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Consommation de la richesse, VS - Coggle Diagram
Consommation de la richesse
Consommation et consommation effective
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Consommation
: «destruction» : utilisation d’un bien ou d’un service qui entraîne sa destruction immédiate ou à plus long terme
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Consommation intermédiaires
: consommation d’un bien au cours du processus de production
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Consommation finale
: consommation d’un bien pour satisfaire directement un besoin
:<3:
Consommation effective des ménages
: dépenses de consommation finale des ménages (achats de B/S marchand et non marchands, dont loyer fictifs et autoconsommation) + transferts en nature des APU
Déterminants économiques et sociologiques de la consommation
Volume de consommation dépend du
niveau de développement du pays
Volume de consommation dépend du
revenu du ménage
John Maynard Keynes, 1936, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie :
Consommation déterminée par le revenu courant
« loi psychologique fondamentale » : la consommation augmente avec le revenu mais moins vite que lui
propension moyenne à consommer (C/R) décroissante avec R
propension marginale à consommer (dC/dR) inférieure comprise entre 0 et 1
Milton Friedman, 1957
Consommation déterminée par le revenu permanent
Albert Ando et Franco Modigliani,1963, Théorie du cycle de vie
Lissage intertemporel
de la C et de l’épargne (S)
Structure de la consommation
(c’est à dire ce qu’on dépense) dépend du revenu et change avec le temps
Loi d’Engel (1857) : hausse des revenus entraine baisse part du revenu dédiée à l’alimentation
Poids différent des dépenses pré-engagées selon niveau de vie
Déterminants sociologiques de la consommation
: poids de la classe sociale
Thorstein Veblen (1899) : consommation ostentatoire de la « classe de loisir »
Consommation ostentatoire = marqueur social des classes supérieures
James S. Duesenberry (1949) : Consommation des classes moyennes s’explique par un effet de démonstration
Consommation dépend du revenu relatif par rapport au groupe de référence (bourgeoisie) dont les
classes moyenne imitent le comportement
Pierre Bourdieu,1979,
La Distinction
goûts et habitudes de consommation sont socialement construits. consommation différente selon le volume de
capital total et sa composition (capital économique ou capital culturel)
espace social structuré selon 2 axes (volume total de capital et composition)
Consommation = moyen de distinction et dépend de la socialisation
Investissement des entreprises
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Investissement
= dépense réalisée par un agent économique dans le but d’acquérir un bien durable susceptible de fournir un bien ou un service dans le futur
Bien durable = actif matériel (machine) ou immatériel (logiciel)
Point de vue économique
: investissement = « détour de production »
Point de vue comptable
: investissement mesuré par la FBCF (formation brute de capital fixe)
= acquisitions d’actifs fixes moins les cessions
L’investissement est
déterminé par la demande effective estimée
par les entreprises
JM Keynes (1936) : « demande effective » = demande anticipée par les entreprises
Effet multiplicateur des dépenses publiques
L’investissement est déterminé par la propension au risque
des entrepreneurs Joseph A. Schumpeter, 1911, Théorie de l’évolution économique : entrepreneur = « capitaine d’industrie » qui n’a pas peur d’innover Goût pour le risque dépend aussi du statut juridique de l’entreprise
L’investissement dépend plus généralement du cadre étatique et du système de
financement
Accès au financement (crédit pour investir) plus ou moins facile selon la taille des
entreprises
Incitations ou non de l’Etat (ex : subventions pour invt dans les énergies vertes)
Développement d’un capitalisme actionnarial depuis 80’s è recherche d’un profit de CT, peu favorable à l’invt … à l’inverse du théorème de Schmidt (ancien chancelier allemand) : « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain »
VS