Même si les protagonistes ne sont pas de haut rang, ils sont animés par la passion (étymologie : patior : souffrir, subir), une passion qui est présentée par DG comme une force invincible. Le destin semble également s'acharner sur les amants - selon DG : mauvaises rencontres, malheureux hasards, normes sociales, l'amour est condamné à la marginalité (par la volonté divine ou la société ?). La mort de l'héroïne participe également de cette dimension tragique, tout comme les nombreuses prolepses, qui annoncent un amour voué à l'échec. Cette fatale destinée rappelle les héros de la tragédie, caractérisés par la démesure de leurs sentiments et de leurs actes. Mais cette tonalité tragique est aussi le fruit du discours de DG.