Il faut renoncer à une conception réductrice, selon laquelle une civilisation, ou une culture, arabe, ayant pris naissance en Arabie, se serait ensuite répandue sur un vaste territoire sans qu'elle ne connaisse de substantielles transformations. Néanmoins, la langue et ce que l'on peut nommer un sentiment d'arabité sont incontestablement des facteurs qui alimentent un sentiment d'appartenir à un ensemble commun.