de sa naissance à l’âge adulte.
        
        Il questionna des enfants sur le sujet et était très intrigué par leurs fausses réponses. Après tout cela, il émit une hypothèse « les processus cognitifs des enfants se développent sous différents stades ordonnés ».
        
        Ces 4 stades ordonnés sont :
        
        L’intelligence sensori-motrice
        
        Opérations concrètes
        
        Opérations formelles
        
        L’intelligence pré-opération
    - - Freinet (1896-1966)
        
        Il veut organiser un travail scolaire intéressant pour motiver les élèves. Il s’agit de les placer dans des situations réelles et de leur permettre de résoudre un problème et de se poser des questions. Sa classe est organisée en ateliers et les élèves sont évalués via des brevets
        
        Il imagine des techniques telles que :
         L’imprimerie
         Le magasin
         Le journal, la correspondance scolaire
         Les fichiers « auto-correctifs »
         Le dessin libre,
         Le contrat hebdomadaire
         Et le conseil de coopérative.
      - Dewey
        1859 – 1952
        
         Psychologue et philosophe américain
         Sa méthode repose sur le « learning by doing » apprendre par l’action où le maître est un guide et où l’élève apprend en agissant.
         Pour lui, l’expérience est importante, faire un plan, prévoir les conséquences, donner une signification à ce que l’on observe, faire chercher les causes en se posant les bonnes questions : par quoi ? Pourquoi ? Comment ?
         Apprendre aux élèves à sélectionner des moyens pertinents (l’analyse) et les arranger, les organiser (la synthèse).
         Sa classe devient un laboratoire.
         Il est à l’origine de la pédagogie du projet.
      - Montessori
        
         Selon Montessori, Le matériel l’enseignant doit être « créateur d’ambiance » qui favorisent l’apprentissage, pour ça, elle crée du matériel scolaire allant du mobilier adapté au matériel sensoriel qui favorisent l’autonomie de l’enfant.
         Le matériel = médiateur entre l’élève et le savoir, elle accorder beaucoup d’importance au corps (psychomotricité), à la leçon de silence, à la causerie.
         Elle a révolutionné l’enseignement maternel
      - Decroly 1871-1932
        
         D’origine belge, Ovide Decroly est un médecin- psychologue, spécialisé dans la psychologie des enfants. À une certaine époque, notamment à la fin du 19e siècle, le bien-être des enfants est chose secondaire. C’est alors que Decroly intervient à travers une nouvelle méthode d’éducation, baptisée méthode Decroly.
         Ses deux idées principales sont : la pédagogie des centres d’intérêt et la globalisation;
         L’enseignement doit cibler les centres d’intérêt des élèves (sens, motivation, curiosité). Ensuite, il met en évidence la fonction de globalisation : on apprend par imitation globale et on appréhende le monde de façon globale.
         Il invente la méthode globale de la lecture.
- - - - Principe fédérateur
        STIMULUS --> RÉPONSE
  - - - Un rat affamé est placé dans la cage ; le rat explore activement son environnement et actionne, par hasard, le levier qui provoque la présentation de la nourriture.
        
        On constate par la suite que le rat appuie de plus en plus fréquemment sur le levier. Après un certain temps, on supprime la présentation de la nourriture et on constate que le rat continue d'appuyer sur le levier
        
        Cette expérience a montré :
        
         Le délai entre l'action et la présentation de l'agent de renforcement doit être aussi bref que possible (principe de contiguïté temporelle)
         La nature de l'agent de renforcement doit être adaptée aux besoins du sujet (de la nourriture chez un rat affamé)
         La présentation de l'agent de renforcement doit être vue comme une conséquence de l'action
        
         Conditionnement répondant - sujet passif
         Conditionnement opérant – sujet actif  Dans un sens plus large, le behaviorisme aujourd’hui, c’est…
         La définition d’objectifs à atteindre dans des termes suffisamment précis de manière à ce qu'on puisse vérifier qu'ils ont réellement été atteints (avant la séquence d’apprentissage)
         L’information de l’apprenant de ce que l'on attend de lui en lui présentant les objectifs qu'il devra maîtriser à l'issue de l'apprentissage.
         Une analyse préalable des contenus à enseigner avant la conception de l’intervention
         La décomposition de l'apprentissage en séquences courtes de manière à minimiser le risque d'apparition de réponses erronées et à maximiser la fréquence de présentation des renforcements positifs
    - - Cloche + rien = pas de réaction
        
        Stimulus inconditionnel (la nourriture) = une réponse salivaire (inconditionnelle)
        
        Présentation simultanée des deux stimuli (nourriture + bruit de la cloche) = réponse inconditionnelle
        
        Après avoir répété un certain nombre de fois la présentation simultanée des deux stimuli, on constate que la présentation du stimulus neutre seul entraîne une réponse salivaire.
        On dit alors que la réaction conditionnelle est établie : le stimulus initialement neutre est devenu un stimulus conditionnel capable de provoquer une réaction salivaire qualifiée de réponse conditionnelle
    - - Il enferme un chat affamé dans une cage comportant une porte munie d'un loquet. Un peu de nourriture est placée à l'extérieur.
        Si l'animal manœuvre efficacement le loquet, la porte s'ouvre et il peut atteindre la nourriture.
        Placé dans cette situation l'animal manifeste des comportements divers dits "exploratoires" puis, par hasard, il manœuvre le loquet ce qui lui donne accès à la nourriture.
        
        Observation :
        l'animal pour sortir de la cage décroît progressivement ; au bout d'un certain nombre d'essais, l'animal parvient à ouvrir le loquet dès qu'il est placé dans la cage.
        L'apprentissage est alors considéré comme réalisé.
        
        2 grandes lois de l’apprentissage
        
        Loi de l'exercice : les connexions entre la situation et la réponse sont renforcées par l'exercice et affaiblies lorsque l'exercice est arrêté. Le renforcement des connexions entre une situation (la cage dans laquelle se trouve l'animal) et la réponse (la manipulation adéquate du loquet) conduit à une augmentation de la fréquence d'apparition de la réponse correcte
        
         Loi de l'effet : une connexion est renforcée ou affaiblie par l'effet de ses conséquences. Si la connexion situation-réponse est suivie d'un état de satisfaction du sujet (récompense) elle est renforcée ; si elle est suivie d'un état non satisfaisant (punition) elle est affaiblie.
         Pour qu’il y ait apprentissage, il faut à chaque essai fournir à l’apprenant des indications précises sur les résultats de son comportement (notion de feed-back).
         Apprentissage par essai et erreur : il y a d'abord une série d'essais infructueux puis les comportements les moins efficaces sont éliminés pour aboutir de plus en plus rapidement à la solution.