Wiener est animé par un pessimisme historique (lié à la guerre), il craint que nos sociétés retournent au chaos (à l'entropie). Selon lui, c'est en communiquant mieux que les hommes peuvent combattre l'entropie. La cybernétique est, pour lui, ce que Philippe Breton appelle l' « utopie de la communication ».
Dans sa thèse, Wiener montre que le fonctionnement de l'individu et l'opération de certaines machines de communication sont « exactement parallèles dans leurs efforts identiques pour contrôler l'entropie par l'intermédiaire de la rétroaction » (Wiener, 451).