D'ailleurs, depuis la fin des guerres des années 1990, l'appellation de cette langue, anciennement dénommée "serbo-croate", n'est pas sans poser problème. Pour des raisons politiques, chaque pays désigne désormais celle-ci, pourtant presque similaire, par une dénomination spécifique. Les Croates parlent donc désormais le croate, les Bosniens le bosniaque, les Serbes le serbe, le Monténégro le monténégrin. Chaque pays cherche à nationaliser un parler, pourtant commun et compréhensible par tous dans toute la sphère ex-yougoslave, en introduisant de nouveaux termes, voire de nouvelles lettres pour mieux transcrire les prononciations locales.