Contrairement à l’ictère de l’allaitement, l’ictère au lait maternel, survient chez environ 3% des enfants nourris au sein, plutôt à la fin de la première semaine suivant la naissance, et peut s’estomper avant la fin de la deuxième semaine de vie ou persister pendant plusieurs mois. Il concerne habituellement des nouveau-nés à terme bénéficiant dès les premiers jours de vie d’une lactation maternelle abondante. Il est provoqué par certaines substances contenues dans le lait maternel, qui interfèrent avec la capacité du foie à excréter la bilirubine. Il n’est pas recommandé d’interrompre pour autant l’allaitement maternel, ses bénéfices prédominant sur le préjudice d’une coloration jaune prolongée.