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La Cinquième République (1958-...) - Coggle Diagram
La Cinquième République (1958-...)
1) Contexte : La guerre en Algérie (1954-1962)
la crise de la IVième République (1946-1958)
Le 13 mai 1958, le MRP Pierre Pflimlin est investi
Président du Conseil. Le même jour a lieu à Alger une émeute de pieds-noirs qui craignaient
que Pflimlin, soupçonné d'être favorable à des négociations avec le FLN, ne « brade
l'Algérie ». Des généraux y prennent part, Le gouvernorat général à Alger est occupé par les
activistes, un Comité « de salut public ».
Constitution du 4 octobre 1958: par référendum (82,60 % de « Oui »)
"Je vois ai compris"
c'est la phrase-clé du discours de De Gaulle à Alger le 4 juin
À partir du 15 mai, le Comité de Salut public— rencontré par des gaullistes, et très probablement incité à le faire — réclame le retour de De Gaulle
Le 15 mai, de Gaulle se déclare « prêt à assurer les pouvoirs de la République ».
L’Assemblée nationale investit le 1er juin 1958 Charles De Gaulle.
Le 3 juin est votée une révision de la Constitution de la IV république et une loi de pleins pouvoirs pour 6 mois.
2)
La mise en place et la consolidation du nouveau régime (1958-1965).
Profitant de la crise algérienne, De Gaulle réforme les institutions en renforçant la légitimité du Président de la République. Un
référendum est organisé en 1962
(suffrage universel direct). A partir de maintenant l'élection présidentielle se fera au suffrage universel.
Le premier scrutin de ce type a lieu en
1965
et se conclut par la réélection du Général.
l'acceptation par de Gaulle de l'autodétermination algérienne leur a donné un sentiment de trahison.
Le
putsch des généraux du 21 avril 1961
, également appelé putsch d'Alger, est une tentative de coup d'État, fomentée par une partie des militaires de carrière de l'armée française en Algérie contre De Gaulle.
3) L’usure du pouvoir (1965-1969).
Lors des présidentielles de 1965, la gauche est unie derrière Mitterrand ; De Gaulle est mis en ballotage, même s’il l’emporte au second tour.
La
crise de mai 68
révèle la rupture avec la jeunesse qui conteste la société patriarcale.
En 1969, De Gaulle démissionne et meurt un an plus tard en 1970.
4) La gestion de l’héritage gaullien (1969-1981).
Georges Pompidou
: l’héritier. (1969-1974). Les trente glorieuses se poursuivent.
Giscard d’Estaing
, la volonté de modernisation à droite (1974-1981).
La gauche, au congrès d'Epinay au juin de 1971, François Mitterrand prend la direction du parti socialiste.
5) L’alternance au pouvoir depuis 1981.
La politique extérieure de Mitterrand est toujours pro-européenne. Allemagne-France.
Les résultats économiques de la gauche sont mauvais, et la droite remporte les élections législatives de 1986, créant une situation inédite dans laquelle un président de gauche doit gouverner avec un gouvernement de droite: c'est la
première cohabitation (1986-1988)
entre
Mitterrand
à l'Élysée, et
Chirac
à Matignon.
l'abolition de la peine de mort, la décentralisation, et la relance de l'économie (augmentation du SMIC, nationalisations, retraite à 60 ans.
Malgré la popularité de Chirac, en 1988, Mitterrand se présente à la réélection contre Chirac, François Mitterrand est confortablement réélu avec 54 % des voix.
Giscard est battu en 1981 par Mitterrand (51.76%).
Pour les élections législatives de 1993, la gauche, au sommet de l'impopularité à la suite de plusieurs affaires, est lourdement battue par la droite. c'est la
deuxième cohabitation 1993-1995
. Édouard Balladur devient premier ministre.
6) Les années Chirac (1995-2007).
En septembre 2000,
le mandat présidentiel est réduit à cinq ans
par un référendum marqué par une forte abstention (69,81 %).
Jacques Chirac décide de dissoudre l'Assemblée nationale au printemps 1997, mais c'est la gauche qui 'emporte, le socialiste Lionel Jospin devient Premier Ministre et c'est la
Troisième cohabitation (1997-2002)
.
élection présidentielle de 2002: Jean Marie Le Pen, Chirac remporte 82% voix.
En 1995, Jacques Chirac est élu président de la République au second tour de l'élection présidentielle face au socialiste Lionel Jospin.