A la mort du prophète, en 632, se pose la question de sa succession. Les premiers califes sont désignés parmi ses proches. Le quatrième d'entre eux, Ali, son cousin et gendre, est assassiné lors d'une révolte fomentée à son encontre. La chi'a, le parti d'Ali, défend alors les droits de ses descendants contre les califes officiels, les sunnites, c'est-à-dire ceux qui suivent la tradition. Le martyre d'Hussein, fils d'Ali, lors de la bataille de Kerbala en 682 consacre la rupture définitive.