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Produire et Diffuser des Connaissances - Coggle Diagram

- - - - aujourd'hui, schéma n'a presque pas changé. à l'échelle du monde, avec e.g. Internet, un outil qui se développe à partir de pôle de puissance mais est pas ou peu accessible dans certaines régions du monde (zones blanches) à cause réseau insuffisant —> fractures numériques.
      - corrélation niveau dev. du territoire / qualité de l'accès à la connaissance. e.g. XVIII, FR —> diffusion de la connaissance par de la capitale et des grands centres pour aller vers des territoires plus enclavés (périphéries) grâce au réseau des routes royales, sur lesquelles se déplacent colporteurs et malle poste.
        
        pays développés : importante diffusion et prod. des connaissances. La population est alphabétisée et instruite, et bénéficie d'administrations performantes. Recherches souvent liées aux unis. (e.g. MIT), ou de centres qui dépendent de l'État (e.g. CNRS) ou d'une grande entreprise / fondation. Les connaissances sont aussi vulgarisés par les programmes scolaires et les médias.
        
        pays émergents : demeurent en general en retrait de la diffusion des connaissances car le taux d'alphabétisation, surtout des femmes, reste insuffisant. CPDT, certaines métropoles vont s'affirmer dans le domaine de l'innovation technologique. e.g. Shanghai, une ZES et qui rassemble donc des grandes universités et des centres de recherche profitant des transferts de technologies venant des pays développés.
    - - catégories sociales aisées, et souvent urbaines ont un meilleur accès aux connaissances (davantage diplômés, peuvent payer pour Internet ou achat de livres, etc.) VS. catégories sociales plus pauvres, populaires, en périphéries n'ont pas tous les outils.
      - inégalités liées au genre. Dans certaines regions du monde, passé ou present —> déséquilibre des taux d'alphabétisation entre femmes et hommes, et stéréotypes poussent à reserver l'éducation aux hommes dans les fonctions dirigeantes ou scientifiques.
- - - - 1895, physicien allemand Wilhelm Röntgen découvre les rayons X, capables de révéler la réalité photographique des os humains. L'origine de ces rayons reste inconnue jusqu'à que le physicien français Henri Becquerel découvre que l'uranium émet des rayonnements continuels et invisibles —> point de départ de travaux de recherches d'une fécondité exceptionnelle au sein de la communauté scientifique mondiale.
      - 1897, physicienne polonaise, Marie Curie (née Maria Sklodowska) consacre sa thèse aux rayons mis au jour par Becquerel. Avec son mari, Pierre Curie, démontre l'existence de deux éléments radioactifs alors inconnus, le radium et le polonium. 1903, les 3 chercheurs obtiennent le Prix Nobel de Physique pour leurs recherches communes sur le phénomène de radiation. 1911, Marie Curie obtient à nouveau le Prix Nobel de Physique travaux qui ont permis l'avancement dans la recherche de ces nouveaux éléments.
      - l'anglais Ernest Rutherford et l'allemand Hans Geiger explorent la structure de l'atome. 1934, Irène Joliot-Curie et son mari Frédéric découvrent la radioactivité artificielle, c'est-à-dire la possibilité de créer des éléments chimiques aux atomes instables. 1938, des physiciens allemands découvrent la fission du noyau d'uranium; F. Joliot-Curie et ses collègues du Collège France en évidence ľémission de neutrons secondaires à la base de la production d'énergie atomique.
    - - les travaux de Pierre et Marie Curie s'inscrivent dans une démarche de collaboration internationale réelle. 1905, P. Curie fait état d'une multiplication du nombre de chercheurs qui s'engagent dans la voie la radioactivité. 1911, M. Curie se rend au premier congrès Solvay où elle rencontre tous les grands physiciens et chimistes de son temps, venus de toute l'Europe et de l'Amérique du Nord. Elle est la seule femme sur la photographie.
      - Pierre et Marie Curie refusent de breveter leurs découvertes et n'hésitent pas à communiquer tous les détails de leurs expériences dans des revues spécialisées. Il s'agit pour eux de faire avancer la science et non d'en tirer des avantages économiques. Pour Marie Curie : "le radium ne doit enrichir personne. C'est un élément. Il appartient à tout le monde”. Ces découvertes sont majeures et couvertes par la presse à grand tirage de l'époque.
    - - 1920s, les applications des découvertes des Curies sont essentiellement médicales et curatives. On attribue, dans le sillage des Curie, des propriétés thérapeutiques à la radioactivité naturelle —> réduire les tumeurs et de combattre les maladies nerveuses. Des médicaments sont d'ailleurs préparés avec de petites doses de radium (e.g. la crème ou les poudres de beauté Tho-Radia). La mort de Marie Curie (1934) jette la suspicion sur le radium et l'on arrête progressivement de s'en servir en médecine.
      - WWI, Marie Curie participe à l'organisation du service radiologique des armées. 1920, la fondation Curie permet le développement de l'utilisation des radiations pour la lutte contre le cancer et les premiers traitements par radiothérapie. Pierre et Marie Curie incarnent l'âge d'or de la recherche française sur la radioactivité. Hommage suprême de la nation, leurs dépouilles entrent au Panthéon en 1995. Marie Curie apparaît comme une pionnière: première femme professeur à la Sorbonne, première scientifique deux fois nobelisée, elle a inspiré des générations de chercheurs dans le monde entier.
      - 1930s, on se rend compte du formidable potentiel énergétique de l'atome et de la radioactivité —> en maîtrisant la fission de l'atome, on peut obtenir ainsi une énergie puissante, abondante et bon marché. Fin 1930s, l'optimisme et la foi absolue en la radioactivité ont fait place à des craintes et des angoisses. La radioactivité artificielle peut déclencher une réaction en chaîne, à travers le mécanisme de la fission nucléaire —> explosion peut ainsi se produire, qui, comme le dit Irène Joliot-Curie, ressemble à l'explosion d'une étoile. Les recherches sur la radioactivité deviennent largement un enjeu militaire. La réalisation du projet Manhattan atteste de cette réorientation militaire des recherches, en matière de radioactivité.