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Le dénouement de la pièce est-il décevant ? - Coggle Diagram
Le dénouement de la pièce est-il décevant ?
Elle est décevante
Il reste un "tabou". Le destin de Louis reste toujours subjectif
et implicite, il est décevant de tourner en rond alors que le spectateur attend sûrement ce moment avec impatience.
Toujours l'implicite, que des "comparaisons" des "métaphores" mais jamais d'explicite pour montrer l'état de Louis.
Antoine signale le silence et l’immobilité de Louis → état comparable à la mort
Louis est toujours distant comme s’il était déjà disparu.
Moult double-sens pour les mots, pour nous spectateur, ils ne résonnent pas comme ils résonnent pour Antoine.
Antoine répète l’idée qu’il plaint Louis et a de la pitié pour lui → il parle de son comportement
mais n’a pas conscience que ce seraient les mêmes mots s’il parlait de sa mort imminente.
Double sens de certains verbes : « tu n’es pas encore parti » ; « tu nous quitteras » qui désignent non pas la mort pour Antoine mais le fait qu'il est distant, et que peut-être va-t-il encore fuir loin comme par le passé.
La fin n'est pas plus joyeuse que le reste de la pièce, les reproches fusent de tout les côtés et la réconciliation familial paraît si proche mais ne réalité si lointaine.
Les reproches
Reproche à Louis d’être un censeur : « m’accuser » X2
Reproche sa violence non verbale : le silence, avec sa posture de supériorité : « debout devant moi »
Antoine reproche à Louis le poids de sa présence qui l’accable : son silence est à la fois pesant,
écrasant et humiliant car il semble toujours chargé de rancune ou de mépris.
Les sentiments d'infériorités, les jalousies, la frustration.
Sentiment d’infériorité confirmé par la négation partielle « je ne suis rien » ou le comparatif
d’infériorité « je serai moins encore ».
Par conséquent, Antoine est toujours frustré, condamné au silence lui aussi, à l’autocensure
Sentiments d'infériorité d'Antoine face au métier d'écrivain de son frère qui craint de toujours mal s'exprimer
Elle n'est pas décevante
Le dénouement respecte les "règles" de la tragédie selon
Aristote : "terreur et pitié"
Terreur : Antoine est a peur pour Louis
Observation : : « j’ai encore plus peur pour toi que lorsque j’étais enfant »
:
Pitié : On voit un Antoine se lamenter, il inspire la pitié
Observation : « je suis un imbécile qui se reproche déjà d’avoir failli se lamenter »
: « je me reproche déjà le mal que je te fais aujourd’hui »
Mise en abîme qui montre la relation Spectateur/Acteur
Jeu de mise en abîme avec le fond
Les verbes signalent une situation de communication : « Je te vois » → Antoine est alors
spectateur mais d’autres verbes inversent la situation : quand il dit à Louis « tu attends » et
qu’Antoine est sujet du verbe dire.
silence de Louis rappelé plusieurs fois, en particulier par l’interpellation « Louis ? » → alors c’est plutôt Louis qui semble spectateur.
Jeu de mise en abîme avec la forme du texte
Asymétrie dans la communication entre les deux frères ; Antoine a su dire ce qu’il avait à dire, même si comme un acteur après la représentation, il va ressasser les erreurs dans son texte : « à me reprocher les erreurs que j’ai dites, à chercher à les retrouver avec exactitude ».
Pareil pour Louis : En effet Louis n’a pas su dire son texte, comme un
acteur saisi par le trac.
Des leçons à en tirer : Si les deux personnages sont condamnés à l’échec, le spectacle de leur échec peut en revanche servir à d’autres : nous, public, pris de pitié et de crainte pour les deux frères, pouvons décider d’agir autrement au sein de nos famille et d’exprimer plus ouvertement nos émotions sans attendre qu’il soit trop tard.
Légende : Vert/Rouge branche principales
Violet Idées principale de la branche
Jaune Observations formelles.