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Les comportements prosociaux - Coggle Diagram
Les comportements prosociaux
Altruisme :
Déf:
Adoption de comportement
bénéfique pour autrui, sans considération pour les conséquences que cela peut avoir sur soi
, incluant les conséquences
négatives et extrêmes
P.ex.
Durant le génocide rwandais, Paul Rusesabagina, gérant d’hôtel,
a risqué sa vie et celle de sa famille pour protéger tutsis et hutus modérés
au sein de son établissement [
Hotel Rwanda
]
Facteurs individuels :
Raisons égoïstes :
2.
La réduction de sa propre détresse :
Le fait de
voir une personne en détresse peut entraîner un sentiment de détresse chez soi
et
le désir de se débarrasser de cette sensation
peut motiver le geste altruiste (
Soulagement
)
1.
La récompense sociale :
Un bénéfice comme la louange,
l’attention, un prix ou une distinction, la reconnaissance publique/dans les médias
qui peut suivre d’un
geste altruiste
(
Se sentir apprécié = dopamine
)
(
altruisme compétitif
P.ex
. The Office: Dwight vs white guy)
3.
La norme de réciprocité:
Lorsque quelqu’un accepte de nous rendre service, nous devons être prêt à lui retourner le service
(
On s’attend à ce que cette personne soit prête à nous retourner le service
)
4.
L’empathie :
Le souci empathique (
empathic concern
) :
Le fait de
ressentir et comprendre
ce que la personne vit, s’accompagne d’une
intention d’améliorer le bien être d’autrui
, même parfois
au détriment de sa propre intégrité
1.
Empathie, indépendante des récompenses sociales? :
(Fultz et al., 1986)
Les participants du groupe dans lequel on a
favorisé l’empathie seraient prêts à passer plus de temps
avec Janet et ce, même lorsque tout se déroule dans l’anonymat
2.
Empathie, indépendante de la détresse ressentie? :
(Batson et al., 1983)
Les participants dont les sentiments reflétaient de
l’empathie étaient plus susceptibles de prendre la place de la « victime »
, même lorsqu’ils avaient la possibilité de quitter l’expérience (donc choisissaient de rester et prendre la place inconfortable d’une autre personne plutôt que quitter)
3.
Marqueurs physiologiques de l’empathie :
(Eisenberg et al., 1989)
L’Empathie
avaient des mouvements des
sourcils relevés
et une
décélération du rythme cardiaque
La
Détresse
avaient une
expression faciale de douleur
et une
accélération du rythme cardiaque
Facteurs situationnels :
La contrainte temporelle:
La parabole du Bon Samaritain
Expérience du Bon Samaritain
(Darley & Batson, 1973)
Ceux qui n’étaient pas pressés offraient leur aide à la personne en détresse dans une plus grande proportion
(60%)
que ceux à qui on avait dit qu’ils étaient déjà en retard (10%)
La présence des autres:
Effet du témoin (
bystander effect
) :
La probabilité
qu’un individu vienne en aide à un autre individu en détresse est
inversement proportionnelle au nombre d’individus qui sont témoins
de la scène
Diffusion de la responsabilité :
Expérience sur l’effet du témoin et la diffusion de la responsabilité (Darley & Latané, 1968) :
La probabilité que le participant vienne en aide à la victime diminue à mesure que le nombre de témoins augmente
Parmi ceux qui aident,
le temps écoulé avant que le comportement d’aide ne survienne augmente en fonction du nombre de témoins
Les caractéristiques de la victime :
1.
Genre :
Une
victime
a
plus de chances
de
recevoir de l’aide
si elle est une
femme
que si elle est un homme
2.
Vocalité :
Une
personne qui crie
afin de faire connaître sa détresse et ses besoins
a 2-4 fois plus de chances de se faire aider
qu’une victime n'exprimant pas sa détresse
3.
Coût perçu de l'apport d'aide :
Plus l’aide est perçue
comme coûteuse (effort, risque) par un témoin, moins bonnes sont les chances
que le témoin prête assistance à une personne en détresse
4.
Similitude :
Les gens sont
plus susceptibles d’aider
une personne
si cette personne est reconnue
comme un membre de
l’endogroupe
que si elle est reconnue comme membre de l’exogroupe
Facteurs culturels :
À la ville
ou
à la campagne :
La situation présente d’une personne influence beaucoup plus le comportement que la provenance des participants:
Différentes explications de ces différences entre ville et campagne :
Effet de similitude :
villes plus cosmopolites, donc plus d’hétérogénéité de la population
Effet d’empathie :
Smith (2009) a trouvé plus de souci empathique dans les communautés rurales
Effet de récompense sociale :
tout le monde connaît tout le monde dans les petites municipalités (anonymat)
Effet du passant :
ville plus dense; plus de chances qu’il y ait plusieurs témoins (et diffusion de la responsabilité)
Effet de l’ignorance pluraliste :
perception de normes différentes en ville et en campagne
Niveau socio-économique :
Dons à la charité :
Les gens pauvres
font, proportionnellement à leur revenu
, des dons plus importants que les gens riches
Souci empathique :
Les gens des niveaux sociaux plus bas
démontrent beaucoup plus de souci empathique
et
Meilleures pour décoder les émotions d’autrui
Facteurs cognitifs :
Interprétation de situations ambigües :
Pour venir en aide à quelqu’un, il faut d’abord croire que cette personne a besoin d’aide
La connaissance des événements :
ils étaient plus nombreux à venir en aide à
la personne
qu’ils avaient vu perdre connaissance
Ignorance pluraliste :
Perception erronée d’une norme sociale
résultant de l’observation du comportement des autres et d’un souci pour les conséquences sociales découlant d’une transgression
La vocalisation