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La 1ère moitié du XVII : La galanterie (4), La galanterie, Mélanie -…

- - - - Cherche moyens de plaire aux dames par son esprit sans mettre en avant sa personne
      - N'entretient pas ses interlocutrice de lui-même
      - Adresse compliments emprunts tact policé
      - cultive idéal de retenue, de réserve, de modération et de sobriété
      - Ce tact et cet idéal de modération perceptibles dans attitudes et dans langage de "homme honnête"
      - Respect femmes s'exprime par recherche d'un langage et comportement raffiné
  - - - Conversations salons se distinguent par atticisme
      - Évoque style pur et élégant attribué à écrivais athéniens
      - Renvoie au XVIII à recherche de délicatesse, raffinement, finesse dans langage
      - Cultive la litote, s'emploie avec esprit à éviter nommer choses banales ou vulgaires, recourt lorsque besoin à périphrases
  - - - Grande influence sur esthétique "officielle" en train de s'établir
      - Sur ce modèle que
        se base classicisme
        
        Périphrase : Langage utilisé dans tragédies de Racine
        
        périphrases apparaitront au même titre que inversion en poésie, comme marque de fabrique du langage classique
        
        Recherche langage épuré, abstrait, renvoyant le moins possible aux choses causant périphrases
  - - - "honnête homme" ne se met pas en avant mais invite femme à s'exprimer = littérature, écrivain ne parle pas de sa personne
      - Montaigne discrédité
        
        Malebranche écrit dans Recherche de la vérité en :key:1678 : Vanité ridicule et indiscrète à Montaigne de parler avantageusement de lui-même à tous moments, vanité encore plus extravagante de décrire ses défauts
        
        Pascal évoque "Sot projet qu'il a de se peindre"
      - Traitement de la thématique
        
        Amoureuse caractérisée par méfiance vis-à-vis des passions (femme perd + que homme)
        
        Pétrarquisme amoureux = femme gouverne sentiments qu'elle inspire
        
        Pire des passions = passion de amour-propre selon Essais de Montaigne ou Maximes de :pencil2:La Rochefoucauld
        
        Mise distance avec passion vient de morale stoïcienne : Pièces de Corneille, Molière et Racine montrent que ceux qui "succombent" aux passions, sèment malheur autour d'eux
      - Indissociable de l'éclipse du Moi auteur
  - - - Louis XIV et salons
        
        Devenu enjeu, adversaires pouvoir royal vu nouvel attaque : Faire chronique histoire alcôve à Cour et dévoiler hypocrisie courtisans sous galanterie entourage du roi
        
        Modèle de ces écrits sous règne Louis XIV : L'Histoire amoureuse des Gaules de :pencil2: Roger de Bussy-Rabutin en :key:1665 = emprisonné, inaugure traditions libelles satiriques dénonçant débauche roi et ses courtisans et + tard de reine
        
        Veut marginaliser salons les + brillants (foyers oppositions à politique royale et absolutisme = heureux quand Molière se moque d'eux dans *Farce Les Précieuses ridicules" de excès galanterie .
      - Sera adoptée Cour Louis XIV car veut se faire admirer comme galant + diffuser image France galante dans Europe
- - - - Parler d'amour
      - Montrer respect, adopte leur manière de voir et leurs cribles
      - La "domination" exercée par femmes uniquement en France au XVII
      - Autres pays confinent leurs femmes et ne les mêlent pas aux débats publics alors qu'ici, le lectorat est essentiellement féminin : ce sont les femmes qui font la réputation
- - - - Développée dans salons sous règne Henri IV, un "roi-soudard", peut délicat avec femmes chez elles des personnalités choisies
      - Pas plus aux personne raffinées qui trouvaient la Cour grossière
      - Suite à cela que dames pris initiative de recevoir
      - Galanterie = au départ = Volonté de se démarquer; manifestée par élite cultivée et entendant être reconnue comme telle
      - Elite constituée d'aristocrates au XVII (bourgeois considérés comme anti-galants, se moquaient d'eux, finiront aristocrates)
  - - - Salon se faisait dans chambre tapissée en bleu = "chambre bleue"
      - Malherbe a été présent dès l'ouverture en :key:1608 et l'appelait "la divine Arthénice"
      - Les habitués : Vaugelas, Corneille, Chapelain, Vincent Voiture = fondateurs de l'esthétique classique
  - - - Cultivait dans salons idéal héroïque d'une aristocratie française maitresse de son destin
      - Accordait avant tout place d'honneur aux préoccupations des dames et plupart des conversations tournaient autour de l'amour + nécessité de se soumettre aux femmes en ce qui concerne sentiments
      - Membres grandes familles montraient leur désapprobation vis-à-vis politique royale de centralisation et absolutisme qui abolissaient leurs privilèges
  - - - Romans idéalisant de :pencil2:Madeleine de Scudéry et :pencil2:Honoré d'Urfé
      - L'Astrée = roman pastoral se rattachant conception féministe et "civilisatrice" de amour
      - Ouvrage fondé sur thèse que homme doit témoigner qu'il mérite femme aimée + se montrant attentif à ses désirs + soucieux d'aimer "honnêtement"
      - Perspectives forment socle intellectuel du phénomène de galanterie : en amour, femme censée gouverner sentiments qu'elle inspire, pas objet de convoitise mais divinité honorée, soupirant doit manifester hautes qualités morales, notamment mépriser réalités charnelles
      - Amour "honnête" consistant à rapprocher deux esprits et non deux corps : Célibat glorifié, femmes veulent amants qui se consentent de possession de leur cœur