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Le climat comme enjeu de politique internationale - Coggle Diagram
Le climat comme enjeu de politique internationale
Des enjeux géopolitiques considérables
Ces déséquilibres doivent être pris en compte dans la coopération internationale et dépasse la seule question des émissions de gaz à effet de serre.
Le changement climatique ne peut plus être considéré comme un objet distinct des politiques et du gouvernement du monde.
Tous les pays ne sont pas égaux face à la question du changement climatique : certains contribuent plus que d'autres ; d'autres subiront plus lourdement les impacts ; certains sont davantage dépendants des énergies fossiles : d'autres pourraient être affectés par des mouvements de populations liés à des dégradations de leur environnement immédiat.
Mise en place des mécanismes de coopération internationale
En 1992, a été signé la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique dans le cadre du sommet de la Terre à Rio
En 1997, a été conclu le protocole de Kyoto, qui imposait pour la première fois aux pays industrialisés des limites à leurs émissions de gaz à effet de serre.
La création du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) en 1988 a imposé la question du changement climatique dans l'agenda politique international.
Mise en oeuvre de l'Accord de Paris, signé en 2015 à la COP21
Les mobilisations des jeunes, emmenés par Greta Thunberg en 2018, ont définitivement fait entrer le climat de plain-pied dans le débat démocratique.
La question du changement climatique est une question politique
Mais le changement climatique, en réalité, est surtout un problème politique qui touche à l'équilibre des forces et des pouvoirs, aux modèles de développement, à nos modes de production et de consommation.
Il touche aussi à des questions de migrations, de sécurité ou de santé publique, et plus largement lié à des enjeux de justice et d'équité.
Est souvent réduite à sa dimension environnementale, et aux efforts qui doivent être entrepris par chacun pour réduire sa consommation d'énergies fossiles.
Historique de la conscientisation du phénomène de l'effet de serre
Les premières mesures de la concentration des gaz à effet de serre datent des années 1950.
Dès 1977, un comité scientifique a informé l'administration Carter que le taux de concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère aurait doublé d'ici 2035, par rapport à son niveau préindustriel. Sous l'impulsion de Jimmy Carter, le Congrès américain a commandé un rapport officiel à l'Académie des sciences (NSA), "Changing Climate" qui a été ignoré par l'administration Reagan
Le phénomène de l'effet de serre a été décrit par le mathématicien et physicien Joseph Fourier en 1827, avant que le physicien irlandais John Tyndall puis le chimiste suédois Svante Arrhenius n'établissent que les émissions de dioxyde de carbone étaient l'un des facteurs-clefs à l'origine du phénomène.
Nécessité d'une coopération internationale
Les impacts sont ressentis à l'échelle mondiale, sans que les impacts subis par chacun des pays ne correspondent aucunement à leurs émissions respectives : ainsi les pays les plus touchés sont généralement les pays qui sont les moindres émetteurs de gaz à effet de serre.
Le changement climatique représente un échec du marché, en effet le prix du carbone, aujourd'hui, ne reflète pas son coût. Le prix du litre d'essence à la pompe ne tient pas en compte des dommages qui résultent de la consommation excessive d'énergies fossiles.
L'action d'un seul pays est vaine si les autres n'agissent pas de manière similaire. Les émissions de gaz à effet de serre produisent les mêmes effets, qu'elles proviennent de Paris, de Riad ou de Pékin.
Cet échec du marché rend nécessaire la mise en place de mécanismes de gouvernance du climat.