Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
Théorie des réponses cognitives - Coggle Diagram
Théorie des réponses cognitives
Greenwald (1968)
quand on est face à un message il se passe quelque chose dans la tête des individus qui correspond à des réponses cognitives et ça va entraîner un changement d'attitude.
clé du changement d'attitude ne réside pas dan l'environnement (message) mais dans la tête des gens, dans les pensées ou réponses cognitives suscitées.
créateur de cette théorie
Petty & Cacioppo (1981)
réponse cognitive = une unité d'information en rapport avec un objet ou un thème, résultat du traitement cognitif.
individu confronte argumentation du message à ses attitudes préexistantes et génère des réponses cognitives favorables, défavorables ou neutres envers l'argumentation. Si réponse cognitive favorable => adopter le point de vue du message changement d'attitude. Réponse défavorable => désaccord et renforcement de l'attitude.
Greenwald (1968)
méthode de listage des pensées (thought-listing) = permet de contrôler et catégoriser les réponses cognitives des sujets envers un message persuasif
il va demander aux participants de lister les pensées qui leur sont venues à l'esprit pendant la lecture du message
classer les pensées (sujet ou juges indépendants) selon 3 catégories : favorables, non favorables ou neutres.
caractéristiques
degré de confiance en ses propres réponses cognitives
origine : message / illustration d'argument / nouvelle pensée
polarité : favorable/ non favorable/ neutre
cible : thème/ source/ public/ canal de communication
permet aux chercheurs d'avoir des réponses cognitives valides sur la quantité et la valence des réponses cognitives
Cacioppo & Petty (1979)
mesures physiologiques (activité électrique) => favorable ou défavorables quand on est face au message.
mesure l'activité des différents muscles faciaux qu'on met en relation avec les pensées du message => favorable ou défavorable vis-à-vis du message persuasif.
message présenté aux participants (mesure de l'attitude initiale au préalable.
contrattitudinel incitant à produire des pensées défavorables
pro-attitudinel incitant à produire des pensées favorables.
plus grandes activités EMG des muscles du visage quand c'est pro-attitudinal et moins grande activité de ces mêmes muscles lorsqu'ils sont face à un message contrattitudinel.
place la pensée au centre du processus de persuasion et fournit des méthodes des aspects cognitifs des attitudes
inconvénients
elle suppose que tous le monde vont traiter le message attentivement, dans le détail, de manière systématique (traitement approfondie) ce qui n'est pas forcément le cas.
elle n'apporte pas de réponses sur comment le message influence les gens. C'est pourquoi d'autres modèles ont été proposés par la suite.