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Louise Michel (1830-1905), figure majeure de la Commune. - Coggle Diagram
Louise Michel (1830-1905), figure majeure de la Commune.
Des idées en faveur d'une révolution sociale
Elle s'engage dans la Commune, un gouvernement révolutionnaire réorganisant l'économie au profit des ouvriers et mettant en œuvre une politique laïque.
Dans l'ouvrage "La Commune", elle exprime la voix du peuple.
Elle dit aussi que le peuple veut gouverner lui-même, sans intermédiaire et sans sauveur, qu'il souhaite la liberté complète.
Elle exprime la parole des prolétaires (= ceux qui dépendant d'un salaire), en disant qu'ils sont fatigués de la résignation, de voir leurs tentatives d'émancipation toujours réprimées, d'être victime du parasitisme, de travailler sans espoir et des privations.
Elle lutte pour les droits du peuple, la justice et l'égalité sociale.
Lors de son procès
Elle a été accusée d'être la complice de la Commune, et elle l'affirme elle-même puisqu'elle dit que la Commune voulait la révolution sociale et que c'était le plus cher de ses vœux.
Elle a aussi été accusée d'écrire dans les journaux comme "Le Cri du Peuple", qui demandaient notamment la confiscation des biens du clergé. Elle argumente en répondant que jamais ils n'ont voulu prendre ces biens pour eux, mais bien pour les donner au peuple.
Ses actions menées durant la Commune
En 1871, Lorsque les Parisiens, assiégés et affamés ont décidé de garder les canons de Montmartre réclamés par le gouvernement national de Versailles, elle s'est engagée auprès d'eux.
Elle écrit les ouvrage "La Commune" et "Mémoires", dans lesquels elle raconte ce à quoi elle a participé durant la Commune.
Elle œuvre à la création de crèches, à l'instruction des filles... Elle se bat pour l'émancipation des femmes.
Elle écrivit dans des journaux interdit à la presse, dans lesquels paraissent des mesures révolutionnaires.
Elle a fait partie du 61ème bataillon de marche de Montmartre, souvent avec les ambulancières mais aussi avec ses camarades : "ayant commencé avec eux, j'y restais et je crois que je n'étais pas un mauvais soldat.
Elle a aidé, assisté, dépassé les membres de la Commune. Elle leur a permis de se rendre à Versailles. Chacune de ses actions, elle les assume, et avoue même avoir participé à l'Incendie de Paris.
Son combat pour l'émancipation des femmes
Elle a œuvré pour la création des crèches, pour l'instruction des filles, pour la reconnaissance de l'union libre et du divorce et pour l’interdiction de la prostitution.
Elle se bat pour l'égalité des sexes, en demandant aux femmes de "prendre leur place sans la mendier".
D'autres femmes comme André Léa, militante de "l'Union des femmes pour la défense de Paris, qui s'adresse à l’État Major de la Commune qui refuse de laisser les femmes combattre. Elle explique alors le rôle important des femmes, des citoyennes de Montmartre, sans qui la Révolution est impossible.
Les femmes ont en effet le tire de citoyennes, mais non les droits, et la première Révolution les laissa exclus de la liberté et de l'égalité.
Son destin au-delà de l'échec de la Commune de Paris
Elle est transférée à l'abbaye d'Auberive (transformée en prison) le 21 décembre 1871, où elle reste jusqu'au 24 août 18733. C’est le temps où la presse versaillaise la nomme « la Louve avide de sang » ou « la Bonne Louise ».
Elle est déportée en Nouvelle-Calédonie en 1873, avant de retourner à Paris le 9 novembre 1880, où elle est accueillie chaleureusement par la foule.
Elle meurt, le 9 janvier 1905, à Marseille, à cause d'une pneumonie. Ses funérailles drainent à Paris une foule de plusieurs milliers de personnes.