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Les théories sur l'origine du langage - Coggle Diagram
Les théories sur l'origine du langage
Différentes thèses
thèse
environnementaliste
: l’environnement langagier est nécessaire pour l’acquisition du langage
thèse
anatomique
: l’évolution de la physiologie de l’Homo a rendu le langage possible
thèse
continuiste
: la communication animale a évolué vers le langage humain
thèse
biologique
: le gène du langage
thèse
innéiste
: la faculté de langage est innée
thèse
culturelle
: le « big-bang culturel » du paléolithique supérieur
thèse de
l’origine divine
: la faculté de langage provient d’une origine divine
Monogénisme
origine unique de l’espèce et par extension des langues
Théorie de la
rupture
Théorie du
continuum
Polygénisme
origine multiple de l’espèce humaine et par extension du langage et des langues
Théorie de la rupture
= l'influence des théories chomskiennes (l’origine évolutive de cette prédisposition serait une mutation aléatoire)
L’espèce humaine serait issue d’une improbable modification génétique survenue il y a environ 100 000 ans
Cette réorganisation de certains de nos circuits cérébraux serait à l’origine de notre instinct du langage qui aurait ensuite ouvert la voie à l’explosion de toutes les capacités cognitives apportées par ce précieux moyen de communication
Le mécanisme
(exaptation)
par lequel le langage aurait émergé
(spandrels)
relève de la combinaison relativement soudaine d’éléments préexistants n’ayant pas été sélectionnés précisément pour leur apport au langage, mais qui, du fait de leur association, donnent accès au langage
Théorie du continuum
le langage se développe à partir de facultés cognitives déjà bien établies
Le déclenchement du langage étant issu non pas d’une mutation aléatoire, mais du simple fait d’un outil cognitif de plus en plus puissant
Protolangage
développée par le linguiste Derek Bickerton
= langage primitif il y a 2 millions d’années qui se serait progressivement enrichi
contient :
une juxtaposition de mots
(pas de grammaire ou alors syntaxe très rudimentaire) et
un vocabulaire limité à des termes concrets
(personnes, actions, objets)
Le protolangage serait donc un bon candidat pour imaginer les premières formes de langage
c'est ...
Le langage des enfants de moins de 2 ans
Le langage de Genie, « enfant-placard » séquestrée pendant 13 ans
Le langage des grands singes à qui l’on a appris le langage des signes
Le pidgin, langage utilisé et créé par des populations différentes contraintes à vivre ensemble
2 types d'approches
Approches structuralistes/cognitivistes
Pinker, Bickerton
Rôle décisif à l’apparition génétique de la capacité cognitive de traiter la syntaxe et/ou à d’autres propriétés complexes à l’œuvre dans nos langues
Nos capacités langagières auraient évolué en deux temps : d’abord, une protolangue de représentations symboliques matérialisées par des signes vocaux et/ou gestuels puis l’élaboration d’une syntaxe plus formelle permettant d’améliorer significativement la précision et la clarté des idées échangées
=> l’expansion corticale
Approche fonctionnalistes
Dunbar, Donald, Dessalles, Knight
Supposent que c’est l’émergence d’une fonction nouvelle du système de communication qui a induit sa complexification
Terrence Deacon s’oppose à cette primauté de la grammaire/syntaxe et pense plutôt que c’est le caractère symbolique du langage qui est son élément essentiel
=> systèmes sous-corticaux à l’origine du besoin de communication sociale que l’on retrouve chez tous les animaux