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La Renaissance : Le théâtre (6), Le théâtre, Mélanie Quinau - Coggle…

- - - - :pencil2:Étienne Jodelle
        (:key:1532-1573)
        
        Membre de la Pléiade
        
        Fait représenter Cléopâtre captive, tragédie à l'antiqueà Paris devant Henri II et sa cours en février :key:1553
        
        Pièce conforme règmes formulées dans Antiquité, sert d'inauguration de cet art nouveau et rompt avec traditions MA
        
        Révolution préparée par traductions et adaptations en français des tragiques de l'Antiquité = Sophocle et Euripide et Sénèque
        
        Humanistes français ont regardé Italie en :key:1515 qd :pencil2:Trissin compose La Sofonisba
        
        La Sofonisba : Première tragédie écrite dans langue européenne modernes
        Mêle formes antiques à division latine en actes les éléments structuraux de la tragédie grecque + espace scénique, grandiose, inspiré par les traités d'architecture de Vitruve
    - - Réel fondateur de la tragédie
        française à l'antique
        
        :pencil2:Théodore de Bèze avec Abraham sacrifiant dont 1ère représentation était à Lausanne
        
        Suscite peu d'intérêt en France : Auteur protestant, pièce militante et sujet tiré de la Bible, se conformait au calvinisme qui prétendait que seules thématiques bibliques pouvaient être traitées en littérature
    - - :pencil2:Robert Garnier
        (:key:1544-1590)
        
        Le + grand auteur tragique de la Renaissance
        
        Se consacre exclusivement au théâtre : 7 tragédies = 3 inspirées d'histoire romaine, 3 histoires de Grèce, et 7ème sujet récit biblique
    - - Cléopâtre captive
        = pièce médiocre
        
        Médiocre sur fond mais voit grands traits qui caractériseront en France la tragédie classique
        
        Personnages illustres liés histoire antique ou demi-dieux
        
        Recherche pathétique
        
        Loi aristotélicienne de la "vraisemblance" qui proscrit d'une part le fantastique et d'autre part réalisme, imitation vie quotidienne
        
        Impératif des "bienséances" interdisant représentation scènes choquantes ou contraires aux bonnes mœurs
        
        Règle des 3 unités : action (pas d'intrigue secondaire), lieu (décor unique) et temps (1 journée)
        
        Prise de l'action 'in medias res" : évoque évènements passés par des récits
        
        Tirades et amplification oratoire : Parle évènements plutôt qu'on ne les montre, on les découvre par écho dans discours des personnages
        
        Utilisation de l'alexandrin
- - - - Tragédie régulière
        
        S'impose cours de 2ème moitié du XVI
        
        Peu de règme, certain désordre du au "bannissement" de la tragédie à la cour de Catherine de Médicis en :key:1570
        
        Confusion se termine sous règne Louis XIII avec théâtre de Richelieu
    - - Tragi-comédie
        
        Fin XVI, début XVII : Dite tragédie irrégulière
        
        Au départ, tragédies et comédies distinctes par sujet, rang des personnages, style et dénouement
        
        Après formule mixte arrivée : Dieux ou rois participaient aventure "comique" ou vie quotidienne, tragédies avec fin heureuse
        
        Illustrée notamment dans Bradamante par :pencil2:Robert Garnier en :key:1582**
        
        Sous Louis XIII, critiques s'irritent fin XVI dû manque de règles et lieu devenu extrêmement ténu avec tragédie
        
        Caractéristiques de Bradamante : Personnages exceptionnels, pathétique, malheurs, impasses du destin, division en 5 actes, alexandrins, amplifications oratoires avec fin heureuse
        Sujet emprunté au Roland Furieux d'Aristote
        Résumé : guerres chrétiens contre païens
    - - Auteurs de tragédie
        à fin heureuse
        
        :pencil2:Corneille
        
        Le Cid en :key:1637 = tragédie-comédie mais sera débaptisé dans réédition en 1648 tragédie
        
        2 plus connus
        
        :pencil2:Antoine de Montchrestien(:key:1575-1621) : L'Écossaise, ou le Désastre : Evoque Marie Stuart
        
        :pencil2:Alexandre Hardy (:key:1570-1632)
        
        Puisent sujets dans romans, "histoires tragiques" voire dans passé récent ou actualité
        
        Mettant en scène bcp + actions et aventures que tragédies "régulières"
        
        Ne respectaient pas unité de lieu ni temps
        
        Proche formule dramatique pratiquée en Angleterre par Shakespeare
- - - - Forme
        
        Au confluent de poésie, roman et théâtre, sous forme de "prosimètres" (vers/prose)
        
        Relevée par musique, chants, chœurs et danses
        
        Jouée lors de grandes fêtes qui avaient lieu à la Cour
        
        Conventions plutôt que règles :Auteur s'emploie à évoquer cadre champêtre idéaliste où princes et princesses vêtus en bergers et bergères vivent existence ou seuls problèmes sont les affaires d'amour
        
        Idéal de la simplicité et innocence face à aliénation et corruption des villes et cours
- - - - Théâtre laïque à sujet comique (faces essentiellement)
      - Théâtre laïque à sujet religieux (les mystères) : Va s'arrêter en :key:1548 dû à détérioration de unité religieuse en France et progression du calvinisme = soupçonné de favoriser diffusions d'hérésies
        Les mystères sont interdits
        Humanistes s'intéressent théâtre où champ se libérait = possibilité de créer genres dramatiques mieux accordés idées de Renaissance