Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
Cinq leçons sur la psychanalyse, Freud - Coggle Diagram
Cinq leçons sur la psychanalyse, Freud
3ème Leçon
Freud avoue que les pressions exercées par les questions du psychanalyste => permettent pas souvent de découvrir « le » souvenir à l’origine des troubles psychiques mais il pressent
-
Ces associations sont ainsi à l’image du mot d’esprit, qui fait des parallèles entre différentes réalités / parallèles motivés par des liens enfouis, parfois personnels, entre ces deux choses
Le psychanalyste doit pousser son patient à dire ce qui lui vient à l’esprit, même s’il pense que c’est hors-sujet => À savoir :warning: Les associations d’idées ne sont pas les seules voies vers cet inconscient refoulé
L’analyse des rêves permet aussi de remonter la chaîne des souvenirs et des traumatismes, car les éléments oniriques sont des symptômes de ces souvenirs enfouis.
Freud durant cette leçon note alors : que les diverses oppositions par rapport à cette nouvelle "science" => de nbreux scientifiques ne le considèrent pas comme rigoureuse, car ces outils et ses savoirs ne sont que pures spéculations
il rétorque, sans défendre ces oppositions en disant que la psychanalyse est refusée car elle révèle ce que l’inconscient de tous tente de refouler
Ce serait la même force qui nous dissimulerait nos traumatismes et nous ferait rejeter cette discipline
2ème Leçon
En nuançant les travaux de Charcot => Freud et Breuer en viennent à une conception psychologique de l’hystérie. Mais Freud se distingue de son maître à penser sur l’hystérie
=> comme il l’avait annoncé dans la première leçon, l’hypnose ne le satisfait pas, car c’est un procédé incertain et trop « mystique »
Il essaye une autre méthode, fondé sur la parole => un chercheur remarquait que les patients sous hypnose ne se souvenait pas de leurs rêves, mais :
-
La résistance des patients envers les question du psychanalyste peut s'expliquer par une force de "refoulement" => la conscience disparaitre les souvenirs pénibles, les trauma, et en bloque l'accès
À l’image de la femme revenant des courses avec des bras chargés de paquets, l’hystérique voit ses idées et ses sentiments s’effondrer autour de lui, à mesure qu’il tente de les maîtriser
-
Résumé :
Publié en 1910, cet ouvrage regroupe cinq conférences prononcées par Sigmund Freud à l’université américaine Clark (Massachusetts)
même si de nombreux scientifiques lui refusent un tel nom puisqu’elle se fonde surtout sur une « herméneutique » et non des outils durs et sûrs
Elle permet de nombreuses avancées dans les traitements des personnes « hystériques », souvent abandonnées puisque la médecine ne pouvait rien pour elles
Freud synthétise ici ses travaux et sa pensée, sans trop d’exemples, pour faire connaître les fondements d’une discipline encore en difficulté.
5ème Leçon
Freud revient alors sur toutes les connaissances qu’il a dégagées sur la névrose => les névrosés se réfugient dans un monde autre pour échapper à des frustrations ou des traumatismes qu’ils ne peuvent pas s’avouer
-
Quand le patient exprime ses frustrations les plus inavouables, il déverse sur le psychanalyste ses émotions et sentiments => la relation avec le médecin devient un succédané d’une relation antérieure, qui n’avait pas pu donner lieu à une libération de sentiments
le médecin joue le rôle de catalyseur, et le patient superpose sur lui la figure des êtres à qui il aurait dû, à un moment, parler et se confier
Une fois la cause du mal découverte, il existe trois moyens pour soigner le malade :
le psychanalyste tente de replacer le fait dans le cours normal de l’évolution psychique de l’individu
enfin, Freud nomme un dernier moyen « sublimation », quand la frustration à fin sexuelle trouve un autre canalisateur, un autre moyen d’expression
-
1er Leçon
-
Le docteur qui l’inspira se nomme Joseph Breuer, et soigna une première patiente souffrant d’hystérie avec des méthodes nouvelles
la distinction faite entre le patient « organique » et le patient « hystérique » change beaucoup l’attitude du médecin
A l’époque de Freud, les hystériques étaient souvent accusés de jouer leur maladie, d'être hypochondriaque, faire semblant d'être semblant d'être malade
Le Dr. Breuer, lui, prit au sérieux la maladie de cette jeune fille
en la faisant parler, en lui demandant de se remémorer les premières apparitions de ses symptômes
le docteur réussit à en éradiquer certains. Freud décide donc d’appliquer à ses propres patients les méthodes de Breuer, en les théorisant => "Que les résidus et les symboles de certains événements (traumatismes). symbole Commémoratifs, à vrai dire"
Encore affectivement attachés à certains souvenirs traumatiques, les patients hystériques développent des symptômes liés à ces réminiscences enfouies
Freud note alors l’importance de l’hypnose pour soigner de telles maladies : en effet, la libération étant fondée sur la parole
l'hypnose permet de retrouver des souvenirs enfouis, que le patient a oubliés ou qu'il s'est forcer d'oublier
Pourtant, ces états « hypnoïdes » peuvent être dépassés, et Freud fait allusion rapidement à de nouvelles techniques pouvant remplacer cette hypnose que Breuer conseillait.
4ème Leçon
Même les jeunes enfants sont concerner par cet instinct sexuel, inconsciemment => ils peuvent être sujets à de tels refoulement
connaissant d’abord une phase « d’auto-érotisme » où le sujet éprouve du plaisir par différentes voies (physique ou mentale)
puis l’enfant se concentre de plus en plus vers les parties génitales, qui seront le siège des instincts sexuels plus tard
Freud abrège une constante dans toutes ses expériences => les caractères sexuel des traumas enfouis par la conscience
Cette évolution au cours de l’enfance ne se fait jamais sans conséquence => Des troubles psychiques résultent plus ou moins fortement des expériences et de la construction sexuelles des enfants
la perversion d’un côté et la névrose de l’autre sont deux types de troubles de l’évolution normale de la sexualité
Freud énonce son célèbre « complexe d’Œdipe »: l’enfant, amoureux de son parent de sexe opposé, doit symboliquement – dans son psychisme – tuer l’autre parent, rival, pour pouvoir accepter sa sexualité. Toute pathologie devient ainsi le résultat de ces évolutions naturelles, qui ont été perturbées
Définition :
Pervers : il reste bloqué à un stade particulier, et qu’il n’a pas laissé aboutir le processus qui devait faire de sa sexualité le moyen de reproduction premier
Névrosé : il enfoui certains désirs, contrairement au pervers, et ceux-ci ne se manifestent plus que par des symptômes pathologiques