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Cellulites - Coggle Diagram
Cellulites
Selon la forme
Cellulite chronique
Forme communes
Clinique
• Début de la cellulite circonscrite chronique est généralement précédé de signes dentaires, peut aussi succéder à un ou plusieurs épisodes inflammatoires aigus
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• La palpation indolore fait retrouver en regard de la dent causale un nodule en saillie sous la peau qui est arrondie.
• la muqueuse gingivale en regard de celle ci est érythémateuse, douloureuse et tuméfiée
Evolutions
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• Le réchauffement ou poussée infectieuse : constitue le passage de la phase chronique à la phase aigue. Survient à tout moment. Plusieurs facteurs à l’origine : un traumatisme local ou le réveil du foyer infectieux lors d’une augmentation de la virulence microbienne ou lors de faiblesse de l’état général.
Tuméfaction douloureuse, associée à un trismus.
• La fistulation : forme d’évolution la + fréquente, apparition au bout de quelques jours. Aucune disparition sans un traitement étiologique adéquat. Une fistule peut apparaître sans signe notable d’accompagnement. L’injection d’un produit radio-opaque permet d’objectiver ce trajet : fistulographie.
• L’ostéite corticale : la persistance d’un foyer au contact d’une table maxillaire augmente le risque de contamination osseuse par continuité. L’ostéite corticale se rencontre donc fréquemment dans les cellulites chroniques. Touche surtout l’os mandibulaire, reste limitée et peut aboutir à la formation d’un séquestre lamellaire.
Formes spéciales
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Cellulite ligneuse
Clinique
• Très rare, elle est caractérisée par une installation lente progressive mais très expansive
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Cellulite aigues
Séreuse circonscrite
Clinique
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• Survenant après l’épisode d’algie dentaire ou débutant avec lui, apparition tuméfaction, comblant les sillons, recouverte d’une peau tendue, lisse, rosée et chaude.
• Œdème +/- volumineux, maximal autour de la dent causale.
• Palpation, peu douloureuse ne décèle aucune fluctuation,
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Suppuré circonscrite
Clinique
• Température entre 38,5 et 39 °C accompagnée par asthénie, insomnie, pâleur, parfois céphalées et courbatures
• Tuméfaction assez bien limitée au niveau de la peau,
• Revêtements cutanés sont tendus, luisants et rouges
• Augmentation de la température locale, palpation douloureuse.
• La tuméfaction est indissociable du plan cutané et fait corps avec les plans sus et sous jacents. Elle traduit une suppuration profonde.
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• La douleur devient continue, lancinante avec des irradiations diverses. Rebelle aux antalgiques, elle entraine l’insomnie.
• La tuméfaction gène l’alimentation et les mouvements de la langue. La déglutition est redoutée car elle augmente les algies. L’haleine est fétide et la salivation importante. Le trismus est d’autant plus marqué que la dent est postérieure.
Evolutions
• La guérison : observée lorsqu’on associe au ttt étiologique une antibiothérapie et un drainage de la collection.
• La fistulation spontanée : elle amène un soulagement relatif. Elle se fait vers la muqueuse ou vers la peau. Les symptômes tendent à disparaître simulant la guérison, l’affection peut passer à la chronicité ou diffuser dans le tissu cellulaire des régions voisines.
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Gangréneuse
• Elles sont rares, il s’agit d’une forme particulière de cellulite à germes anaérobies entrainant une production de gaz et une nécrose tissulaire extensive.
• L’installation de celle-ci se fait secondairement au développement d’un abcès « banal ». Il s’agit initialement d’une cellulite circonscrite classique qui évolue vers l’abcédation.
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Cet abcès n’est pas ou est mal drainé (le traitement causal est insuffisant) ce qui va alors favoriser son extension.
• L’examen clinique est primordial et la palpation va être caractérisée par un « crépitement parenchémique neigeux », due au phénomène gazeux.
• La prise en charge de la cellulite gangréneuse doit être réalisée en milieu hospitalier, en urgence, de façon à assurer un drainage complet de l’abcès sous antibiothérapie par voie intraveineuse.
Clinique
• Les signes généraux associés sont nombreux et sont aggravés par rapport à auparavant avec une fièvre conséquente 39 – 40 °C, une pâleur et une asthénie très marquée.
Selon la localisation
Maxillaire
Canines
Evolution vestibulaire
En raison de la longueur de la racine, l’œdème comble la fosse canine et le sillon naso génien. L’oedème de la région sous-palpébrale est fréquent et peut être associée à la fermeture de l’œil.
L’infection diffuse rarement dans les fosses nasales
1e Prémolaires
Evolution palatine
Cliniquement il se forme un abcès palatin sous périosté. Ne pouvant diffuser aisément cette forme est décrite comme très douloureuse.
Les rapports intimes entre les racines palatines et le sinus maxillaire peuvent parfois entrainer des signes de sinusites associées à la cellulite d’origine dentaire.
Incisives centrales
Evolution vestibulaire
Cellulite labiale supérieure
Cellulite sous narinaire
Molaires
Evolution palatine
Cliniquement il se forme un abcès palatin sous périosté. Ne pouvant diffuser aisément cette forme est décrite comme très douloureuse.
Les rapports intimes entre les racines palatines et le sinus maxillaire peuvent parfois entrainer des signes de sinusites associées à la cellulite d’origine dentaire.
Evolution vestibulaire
Cellulite vestibulaire supérieure
Lorsque les apex de ces dents sont situés sous l’insertion supérieure du buccinateur, ce dernier devient un véritable rempart à la diffusion de l’infection . Le vestibule en regarde de la dent causale apparaît rouge.
Cellulite génienne haute
Lorsque les apex de ces dents sont situés au-dessus de l’insertion du muscle buccinateur, l’infection évolue alors vers le tissu cellulaire sous cutané. Elle vient soulever la muqueuse jugale.
Cette cellulite à tendance à évoluer vers le bas et à se superposer à la forme génienne basse. Sans traitement, l’infection peut migrer soit vers la loge sous mandibulaire soit vers la loge ptérygo-maxillaire
Incisives latérales
Evolution palatine
Cliniquement il se forme un abcès palatin sous périosté. Ne pouvant diffuser aisément cette forme est décrite comme très douloureuse.
Les rapports intimes entre les racines palatines et le sinus maxillaire peuvent parfois entrainer des signes de sinusites associées à la cellulite d’origine dentaire.
Evolution vestibulaire
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Il est rare que les apex de ces dents se trouvent à proximité de la table vestibulaire.
Cependant, dans certaines formes topographiques, la région naso-génienne peut être envahie.
Prémolaires
Evolution vestibulaires
Cellulite vestibulaire haute
Lorsque les apex de ces dents sont situés sous l’insertion supérieure du buccinateur, ce dernier devient un véritable rempart à la diffusion de l’infection. Le vestibule en regarde de la dent causale apparaît rouge.
Cellulite génienne haute
Lorsque les apex de ces dents sont situés au-dessus de l’insertion du muscle buccinateur, l’infection évolue alors vers le tissu cellulaire sous cutané. Elle vient soulever la muqueuse jugale.
Cette cellulite à tendance à évoluer vers le bas et à se superposer à la forme génienne basse. Sans traitement, l’infection peut migrer soit vers la loge sous mandibulaire soit vers la loge ptérygo-maxillaire
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Mandibulaire
Prémolaires
Cellulite génienne basse
Clinique
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• La tuméfaction adhère à l’os, on ne la mobilisera pas.
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• Le vestibule de la dent causal est souvent comblé par un bourrelet qui est dur et douloureux, ce qui permettra d’identifier la dent causale.
• Le plancher buccal et la table interne de la mandibule sont indemnes du fait que c’est une évolution vestibulaire.
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La 1ère prémolaire mandibulaire est en général plu proche de la table externe donc plus grande fréquence d’infection vestibulaire. Les signes cliniques et fonctionnels seront semblables aux infections du gros incisivo-canin vu précédemment. Par contre la 2ème prémolaire est sensiblement à égale distance des tables externes et internes donc une fréquence égale des infections vestibulaires et linguales.
Cellulite sus-mylo-hyoïdienne ou sublinguale
Evolution
au bout de plusieurs jours, sans antibiotiques ou sans gestes, l’état du patient va se dégrader avec des insomnies. On aura une diffusion a tous les étages linguaux en l’absence de barrière anatomique (diffusion très rapide sur tout le plancher buccal.
Diagnostic différentiel
• lithiase de la glande sublinguale,
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Clinique
• tuméfaction qui sera rouge,
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• La langue est souvent repoussée du côté opposé à la cellulite en fonction du volume de la tuméfaction.
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• Les douleurs irradient vers l’angle mandibulaire, vers la branche mandibulaire ou vers l’oreille. Ça remonte très haut.
• On aura des signes fonctionnels comme dysphonie, dysphagie, trismus vraiment intense (difficile de faire ouvrir la bouche au patient) et des troubles de la déglutition. Ce sont des signes de gravité.
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2e Molaires
Cellulite sous-mylohyoïdienne ou sous mandibulaure
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Clinique
• tuméfaction qui sera adhérente au rebord basilaire de la mandibule et à la partie inférieure de la table interne mandibulaire au niveau de la glande submandibulaire.
• Le vestibule sera libre, on aura une cellulite à évolution linguale.
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• une dysphagie, un trismus important qui gêne à l’alimentation
• à l’examen clinique, on n’arrivera quasiment pas à faire ouvrir la bouche à notre patient.
Evolution
en l’absence de TTT, on peut avoir une fistulisation à la peau (le plus favorable), on peut avoir une migration de la collection en direction de la loge sublinguale, une migration en direction sous-mentale et une migration en direction du cou et des espaces péri-pharyngés (la forme la plus grave).
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Incisivo-canin
Cellulite labiale inférieure et mentonnière
Evolutions
• fistulisation mentonnière ou sous mentale,
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• une migration de la collection vers la loge sous-maxillaire par le ventre antérieur du digastrique (culture G).
Diagnostic différentiel
• une folliculite suppurée de forme mentonnière, bien distinguer des
• lésions tumorales par exemple des glandes salivaires accessoires, aussi à distinguer
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Dents de sagesses
Evolution vestibulaire
Cellulite temporale
Evolution
on aura souvent une fistulisation sous la peau, en-dessous du zygoma
Clinique
• Infection diffuse en arrière et en dehors de la DDS inférieure, rare.
•La collection chemine le long des insertions basses du muscle temporal, au niveau du triangle rétro-molaire. Ça envahit la loge temporale.
• Les premiers signes sont des douleurs temporo-pariétales qui correspond à la zone de la cellulite associées à un trismus serré.
Abcès migratuer buccino-maxillaire de Chompret-l'Hirondel
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Clinique
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• Le point de départ de la collection se situe au niveau du sac péricoronaire de la DDS. Le pus glisse alors le long de la face externe du corps de la mandibule au niveau de l’insertion du muscle buccinateur et vient se collecter en regard des PM (forme de massue).
• Le capuchon muqueux de la dent de sagesse est constamment rouge, douloureux au moindre contact avec la sonde ou le doigt.
• Généralement on a une altération de l’état général du patient, avec une pâleur, une hyperthermie et une asthénie.
• Le signe pathognomonique qui élimine tout diagnostic différentiel va être la pression digitale sur la partie la plus superficielle qui laisse sourdre quelques gouttes de pus sous le capuchon muqueux
Cellulite massétérine
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Forme rare, tendance à diffuser en arrière et en dehors de la DDS inf.
Clinique
• tuméfaction délimitée par le muscle masseter en dehors et le ramus mandibulaire en dedans. Elle va du bord inférieur de l’arcade zygomatique en haut jusqu’à l’angle mandibulaire vers le bas, c’est une cellulite très étendue.
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Evolution linguale
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La cellulite ptérygo-mandibulaire d'ESCAT
Clinique
• Intéresse l’espace situé entre le ptérygoïdien médial en dedans et la branche mandibulaire en dehors.
• Les signes cliniques (douleurs, trismus) sont particulièrement marqués.
Evolution
L’évolution peut se faire soit vers la commissure maxillo-mandibulaire et la région para-amygdalienne, soit vers la région temporale.
Cellulite sous-mylohyoïdienne ou sous mandibulaire
Clinique
• tuméfaction qui sera adhérente au rebord basilaire de la mandibule et à la partie inférieure de la table interne mandibulaire au niveau de la glande submandibulaire.
• Le vestibule sera libre, on aura une cellulite à évolution linguale.
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• une dysphagie, un trismus important qui gêne à l’alimentation et
• à l’examen clinique, on n’arrivera quasiment pas à faire ouvrir la bouche à notre patient.
Evolution
En l’absence de TTT, on peut avoir une fistulisation à la peau (le plus favorable), on peut avoir une migration de la collection en direction de la loge sublinguale, une migration en direction sous-mentale et une migration en direction du cou et des espaces péri-pharyngés (la forme la plus grave).
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1e Molaires
Cellulite sus-mylohyoïdienne ou subinguale
Evolution
Au bout de plusieurs jours, sans antibiotiques ou sans gestes, l’état du patient va se dégrader avec des insomnies. On aura une diffusion a tous les étages linguaux en l’absence de barrière anatomique (diffusion très rapide sur tout le plancher buccal.
Diagnostic différentiel
• lithiase de la glande sublinguale,
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Clinique
• tuméfaction qui sera rouge,
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• La langue est souvent repoussée du côté opposé à la cellulite en fonction du volume de la tuméfaction
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• Les douleurs irradient vers l’angle mandibulaire, vers la branche mandibulaire ou vers l’oreille. Ça remonte très haut
• On aura des signes fonctionnels comme dysphonie, dysphagie, trismus vraiment intense (difficile de faire ouvrir la bouche au patient) et des troubles de la déglutition. Ce sont des signes de gravité
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Les cellulites sont des infections des espaces cellulo-graisseux de la tête et du cou, propagées à partir d’une inoculation septique.
Ces cellulites peuvent être à l’origine de complications graves mettant parfois en jeu le pronostic vital.