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restitution des biens culturels - Coggle Diagram

- - - - revoir le statut juridique de ces biens en prenant en compte leur valeur immatérielle vers leur "autonomisation"
- - - - Didier Rykner, journaliste et historien de l'art "impossible de « séparer l’histoire de l’art de la protection des objets qu’elle étudie", les pays africains sont encore instables politiquement et ne peuvent garantir la conservation e l’exposition des oeuvres dans des conditions adéquates, valeur « scientifique» des biens primordiale pour l’histoire de l’art et la recherche
      - James Cuno, historien de l'art : conserver pour exposer, "musée encyclopédique comme un moyen de développer la culture
        humaniste, et ce, en présentant des oeuvres et des objets sur le même pied d’égalité" , associer ces oeuvres à une identité nationale est “un abus inepte intellectuellement et
        dangereux politiquement”, Aucun pays n’aurait une plus grande légitimité à avoir et posséder un objet
        plus qu’un autre.
    - - L’universalité des biens culturels en question
        
        Morgan Jouvenet, chercheur au CNRS, s'interroge sur la légitimité des musées occidentaux à posséder oeuvres
        
        Marie-Cécile Zinsou, présidente de la fondation Zinsou, une fondation privée
        dédiée à l’art africain : "on dit qu'elles sont universelles mais cette universalité est uniquement destinée à l'Europe et aux Etats-Unis"
        
        Jean Loup Amselle, anthropologue et ethnologue français questionne
        notamment la notion même d’oeuvre d’art : processus de ré-ethnicisation : l'exposition de ces biens les fait passé de "oeuvre de l'art" à "oeuvre d'art". En réexposant les objets dans les musées d'origine, on se calque sur un modèle qui leur a été imposé par ailleurs.
- - - - Fodé Syllal, artiste africain, président de l’association
        Art(sans)frique : « fosses vitales »; Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire et la Fondation TAPA
    - - et Clément Etienne (chercheur sur la dimension juridique de la restitution)
        
        Pernille Askerud (chercheuse universitaire danoise sur des projets culturels pour l’UNESCO)
        
        positions du Conseil international des monuments et des sites, Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels, ICOM, Institut statistique de l’UNESCO,