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La période finale de la dynastie Ming 1587 – 1644 - Coggle Diagram
La période finale de la dynastie Ming 1587 – 1644
Intro
1587 : début d’un conflit qui oppose l’empereur et les eunuques d’une part et la bureau- cratie (les fonctionnaires) d’autre part.
Grave crise politique qui affaiblit l’empire. Affaiblissement qui va permettre la montée en puissance des Mandchous.
Révoltes populaires qui se se muent en rébellions contre le pouvoir central. Les chefs militaires chinois sollicitent les Mandchous pour venir aider les forces gouvernementales. Ces derniers finissent par s’emparer du pouvoir.
La crise de l’empire Ming
De multiples crises
Crise politique
Nous avons déjà évoqué les prémisses de ce conflit qui opposa l’empereur et les eunuques d’une part et la bureaucratie, les fonctionnaires, d’autre part, regroupés en factions, dès le début de la dynastie (purges de lettrés dès le règne de Hongwu)
Fin des Ming : la faction Donglin (Académie de la forêt de l’est ou encore lettrés in- tègres). C’était le nom d’une shuyuan, une institution où se retrouvent des lettrés. Ce genre d’institutions se multiplient sous les Ming. Cette académie Donglin se trouvaient dans le Jiang- nan à Wuxi.
Ce conflit va connaître diverses affaires et débouche en 1625 sur la tyrannie d’un eunuque qui s’appelait Wei Zhongxian. Il va diriger contre les lettrés une terrible répression jusqu’en 1627. Il est assassiné par un membre de Donglin (ou poussé au suicide) cette même année. Si le conflit s’arrête en 1627, l’empire est désormais très affaibli par toutes ces divisions internes.
Crise financière et sociale
Cette contraction a été semble-t-il l’effet d’une diminution des entrées de métal argent en Chine à partir de 1630. On assiste alors une chute des prix et à une contraction de l’économie. S’ensuit des troubles, des révoltes paysannes.
1627 – 1644 : révoltes paysannes. Révoltes sociales : pauvres face aux abus et à la rapac- ité de l’administration et des eunuques. 1627 : révolte anti-fiscale. Ces révoltes se distinguent des révoltes de la fin des Yuan (révolte contre le pouvoir mongol).
En outre, la dynastie est à cours d’argent : gros handicap pour la défense des frontières.
Coté nord-est notamment face aux mandchous.
Affaiblissement militaire
La Chine sous les Ming n’a jamais été une puissance militaire redoutable. Elle n’est redoutable qu’en apparence. L’armée chinoise compte un grand nombre de soldats.
D’abord la stratégie Ming est purement défensive. Les premiers empereurs Ming sont attachés à restaurer la grande Muraille.
Implantation des garnisons et tracé de la Grande Muraille
Au fondement de la politique militaire des Ming, il y avait cette idée de dépenser le moins possible. Ceci étant à l’origine des institutions militaires Ming, les foyers de la classe mili- taire héréditaire qui étaient censés s’entretenir par leurs propres forces : les soldats devaient cultiver pour s’entretenir hors périodes de guerre. Très vite ces familles militaires deviennent des familles de paysans.
Corruption des fonctionnaires (corruption systémique). Les fonctionnaires recevaient des allocations en fonction de leurs rapports envoyés à la Cour. Les succès militaires étaient prouvés par le nombre de têtes coupés rapportés. On coupaient des têtes de paysans pour les faire passer pour des têtes d’ennemis. . .
Les menaces extérieures
A partir de 1590, la Chine doit faire face à des pressions de plus en plus fortes aux frontières. Il y a les pressions « traditionnelles » du coté de la steppe (Mongols. . . ) . Et puis il y a des pressions d’un nouveau type côté nord-est. La Chine s’est manifestement affaiblie.
Les Japonais
Japon : Une guerre civile éclate de 1467 à 1477. Débouchant sur une période encore plus sombre qui durera jusqu’en 1573. La période des provinces combattantes, Sengoku jidai en japonais, zhanguo shidai en chinois.
Période pendant laquelle le Japon sombre dans l’anarchie. Les guerres entre seigneurs féodaux font rage. Au terme de ces affrontements, Toyotomi Hideyoshi réussit à unifier le Japon en dix ans en 1592. Une fois le pays unifié, il ordonne le désarmement général pour la pacification du pays.
Il meurt en 1598. Mais c’est pendant cette période, entre 1592 et 1598, que le pays, porté par un élan conquérant envisage d’envahir le continent. Hideyoshi veut conquérir la Corée, l’objectif final était la Chine, voire le monde.
1592 : Les Japonais attaquent la Corée. Les Coréens résistent et réussissent à couler la flotte japonaise. Si bien qu’un armistice est demandée par les Japonais à l’automne 1592.
Début 1593, la Chine envoie une armée en Corée, pays tributaire proche. L’armée chi- noise met en déroute l’avant-garde japonaise dans la région de Pyongyang. Cette armée chinoise atteint ensuite les environs de Séoul. Les Chinois y subissent un grave revers face à cette armée japonaise dotée d’arquebuses (connues grâce aux Portugais).
S’ensuit des négociations. Les Japonais imposent leurs conditions. Une ambassade chinoise doit être envoyée au Japon. Une fille de l’empereur de Chine doit être donnée en mariage à l’empereur du Japon. C’est une humiliation pour les Chinois...
1597 : Les japonais en février 1597 décident d’envahir à nouveau la Corée. Là c’est le rouleau compresseur. Les troupes coréennes et chinoises sont écrasées. Néanmoins, cela s’arrête là puisque Hideyoshi tombe malade et meurt en 1598.
Après cet épisode, fermeture du Japon, rupture des les relations commerciales, diplomatiques. . . avec le reste du monde. Ce qui ne portera pas préjudice étant donné que le Japon va continuer à se développer.