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Sport et RSE, François (2012) nous a dressé un tableau résumant les…
Sport et RSE
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Les facteurs
Babiak et Wolfe (2009) ont permis l’identification de deux facteurs interne et externe de l’engagement des clubs professionnels pour la question de la RSE. Leur recherche a résulté que la prise en compte de la RSE émane à la fois d’une réponse institutionnelle visant la quête de légitimité et pour une visée stratégique compétitive pour obtenir des ressources.
François et Bayle (2014) ont révélé que les pouvoirs publics exercent une pression intense sur les clubs sportifs professionnels pour l’adoption des pratiques RSE.
Athanasopoulou (2011) juge que les principaux facteurs qui affectent l'activité de RSE comprennent la pression des ligues; sponsors; communauté locale et organisations mondiales; l'orientation vers l'accomplissement de leur devoir envers la société et la stratégie RSE de l'équipe.
Pour Chen & al (2015) la responsabilité légale des organisations sportives professionnelles renvoie à la soumission aux lois et règlements, la conformité aux normes internationales du travail, la protection de l'environnement, l’assurance et la sécurité des marchandises et services.
Les outils
Les documents officiels : la formalisation des documents qui relatent les activités RSE produites au sein de l’organisation est devenue très répandue, parmi les outils les plus usités « le bilan sociétal », cet outil dresse une configuration des impacts économiques, sociaux et environnementaux des activités de l’entreprise.
Les supports médiatiques : Parmi les outils souvent employés pour la médiatisation de la RSE, nous citons le site web, qui demeure un outil pertinent pour la communication et la diffusion des activités sociales réalisées par l’organisation sportive. Athanasopoulou et al (2011) stipule que la promotion de la RSE se fait essentiellement par le biais du : site web, des communiqués de presse, les journaux, et le bouche-à-oreille communications.
L'approche partenariale : l’encastrement du club professionnel au sein d’un réseau dense de partenaires (institutionnels, sociaux et économiques) lui incarne la capacité de jouer le rôle de médiateur de la vie socioéconomique.
Des structures organisationnelles : corresponds aux associations et aux fondations qui ont pour rôle la collecte des fonds et leur investissement dans des causes sociales, comme « Famille AJA » ; « Esprit sport pour l’ASVEL » ; « OL Fondation » ; « les fonds dedotation : solidaire , OM Attitude ».
Bénéfices de la RSE
Babiak et Wolfe (2006) ont souligné qu’en faisant de « bonnes choses » l’organisation sportive pourrait non seulement atténuer les critiques négatives causées par un comportement immoral, mais d'améliorer leur image et leur réputation.
Athanasopoulou et al (2011) mettent en exergue que le développement d’un profil social de l'équipe et du club génère une meilleure réputation à l’organisation, une extension de la base des spectateurs et un attrait aux sponsors plus facilement.
Walters et Chadwick (2009) dénotent que l’organisation sportive professionnelle si elle exerce des activités de citoyenneté peut tirer des avantages stratégiques tels que : l'élimination des tensions communautaires et commerciales, gestion de la réputation, amélioration de l'image de marque et attirer de nouveaux partenariats commerciaux et social.
Filizöz et Fişne (2011) ajoutent que parmi les bénéfices générés : l'amélioration du rendement financier, le développement de la loyauté des supporters, un avantage concurrentiel, la reconnaissance, l'amélioration des relations avec la société.
Difficultés
Walters et Tacon (2011) jugent que les principaux problèmes en terme de RSE sont : la mise en œuvre, la communication, l'engagement des parties prenantes, et le manque d'initiative dans l'environnement.
François et Bayle (2014) stipulent que l’évaluation des pratiques sociales se limite souvent à l’étude des rapports et des documents diffusés sur les sites web des clubs ou des entrevues effectuées avec les responsables de l’organisation sportive.
François (2012) avance que l’absence d’une stratégie sociale formalisée au sein des clubs sportifs professionnels est due à deux facteurs : l'incapacité des dirigeants à assimiler le concept de la RSE et la construction juridique des clubs.
François (2012) nous a dressé un tableau résumant les différents parties prenantes des clubs sportifs professionnels. Ces derniers travaillent avec différentes catégories de parties prenantes : social, institutionnelle et économique
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