Histoire de la liberté d'expression
En France, la liberté d’expression a été longtemps réservée aux rois, aux seigneurs et aux autorités religieuses. Tous les journaux, sans exception, devaient avoir un privilège royal et devaient être autorisés par le royaume pour éviter la censure.
Au XVIIème siècle, toutes les semaines il y avait un journal appelé la Gazette publié par Théophraste Renaudot.
Néanmoins il existait toujours des marchés de journaux clandestins. Et le peuple voulait pouvoir s'exprimer et critique librement. Les révolutionnaires ont donc revendiqué l’égalité du droit à la liberté d'expression pour tous.
A l’époque de la Révolution française, quelques semaines après la prise de la Bastille, le 26 août 1789, l’Assemblée Nationale a voté la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Grâce à ce texte, tout citoyen français, y compris le Tiers-Etat peut parler, écrire, imprimer ou même critiquer librement, sans abuser du droit à la liberté d'expression.
A cette époque, les députés ne connaissent pas encore les limites puisque les lois sur la liberté d'expression ne sont ni écrites, ni votées.