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Chapitre 9 - La mobilité horizontale de la lithosphère - Coggle Diagram
Chapitre 9 - La mobilité horizontale de la lithosphère
Qu'est-ce qu'une plaque?
Portion de lithosphère relativement stable qui se déplace sur l'asthénosphère.
Qu'est-ce qui délimite les plaques?
Une très forte activité sismique et volcanique.
Qu'est-ce que la lithosphère?
Couche la plus superficielle de la Terre.
Qu'est-ce qui la compose ?
La croûte et une partie du manteau supérieur dont le comportement est rigide (cassant).
Qu'est-ce que l'asthénosphère?
Couche de la Terre situé en dessous de la lithosphère.
Qu'est-ce qui la caractérise?
Isotherme 1300°C qui la sépare de la lithosphère et qui marque le début de la LVZ (Low Velocity Zone) au comportement ductile.
Quels sont les différents contexte de déplacements observés à la limite des plaques?
Limite convergente
Soit les plaques se déplacent l'une vers l'autre. Les vecteurs qui caractérisent leurs mouvements sont de même direction mais de sens contraires (dans le sens dirigé vers l'autre plaque).
Soit les plaques sont de le même sens et la même direction mais la norme du mouvement de la plaque du côté du sens des mouvements des deux plaques est plus petite comme sur l'illustration de la branche précédente.
Limite divergente
Soit les plaques se déplacent dans des sens opposés. Les vecteurs qui caractérisent leurs mouvements sont de même direction et de sens contraires (dans le sens opposé à l'autre plaque).
Soit les plaques se déplacent dans le même sens et la même direction mais la norme du mouvement de la plaque du côté du sens des mouvements des deux plaques est plus grande comme sur l'illustration de la branche précédente.
Limite en décrochement (transformante)
Les plaques se déplacent perpendiculairement l'une de l'autre, dans des sens contraires.
Quels sont les reliefs et les marqueurs caractéristiques des frontières des plaques?
Limite transformante
Failles transformantes (ex: San Andréas)
Activité sismique intense
Limite divergente
Relief: Dorsale océanique
Flux géothermique supérieur à la moyenne
Flux géothermique: quantité de chaleur interne dissipée par unité de temps et de surface
Dû à la remontée de l'asthénosphère de l'axe des dorsales et à la présence de magma à l'origine de le formation en continue de la lithosphère océanique
Activité sismique importante: foyers sismiques superficiels (entre 0 et 10 km de profondeur)
Structures tectoniques caractéristiques
Failles normales
Failles en décrochement
Roches magmatiques qui s'intègrent à la croûte en formation (zone d'expansion océanique)
Gabbros, roches magmatiques plutoniques dont la texture est grenue (issues du refroidissement en profondeur du magma)
Basaltes, roches magmatiques volcaniques dont la texture est microlithiques (issue du refroidissement en surface du magma)
Roches aux couleurs sombres témoignant de leur (relativement) faible teneur en silice (entre 45 et 52%)
Limite convergente
Zones de subduction
Reliefs: fosses océaniques et arc volcanique (ex: La Cordillère des Andes).
Roches magmatiques plus claires car plus riches en silice (SiO2 >53%)
Flux géothermique contrasté
Plus faible que la moyenne à l'aplomb des fosses océaniques
Dû à l'enfoncement de la plaque océanique froide dans l'asthénosphère.
Plus élevé au niveau de l'arc volcanique
Dû à la remontée de magma.
Répartition caractéristiques des foyers sismiques
De plus en plus profonds en allant de la fosse océanique vers l'arc volcaniques. (jusqu'à 700km de profondeur)
Chaîne de montagnes
Séismes dispersés et superficiels (50 km de profondeur)
Teneur en silice souvent supérieure à 66%
Roches claires plutoniques de la familles des granites
Les marqueurs tectoniques de ces frontières dites de collision (chaîne de montagnes) sont des failles inverses.
Quelles sont les méthodes pour définir la norme, la direction et le sens des vecteurs représentant les mouvements des plaques?
Méthode directe
Utilisation de GPS qui fonctionne grâce à des satellites
On place des balises de part et d'autre de la limite entre deux plaques et on étudie les variations de latitudes, de longitudes et d'altitudes à différentes moments ce qui permets de tracer un vecteur et de connaitre la vitesse des déplacements.
Méthode indirecte
Etude des volcans intraplaques dit point chaud
On observe les archipels volcaniques ce qui nous permet de déterminer le mouvement absolu d'une plaque en décrivant la direction, le sens et la vitesse de déplacement des plaques.
Etude des sédiments océaniques à l'aide de carottages dans le plancher océanique.
Plus on s'éloigne de la dorsale, plus l'épaisseur des couches sédimentaires augmente et plus les couches en contact direct des basaltes est anciennes.
On peut en déduire que plus on s'éloigne de la dorsale, plus l'âge de la croûte océanique augmente (symétriquement à l'axe de la dorsale).
Cela permet de calculer la vitesse de déplacements des plaques (vitesses variables d'une dorsale à l'autre).
Etude des anomalies magnétiques des fonds océaniques.
Certaines roches comme le basalte contiennent des minéraux ferromagnétiques.
Ces roches ont une "mémoire" qui a enregistré les caractéristiques du champs magnétique Terrestre au moment de la formation de ces roches (paléomagnétisme)
Période inverse: anomalies négatives
On peut dater les basaltes (plus on s'éloigne de la dorsale, plus ils sont vieux), ce qui permet de calculer la vitesse d'expansion océanique et donc la vitesse de divergence des plaques.
Période normale: anomalies positives