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La violence en santé : définitions selon les disciplines et les auteurs,…

- - - - Les réponses à la violence
        
        La formation du personnel
        
        formation sur le thème de la gestion du stress, l'approche de patients agressifs, formation aux gestes d'auto défense
        
        Les structures de soins
        
        Mise en place de club thérapeutique, de réunion clinique. La rédaction d'un guide pratique d'évaluation des risques de violence et des conduites à adopter destiné aux professionnels de santé.
        
        "Pour prévenir ces violences au travail, l’étude préconise le recrutement de médecins de travail dans les hôpitaux, la formation préventive des personnels, l’amélioration de l’organisation et des conditions de travail des soignants et la mise en place de cellules d’écoute et de lutte contre les risques psychosociaux dans les hôpitaux"
        
        La reconnaissance des professionnels par leur direction
        
        Mise en place de groupe de travail autour de la violence
        
        assurer un soutien psychologique au victimes de violences, soutenir et accompagner les victimes dans leurs démarches.
        
        Le rôle des équipes
        
        "le rôle de la cohérence d’un projet de soin, élaboré par une équipe soudée, dans la prévention des incidents violents", la cohésion d'équipe est très importante face aux événements violents
        
        Le temps de transmission orale a un rôle primordial pour apporter des informations précises au patient
        
        Les professionnels doivent apprendre à prendre du recul face aux épisodes violents
        
        Les réponses face aux patients
        
        Il est nécessaire de maintenir la relation avec un patient agressif, au préalable il faut demander le consentement du patient avant les soins et pendant ceux-ci donner des explications tout en respectant sa dignité.
        
        Après les visites, il faut rassurer le patient, et également la nuit le patient peut être plus enclin à la violence
      - Facteurs psychopathologiques
        
        Le diagnostic de schizophrénie, la consommation de substances (drogues ou alcool)
      - Les conditions de travail
        
        Le travail de nuit et les weeks end, les services d'urgences, gériatrie et psychiatrie, les contraintes de temps dépassement des heures de travail), les absences au travail, les congés congés longue durée, la détérioration du climat relationnel, l'ancienneté, sentiment d'insécurité, identité de soignant fragilisée à la rencontre du patient, l'insuffisance des effectifs, la pression temporelle, l'augmentation des rythmes et charges de travail, le management de la gestion des soins, la défaillance de l'encadrement.
      - Le milieu d'origine du patient
        
        Le sexe, les antécédents de violence pendant sa vie, précarité sociale et économique
      - Le comportement des soignants et médecins
        
        Une illusion de présence et de disponibilité du soignant, incertitude, mauvais accueil, mauvaise organisation des soins, manque d'anticipation, temps d'attente trop long, répartition des patients en secteurs, défaut de communication, mauvaise prise en charge, refus de prescriptions
      - Les locaux
        
        disposition des locaux, difficultés d'accès à l'hôpital (parking), taux de remplissage des services
      - Les causes sociétales
        
        L’augmentation de la violence de la société entraîne un accroissement du nombre de patients avec des blessures.
    - - La violence entraine les soignants dans des procédures judiciaires avec des plaintes déposées et pouvant mener jusqu'à la comparution immédiate avec peine de prison avec sursis pour la personne ayant provoqué ces violences.
    - - La violence entraîne des blessures somatiques avec parfois des incapacités temporaires de travail avec arrêt de travail, pouvant conduire jusqu'au décès.
    - - La violence provoque de graves conséquences psychologiques. Nous avons relevé les plus fréquentes : angoisse, souffrance, stress, colère, peur, anxiété, syndrome de stress post traumatique, culpabilité, honte, sentiment de frustration, déception.
    - - Les actes violents aboutissent à des déclarations d'accident de travail avec un absentéisme. Après un épisode violent, les soignants ont une intention accrue de quitter l'organisation. Les structures sont dans l'obligation de créer des postes d'agent de sécurité. Un coût humain sur le plan individuel et collectif. Une désorganisation institutionnelle.
    - - La violence provoque une désorganisation dans les soins, climat délétère dans le service abvec des délais délais d'attente allongés. La récurrence de la violence entraine une dégradation des conditions de travail qui influe sur la qualité des soins
    - - Les soignants qui ont été victime de violence présente une démotivation et une perte d'interêt pour leur travail. Il y a une difficultés pour les soignants d'apporter un travail de qualité, le travail est bâclé et incohérent, et les procédures ne sont plus respectées. Il y a un changement de comportement du soignant. Il va ressentir une détérioration de la qualité de vie au travail.
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  - - - Sciences sociales
        
        Sciences appliquées