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CÉLESTIN FREINET (1896-1966) - Coggle Diagram
CÉLESTIN FREINET (1896-1966)
I - Éléments biographiques
Son but : réinventer l'école
1896
: Naissance en milieu rural dans les Alpes Maritimes
Vie de village quasi
autarcique
: confronté très tôt au travail et aux métiers artisanaux présents dans le village, qui vont le marquer et son opinion va se forger sur ces travail.
1912
: il réussit le concours d’entrée à l’école normal d’instituteurs.
L’éducation est alors perçu ĉ l’instrument d’une révolution sociale qui incarnerait les valeurs de cette révolution.
Conséquences de la guerre :
Formation d'instituteur interrompue
Il est
mobilisé au front
Blessé de guerre
2 années de convalescence
Il est
mutilé de guerre à 70%
il s’engage alors avec d’autres anciens combattants pour dénoncer la guerre et l’ordre établi
Il s’engage alors dans le
Parti communiste
: va avoir un effet dans ses idées pédagogiques :
toutes les pédagogies, ne sont pas des technique mais des principes qui puisent dans des visions politiques
Fait bcp de voyages (Notamment la Russie), pour s’inspirer et trouver un moyen de compenser son handicap et d’éduquer les enfants ĉ il se doit.
Va se forger des idées :
Fait bcp de voyage (Notamment la Russie), pour s’inspirer et trouver un moyen de compenser son handicap et d’éduquer les enfants ĉ il se doit.
Lit bcp de livres de pédagogue
Fait bcp de rencontres
Pense que les aménagements qu’on fait les autres pays sont impossible en France
Lance ses premières expérimentations pédagogiques :
l’imprimerie à l’école
le journal scolaire
l’ouverture de l’école à la vie locale, à l’environnement
Débute une coordination d’un réseau de pédagogues et enseignants autour de ses idées et techniques.
Ces expérimentations :
Il va les faire
Les écrire
laisser des traces
Va battir un réseau autour de lui pour tester ses expériences : Freinet sera a la fois l’initiateur et le coordinateur de ce réseau la
MAIS
:
Dans une autorité rurale, ses expériences ne passent pas, c’était violent : il est viré de son village à coup de fusil
1932 à 1933
: l’affaire de Saint-Paul de Vence : forte contestation locale puis nationale de la pédagogie mise en oeuvre dans son école
Freinet : muté, il refuse et
ouvre une école à Vence
, qui ne sera pas reconnue par l'administration (faudra attendre 1992)
2eme G.M :
Met momentanément fin à cette dynamique
Freinet est arrêté et interné
Va se servir de cette période pour écrire la plupart de ses ouvrages
Fort développement d’un réseau
1947
:
création de l’ICEM
(Institut coopératif de l’Ecole Moderne Française)
1957
: la FINEM (Fédération Internationale des Mouvements d’Ecole Moderne)
Début des années 1950
: Freinet décide de rompre avec le parti communiste, il ne supportait plus ces idéologies communistes, il voulait rester libre de pensée.
II - Principes éducatifs
1) L'école du peuple
Le rôle de l’enseignant est de
créer des condition afin qu’il veuille apprendre quelque chose qui l’intéresse.
Le principe est de
démocratiser l’enseignement, d’adresser l’école à tous
La pédagogie est l’articulation incessante entre principes et techniques
Un pédagogue est quelqu’un qui articule les idées pour des principes et des techniques en se questionnant sur ce qu’il se passe.
Dès le début des acquis de la psychologie du développement, on s’intéresse à l’enfant en tant que personne
Très tôt chez freinet va se construire l’idée de
refuser de l’élitisme scolaire et culturel
Il va prôner que
l’école doit être liée avec la vie.
Apprendre ce qu’est la vie.
2) Le tâtonnement expérimental
Les enfants construisent les connaissances par essais, analyse, hypothèses, vérification.
Pédagogie par « essais-erreur »
Cette dynamique est « naturelle » mais doit être favorisée par un aménagement du milieu par enseignement.
L'enseignant va aménager le milieu de manière à ce que l'enfant puisse apprendre et faire ses expériences
3) La libre expression
L’éducation doit permettre à chacun d’exprimer librement ses idées, ses émotions, ses doutes, ses impressions, etc.
Pour apprendre, l’enfant doit se sentir libre
Cette libre expression se situe notamment dans un cadre contraint
4) L'éducation au travail
Pour apprendre, il faut s’approprier des outils culturels
Freinet revendique le vrai travail, celui qu’on fait sois-m̂ et pas celui forcé.
5) L'école centrée sur l'enfant
L’école doit s’adapter à l’enfant et non l’inverse.
L’école est centrée sur le savoir et sur l’enseignant en tant que figure exclusive.
III - Démarche pédagogique
1) L'imprimerie
: dispositif central de la pédagogie Freinet, permet de produire les textes et de les reproduire
2) Le texte libre
: Les enfants produisent des textes de leur choix selon leurs envies et surtout leurs centres d’intérêt, ces textes sont discutes par le collectif classe et pourront faire l’objet d’une impression pour le journal scolaire
3) La correspondance
: Le texte en question va être l’objet d’une correspondance, les élèves vont écrire aux élèves d'une autre école
4) Création d'une revue
: magasine produit par les élèves
5) Les démarches de découverte
: Sortir de la classe et inscrire les pratiques dans le milieu réel, favoriser le tâtonnement expérimental
6) Le plan de travail
: co-construire (enseignant et élève) l’organisation du travail
7) Le conseil
: Instance de décision, d'organisation et de régulation réunissant les enfants de la classe et l'enseignant
IV - Une « école Freinet » au XXIème siècle. Quelle réalité ? Quels enjeux ? Quels résultats ?
La pédagogie Freinet est beaucoup fondée sur des écoles rurales multi-niveaux
On ne peut pas imposer des manières et des techniques à un enseignant
Une revue appelée «
Le nouvel éducateur
» a été écrite par Reuter, Y. en 2007, représentant les fonctionnements et les effets d’
une pédagogie en milieu populaire
. Cette revue
montre l’implantation d’une école Freinet (ses méthodes et apprentissages) dans un milieu populaire
.
Comment on garanti que les enfants vont apprendre ?
Le but est d’apprendre par sois-m̂ en mettant en avant sa liberté l’expression.
Cadre collectif et culturel
Les leçons partent des expressions des élèves.
Mais le programme n'est pas forcément suivi
L'enseignant aide l'enfant à acquérir de l'autonomie.
A) Les principes de fonctionnement de l'école
1) L'école ĉ une institution
L’école fait l’objet d’un travail d’institutionnalisation
L’école est constituée ĉ une société
L’école est centrée sur les apprentissages
Cette société s’appuie sur un idéal démocratique
Cette société se construit une culture commune
Cette société ne vit pas en autarcie
2) Les élèves et les apprentissages
Tout élève peut apprendre, pourvu que le milieu soit favorable
L’enfant est à construire ĉ sujet apprenant
C’est l’élève qui apprend
L’élève apprend à partir de ses questionnements
L’élève apprend en faisant
L’élève apprend aussi en se distanciant du faire
L’élève apprend au travers d’une multiplicité de rôles
L’élève apprend en expérimentant différentes firmes de pensées
L’élève apprend parce qu’il est sécurisé
L’élève apprend parce qu’il peut se situer dans une histoire
3) La part du maitre
Chacun à sa place mais avec un maximum de coopération
Des dispositifs essentiels
Le maitre ĉ garant
Le maitre ĉ adjuvant
Le maitre ĉ équilibriste
B) Quelle évaluation ?
1) Violence scolaire
Déqualification idéologique de la violence
Apprentissage de manières de parler et gérer les problèmes et globalement se réguler la vie scolaire
Autorité redéfinie
Sentiment de justice particulièrement fort
Limites
2) Le passage en 6ème
bonne capacité d’analyse des élèves sur ce qu’ils vivent
Les élèves des autres écoles ⊕ prisonniers du passé
Pas de problèmes, l'élève s'adapte dans n'importe quel type d'école
3) Les mathématiques
Des contenus conformes aux programmes officiels
Des résultats aux évaluations nationales conformes aux autres élèves, voir supérieurs en géométrie
Des défaillances sur l’emploi des termes techniques