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Pathologie mécanique du rachis lombaire - Coggle Diagram
Pathologie mécanique du rachis lombaire
Lombalgies communes
Lombalgie aiguë ou lumbago
Douleur lombaire basse isolée
Apparition brutale à l’effort
Impotence fonctionnelle +++
Douleur intense
TTT :
Repos le plus bref possible
Antalgiques, AINS, myorelaxants ( beaucoup moins utilisés)
Pas d’immobilisation stricte
Ceinture de soutien lombaire en préventif lors des efforts
Lombalgie chronique
Durée > 3 mois
Retentissement socioprofessionnel et économique
Rare (5% des cas de lombalgies mais comme énormément de lombalgiques, les lombalgies chroniques représentent quand même une grande partie de la pop)
TTT :
Antalgiques, AINS (cures courtes)
Repos limité (si trop de repos : enraidissement, amyotrophie…)
Rééducation +++ : renforcement musculaire, techniques d’économie rachidienne, physiothérapie (TENS)
Corset coutil à but antalgique (intéressant sur du court terme mais pas utilisation prolongée)
Cette pathologie touche 60 à 90% de la population
Facteurs de risque
: efforts répétés, atcd traumatiques, vibrations, tabagisme, alcoolisme, bas niveau social et d’éducation, instabilité familiale et professionnelle, atcd psycho-somatiques…
Les lombalgies sont les 1ère affections limitant l’activité professionnelle avant 45 ans
Lombo-radiculalgie
Lombo-sciatique (L5 ou S1)
2 causes : discale et arthrosique
2 trajets :
L5 : Fesse, face externe du MI, dos du pied, hallux
S1 : Fesse, face post du MI, plante du pied, 5è orteil, réflexe achilléen
3 urgences : (Exams ++)
Syndrôme de la queue de cheval
: Compression des racines lombaires et sacrées de L2 à S5, Radiculalgies, déficit moteur, Anesthésie en selle et des organes génitaux, Troubles sphinctériens
Sciatique paralysante
Sciatique hyperalgique
TTT :
Repos limité
Antalgiques, AINS, myorelaxants
Infiltrations épidurales (1 à 3)
Orthèse lombaire rigide (phase aiguë)
Kiné : physiothérapie, massages, renforcement musculaire, économie rachidienne
Chirurgie si échec des autres traitements
Lombo-cruralgie ( L3 ou L4)
Moins fréquente que LS (<5% des lombo-radiculalgies)
2 causes : discale et arthrosique
2 trajets :
L3 : fesse, trochanter, face ant de cuisse et croise jusqu’à face interne du genou
L4 : plus externe, face ext et ant de cuisse, face antérieure genou et jambe
Douleur brutale, intense, nocturne ++
Test de Léri positif
TTT :
identique à celui de la LS
Tests de tension radiculaire
Manœuvre de Lasègue → Lombosciatique (L5, S1)
Manœuvre de Léri → Lombocruralgie (L3, L4)
Arthrose zygapophysaire
La fréquence augmente avec l’âge. Elle touche typiquement la femme âgée en surpoids (Syndrome trophostatique de la post-ménopause).
Clinique :
Lombalgie ou lombo-radiculalgie
Horaire mécanique
Syndrome facettaire (douleur en extension)
Pas d’impulsivité
Pas de Lasègue ou de Léri
Meilleure attitude en F ant plutôt qu’en extension
TTT :
Antalgiques, AINS
Infiltrations articulaires post sous scopie ou scanner
Kiné : renforcement musculaire, physiothérapie, travail en délordose (pour diminuer les contraintes)
Perte de poids
Chirurgie exceptionnelle
Canal lombaire étroit
3 types :
Canal lombaire étroit (constitutionnellement petit)
Canal lombaire rétréci (acquis, rétrécit par de l’arthrose ou le débordement de disques)
Mixte
La fréquence augmente avec l’âge, et touche typiquement l’homme âgé.
Signes cliniques :
Claudication +++ (= diminution du périmètre de marche → importance d’estimer ce périmètre) douleur augmente dans les mb inf au fur et à mesure de la marche. La dl s’estompe au repos
Signe du caddie (difficultés à la marche qui disparaissent lorsque le patient pousse le caddie : amélioration des symptômes en cyphose dorsale, comme la marche penchée en avant)
Paresthésies des MI (perte sensibilité, fourmillement)
Lombalgie ou lombo-radiculalgie mal systématisée
TTT :
Antalgiques, AINS
Infiltrations épidurales ou IAP (Infiltration Articulaire Postérieure)
Rééducation en cyphose avec renforcement de la sangle abdominale
Chirurgie