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Pesticides cancer prostate - Coggle Diagram
Pesticides cancer prostate
Chlordecone et cancer de la prostate
Cancer de la prostate aux antilles
Le cancer de la prostate est la pathologie tumorale non-cutanée la plus fréquente aux Antilles chez l’homme et tous sexes confondus
Au antilles
Le taux d’incidence est de 173 et de 164 pour 100 000 personnes-années* en Guadeloupe et en Martinique respectivement, correspondant à approximativement 500 cas annuels par département.
Le taux de mortalité est de ~ 25 pour 100 000 personnes-années*, en Guadeloupe et en Martinique, soit environ 100 décès par an et par département. Il est la première cause de décès par cancer chez l’homme.
Facteurs de risque de survenue du cancer de la prostate
D’autres facteures de risque sont suspectés
Facteures nutritionnels, apports énergeétiques ,pesticide...
L’incidence du cancer de la prostate dans une. population dépends de :
La prevalance des facteures de risque confirmés ou suspectés ,mais aussi de la pyramide des âges,du niveau socio-conomique , de l’accès aux soins, des politiques de depistage...
Les seules facteur de risque de survenue du cancer de la prostate bien identifiés sont
Les origines ethno-géographiques:
L’âge: l’incidence augmente de manière notoire entre la 5ème et 6ème décade de vie
Ascendance africaine > caucasienne (Nord Europe et anglo-saxons) > caucasienne (Sud Europe) > asiatique
La présence d’antécédents familiaux de cancer de la prostate: père, frères)
Cancer de la prostate en France hexagonale
Le cancer de la prostate est la pathologie tumorale non cutanée la plus féquente dans les pays développés chez [l’homme.]
En france hexagonale
Avec un taux d’incidence de 81,5 pour 100 000 personnes-années
soit environ
*50000 nouveaux cas par an
, le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l’homme.
Le taux de mortalité est de 7,9 pour 100 000 personnes-années
, soit environ
8 000 décès par an
*
. Il est la troisième cause de décès par cancer chez l’homme.
Le chlordécone peut -il être cancérigène pour la prostate?
Les rongeurs sont des mauvais modèles pour la cancérogénèse prostatique et seulesdes études épidémiologiques peuvent répondre à la. question .
Le cancer de la prostate est une tumeur hormono§dépendante et le chlordécone possède des propriété hormonales ,notament oestrgéniques.
L’hypothèse d’un lien entre exposition au chlordécone et cancer de la prostate est plausible de par:
Le potentiel
cancérigène
du chlordécone
Les propriétés
hormonales
du chlordécone
Est-ce que le chlordécone est cancérigène?
Le potentiel cancérigène du chlordécone a été mis en évidence pour la première fois en 1961 au cours d’études toxicologiques nécessaires à la mise sur le marché aux USA et confirmé en 1976 par des études conduites par le National Cancer Institute aux USA:
Lésions tumorales hépatiques chez les rongeurs (rats, souris)
Sur la base de ces travaux, le Centre International de Recherche sur le Cancer (OMS) a considéré en 1979 qu’en « absence de données adéquates chez l'Homme, il est raisonnable de considérer le chlordécone comme s'il présentait un risque cancérogène pour l'Homme »: Cancérigène possible pour l’Homme
En 1989 de new travaux expérimentaux ont monté que le chlordécone agit comme promoteur tumoral
Conclusion 2
Quelle plausibilité biologique ?
PLusieurs mécanismes biologiques peuvent être évoqués concernat le chlordécone:
Activateur des voies œstrogéniques génomiques:
Agoniste de ERa: favorise la prolifération cellulaire
Antagoniste de ERb: inhibe le contrôle de la prolifération cellulaire
Activateur des voies œstrogéniques non-génomiques (Récepteur transmembranaire GPR30)
Favorise la prolifération des cellules endothéliales et la vascularisation des tumeurs prostatiques (via ERa)
Augmente l’expression des récepteurs intervenants dans la signalisation du microenvironnement tumoral prostatique (Chimiokines CXCR4 et protéine d’adhésion VCAM-1)
Favorise la prolifération cellulaire et la croissance tumorale en augmentant l’activité de l’ornithine décarboxylase (production de polyamines) et de la protéine kinase C
Conclusion
A un risque accrue survenue du cancer de la prostate avec une relation dose-effet.
Cet excès de risque est plus élevé chez les patients ayant une maladie agressive au diagnostic, chez ceux ayant des antécédents familiaux de cancer de la prostate et chez ceux ayant des allèles variants de la chlordécone réductase associés à un moindre capacité d’élimination du chlordécone.
La fraction attribuable au chlordécone est estimée à 10 % aux maximum.
A risque accru de recidive biochimique de cancer de la prostate après taritement par prostatectomie radicale , avec une relation dose à effet .
Cette association est maintenue apès prise en compte d’autres polluants persistants et dans des analyses de sensibilité après exclusion des formes agressives (ISUP > _3, pT3 ou N+, marges chirurgicales positives).
Conclusion 3
Conclusions de l’expertise collective Inserm *
Une analyse détaillée a été réalisée sur l’ensemble des données épidémiologiques, toxicologiques et mécanistique existantes sur le chlordécones ainsi que ses relation avec es mécanismes de la cancérogénese notamment prostatique
Les données existantes souiennent le rôle du chlordéconne comme promoteur tumoral et sa capscité à intervenir dans les processus qui favorisent le deeloppement tumoral.
Cela rend biologiquement plausible les association observées entre les chlordécone et le cancer de la prostate
« ... à la lumiere des données existants à ce jour , il apparait. que la crelation causale entre l’exposition au chlordécone et le risque de survenue du cancer de la prostate est vraisemblable »