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HISTOIRE DE LA PÉDAGOGIE - Coggle Diagram
HISTOIRE DE LA PÉDAGOGIE
I - L'émergence de l'"éducation nouvelle"
Les principaux pédagogues
Freinet
(1896 - 1966)
Montessori
(1870 - 1952)
Neill
(1883 - 1973)
Korczak
(1878 - 1942)
Oury
(1920 - 1998)
Qu’appelle-t-on « éducation nouvelle » ?
Mouvement que l’on peut dater dans le temps
Les mouvements pédagogiques tiennent à ce qualificatif de nouveauté car cette nouveauté, pour eux, est toujours actuelle.
On retrouve des grands mouvements associé à cette nouvelle éducation : L’issem de Freinet, Montessori, et Oury
Pour les autres on ne trouve pas mouvement pédagogique associé aux autres pédagogues.
Un courant qui émerge à la fin du 19ème siècle et qui se construit essentiellement dans la 1ère moitié du 20ème siècle : se construit ne veut pas dire que ca ne continue pas, on a vraiment dans la première moitié du 20eme siècle la genèse de ce fondement de mouvement
1921
: création de la Ligue internationale pour l’éducation nouvelle
Des figures marquantes :
Célestin Freinet, Maria Montessori, John Dewey, Alexander Neill, Janusz Korczak, Paulo Freire, etc.
Des idées principales (selon Meirieu)
L’enfant apprend en faisant ➔ idée très forte qui a été théorisé
Le
« en faisant »
c’est le fait que l’enfant soit actif dans le processus éducatif
Les enfants doivent être mobilisés sur de vrais projets d’envergure, à l’image de ce qui existe dans la « vrai vie ».
L’éducation est censée
préparer les élèves à la vraie vie
, elle doit s’appuyer sur des situations vécues de la vraie vie.
Elle ne doit pas s’appuyer sur des objets artificiels.
Les savoirs se construisent à travers
l’expérience
et non à partir de l’arbitraire des programmes
Les règles et la discipline doivent émaner du collectif lui-même de manière à former de véritables citoyens
: finalement, les règles et les normes qui doivent venir régir les comportements habituels ne doivent pas être arbitraire mais doit être le fruit d’une construction collective, du collectif d’enfant et d’adulte du impliqué dans le collectif.
L’éducation doit se fonder sur la liberté et non la contrainte arbitraire
Notions clés de l'éducation nouvelle
Tout être humain est éducable
Le culte de la performance immédiate
: il ne faut pas opposer ces principes pédagogiques avec l’efficacité.
L’éducation se fait tout au long de la vie
L’école est centrée sur l’enfant, sur la personne éduquée
La relation pédagogique est primordiale et suppose respect et estime de soi
Le corps est considéré à travers l’activité, l’éducation physique et en tant qu’expression du sujet pensant
: l’éducation nouvelle s’oppose à l’idée qu’on ne s’adresserait qu’à l’esprit.
Le milieu « naturel » est privilégié
La créativité de chacun est encouragée, par l’émotion esthétique et les activités artistiques
La socialisation est basée sur la coopération entre pairs
: s’oppose à l’idée de compétition scolaire, on apprends et avance ensemble, l’échec c’est l’échec de tous
Le « lieu de vie » est éducatif, il faut considérer la matérialité des milieux de vie
La pédagogie trouve sa place et sa légitimité dans les sciences sociales et humaines
La pédagogie différenciée est favorisée
La prospective et la pédagogie du projet sont à l’honneur
Élaboration de « théories-pratiques »
Fait de perpétuellement
combiner ou faire discuter la théorie ou la pratique.
Ce n’est pas un ensemble de techniques mais pas non ⊕ un ensemble d’idées, c’est les 2.
Aller-retours permanents entre pratique et théorie
Formalisation d’outils, de démarches, de dispositifs
Utilisation de l’écrit pour formaliser et diffuser ces travaux
Ouvertures d’écoles qui incarnent ces travaux
Les conditions d’émergence du mouvement
Les valeurs humanistes héritées de la révolution française
: principe d’égalité qui se traduit par l’éducabilité. L’éducabilité est une traduction pédagogique du concept de l’égalité.
Période de la guerre mondiale : marque très fortement les esprits pédagogues : naissance de la conviction qu’
il est possible de conduire l’humanité à plus de fraternité à partir de l’éducation
L’évolution du regard porté sur l’enfance
: l’enfant n’est pas un adulte en miniature mais est porteurs de spécificités.
Les travaux en psychologie du développement :
fondements scientifiques aux intuitions initiales ➔ naissance d'un courant appelé la
pédopsychologie
II - L’ « éducation nouvelle » contre l’éducation traditionnelle ?
Idées de l’éducation traditionnelle, contre lesquelles s’inscrit l’éducation nouvelle
Magistrocentrisme
: centration sur l’enseignant : l’éducation nouvelle s’oppose à se concentrer sur l’acte enseignant
Didactisme
: centration excessive sur les savoirs et leur transmission : une idée d l’éducation qui consisterait à penser l’acte uniquement en lien avec l’enseignant
Rationalisme des programmes
: logique d’organisation des savoirs opposée au développement de l’enfant : des programmes scolaires qui conçu ĉ une quantité savoirs à apprendre toujours sans prendre en compte le développement de l’enfant
Autoritarisme
: exercice d’un pouvoir d’imposition : vision de l’autorité qui consiste à imposer un pouvoir uniquement pour contraindre autrui.
Conservatisme
: l’éducation consiste à inculquer le patrimoine, les normes dans lesquelles se fonde la vérité :
Les pédagogues s’opposent a ce conservatisme. Ils veulent du renouvellement.
La nature perçue comme négative
: éduquer, dans l’éducation traditionnelle, consiste à transmettre des savoirs, des normes, pour faire sortir l’individu de son état primitif de sauvagerie
Le développement de la forme scolaire
La
scolarisation
:
Mode de socialisation particulier
Émerge dès le 17ème siècle
Se développe
Apogée au début de 20ème siècle
vers un enseignement de masse.
Les caractéristiques de la forme scolaire
:
Un
temps spécifique pour apprendre
, séparé des autres pratiques sociales
La
présence de savoirs spécifiques
avec forte valorisation de la culture écrit
L'
importance des règles de l'apprentissage
de ces savoirs
Une
organisation rationnelle du temps
La
présence d'un contrat didactique
qui lie les formateurs et les formés
III - Qu’est-ce que la pédagogie ?
Pédagogie
: « toute activité déployée par une personne pour développer des apprentissages chez autrui »
La pédagogie n’est pas une science
. Cela signifie qu’il n’est pas possible de déterminer une loi pédagogique qui produirait les effets quelques soit les techniques de ses idées et de ses démarches
Pédagogue
: « le pédagogue est un praticien qui se préoccupe d’abord de l’efficacité de son action. Homme de terrain, il résout en permanence des problème concrets (...). La source principale de son « intuition pédagogique » reste l’action et l’expérimentation, dont il tire validation et expérimentation »
Le processus "enseigner"
Privilégie le lien entre le pôles « enseignant » et « savoir »
, faisant jouer à l'élève la place du « mort »
L'important c'est la nature des liens que l'enseignant entretien avec le savoir, l'apprentissage des élèves en découle naturellement
Le problème principal qui peut en résulter c'est que les élèves peuvent récuser la situation pédagogique en refusant d'y entrer, en chahutant ou en ne s'impliquant pas activement.
Le processus "apprendre"
Privilégie le lien entre les pôles « élève » et « savoir »
.
Le professeur, en se donnant la place du « mort »,
Le professeur n’est pas pour autant absent, il joue simplement un autre rôle, celui de préparateur et d'accompagnateur de la situation d'apprentissage. C'est donc un « mort efficace »
Le problème principal : l'enseignant peut se sentir dépossédé de son rôle et vouloir reprendre la main.
Le processus « former »
Le processus « former » est celui qui privilégie le lien entre les pôles « enseignant» et « élève ».
L'enseignant peut en effet s'attarder sur les règles de cette relation qui, n'étant pas fixées à l'avance, nécessitent un travail spécifique pour « arriver à préciser ensemble la manière dont on va intégrer le 3ème pôle, donc le savoir »
Problème principal : les élèves, que l'enseignant tente de rendre acteurs, peuvent refuser cette place et préférer un rôle moins actif en poussant alors l'enseignant à « faire cours » c'est à dire à revenir à l’axe « enseigner » et à les laisser en paix.
Tout comme dans le processus précédent, il se peut également que l'enseignant veuille reprendre un rôle qui lui est plus « familier », qui le rassure, en privilégiant ainsi l'axe « enseigner ».