Pour Platon, savoir la vérité c’est remonter depuis les êtres sensibles (vous, moi, tel chien, tel arbre, etc.) jusqu’aux idées parfaites dont chaque chose que nous percevons n’est qu’une image imparfaite (l’humain en soi, l’arbre en soi, le chien en soi, etc.). Le savoir se distingue donc de l’opinion, qui est juste une habitude de penser d’après les apparences du sensible, sans remonter jusqu’aux idées.