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La résolution amiable/extrajudiciaire des difficultés - Coggle Diagram
La résolution amiable/extrajudiciaire des difficultés
Quand on parle de traitement extrajudiciaire, la mécanique à l'oeuvre va être contractuelle car en dehors de la structure judiciaire
Objectif : favoriser la renégociation de la dette
Désignation d'un conciliateur ou d'un mandataire adhoc
Le mandataire ou le conciliateur ne doit pas avoir exercé
au cours des 2 années qui précèdent la désignation ou avoir obtenu une rémunération de la part du débiteur, d'un de ses créanciers ou d'une personne qui aurait être contrôlée par l'un ou par l'autre
Le président du TC ou TJ fixe librement les modalités de rémunération de l'organe désigné qui sont ensuite communiqué au MP (décision de rémunération = susceptible d'appel dans un délai d'un mois)
Caractéristiques
Principe de confidentialité
Toute personne invitée à une de ces procédures est tenue à la confidentialité, même l'organe de presse ( :forbidden: sauf si question d'intérêt général)
La procédure du mandat ad hoc
Procédure amiable/extrajudiciaire/volontaire
La désignation du mandataire ad hoc ne peut en principe émaner
que du débiteur, sans condition de seuil ou de difficultés
Demande présentée
par voie de requête
devant le TC si activité commerciale/artisanale et devant le TJ dans les autres cas
Une fois qu'il a été désigné, il aura l'obligation d'exécuter la mission que le président du TJ ou TC aura fixé dans son ordonnance
Il n'a le pouvoir que
de conseiller, assister et aider le débiteur dans sa négociation
:warning: IL A INTERDICTION DE S'IMMISCER DANS LA GESTION DE L'ENTREPRISE
au risque de devenir un dirigeant de fait et donc de s'exposer aux sanctions
LA PROCÉDURE DE CONCILIATION
Procédure préventive/couplée à la procédure de sauvegarde accélérée
Le conciliateur est généralement un spécialiste du traitement des difficultés, à savoir un administrateur judiciaire
Procédure confidentielle (comme mandat ad hoc)
Objectif :
permettre la restructuration du passif financier sans en informer les salariés
Les conditions d'ouverture
Les conditions de fond
Les débiteurs personnes physiques exerçant une activité commerciale, artisanale, libérale ( :forbidden: les agriculteurs = règlement amiable)
Le débiteur doit éprouver une difficulté juridique, économique ou financière, elle doit être avérée ou prévisible
Le débiteur ne doit pas être en ECP depuis + de 45j sinon il faut se diriger vers une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire
Les conditions de forme
Initiative appartient au débiteur qui présente une demande par voie de requête devant TJ/TC
Doit exposer dans un document sa situation financière, économique et sociale, les besoins de financement et les moyens qui lui permettront d'y faire face
Le débiteur peut proposer le nom d'un conciliatiateur mais le juge n'st pas lié par cette préférence
Tribunal pourra demander + d'informations/saisir un expert si domaine dans un secteur particulier
Ordonnance d'ouverture de conciliation rendue. Pas d'obligation d'informer le CSE
Appel : uniquement dans les 10 jours
Les effets de cette ouverture
Ordonnance va comporter un certain nombre d'informations
Le nom du conciliateur ou le nom proposé par le débiteur
Ordonnance va déterminer la mission du conciliateur qui peut prendre 3 formes :
Favoriser la conclusion entre le débiteur et ses principaux créanciers d'un accord amiable mettant fin aux difficultés de l'entreprise
Peut proposer toutes mesures tendant à la sauvegarde de l'entreprise, poursuite de l'entreprise et maintien de l'emploi
La négociation d'un prepack cession : consiste dans la recherche de repreneurs potentiels. Utile car possibilité de rechercher des repreneurs sous couvert de confidentialité
Durée de la procédure :
par principe 4 mois
à compter de la décision d'ouverture
mais possibilité de proroger à 5 mois
sans pouvoir dépasser ce délai :warning:
Ordonnance susceptible d'appel
Le déroulement de la procédure
Objectif :
aboutir à un accord de conciliation
, on va ici chercher à faire émerger un accord spécifique ( :forbidden: mandat ad hoc)
Le conciliateur aura connaissance de tous renseignements utiles que détiendrait le débiteur
Objectif : protéger les parties présentes (créancier/débiteurs/garants)
Protection du débiteur
1 more item...
Protection des créanciers
1 more item...
Protection des garants
1 more item...
L'aboutissement de l'accord amiable de conciliation
Succès de la procédure dans les 4 ou 5 mois
Ce tampon lui donne force exécutoire
Conséquence : impossible pour les créanciers ayant conclus l'accord d'agir contre le débiteur en vertu de la force obligatoire du contrat, il faut respecter l'accord (qui a souvent prévu des reports de paiement)
Les créanciers du débiteur qui n'ont pas signé l'accord demeurent libres mais si ils ont eu conscience de l'existence de la procédure de conciliation mais qu'ils n'ont pas souhaité y participer : leurs actions vont être paralysées et le président du TC pourra accorder des délais de grâce au débiteur + interdiction de l'anatocisme
La constatation de l'accord par le président : si le débiteur peut attester qu'il n'est plus en ECP, alors le débiteur et les créanciers concernés peuvent présenter une requête conjointe au tribunal qui va pouvoir constater l'accord
Homologation de l'accord
Ne peut émaner que du débiteur et sera présentée non plus au président du TC mais au TC lui-même. Trois conditions pour obtenir l'homologation
Débiteur ne doit plus être en ECP
Les termes de l'accord permettent d'assurer la pérennité de l'entreprise
Les termes de l'accord ne doivent pas porter atteinte aux intérêts des créanciers non-signataires
CSE DOIT ÊTRE INFORMÉ DE LA DEMANDE D'HOMOLOGATION
Homologation = pas ordonnance mais un véritablement jugement
Effets de l'homologation
Va lever de plein droit toute interdiction bancaire qui frapperait le débiteur
On va pouvoir cristalliser l'état de cessation des paiements grâce à l'homologation
Avantage pour le créancier du
Privilège de new-money
. Trois conditions cumulatives pour en bénéficier
3 more items...
Échec de la procédure de conciliation : impossibilité de conclure un accord
Pas de terrain d'entente : le conciliateur va constater l'échec et transmettre un rapport au président du TC
Échec de la négociation : le débiteur peut prendre lui-même l'initiative
Écoulement du délai de 4 ou 5 mois
Les conséquences de l'échec
Si le débiteur n'est pas en ECP : on met fin à la procédure de conciliation, interdiction pour le débiteur d'en rouvrir une dans un délai de 3 mois
Si le débiteur est en ECP
Il a l'obligation a minima de demander l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire. Il pourra être assigné par :
Les créanciers
le MP