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Les comportements prosociaux - Coggle Diagram
Les comportements prosociaux
Altruisme
Adoption de
comportement bénéfique pour autrui, sans considération pour les conséquences
que cela peut avoir
sur soi
, incluant les conséquences négatives et extrêmes
Ex. Paul Rusesabagina, Hotel Mille Collines, Kigali, Rwanda
Empathie
Le
souci empathique
(empathic concern)
Le fait de ressentir et comprendre ce que la personne vit, s’accompagne d’une intention d’améliorer le bien être d’autrui, même parfois au détriment de sa propre intégrité
Facteurs individuels
Facteurs cognitifs
Interprétation de situations ambigües
Facteurs culturels
À la ville ou à la campagne
Niveau socio-économique
Facteurs situationnels
La contrainte temporelle
Expérience du Bon Samaritain
(Darley & Batson, 1973)
Certains reçoivent un délai raisonnable et d’autres se font dire qu’ils sont déjà un peu en retard sur l’horaire
Résultats
Le fondement de leur
religiosité
n’a
aucun effet
sur le comportement d’aide des participants
Le
type de discours
qu'ils devront donner (Bon Samaritain ou débouchés) n’a
aucun effet
sur le comportement d’aide
Seule la contrainte temporelle a influencé le comportement
d’aide : ceux qui n’étaient pas pressés offraient leur aide à la personne en détresse dans une plus grande proportion
(60%)
que ceux à qui on avait dit qu’ils étaient déjà en retard
(10%)
La présence des autres
Effet du témoin
(bystander effect)
Kitty; hurle,
appelle à l’aide sans arrêt
, 38 témoins;
premier appel police - 30 minutes après
cri
Le fait que la
probabilité qu’un individu vienne en aide
à un autre individu en détresse est
inversement proportionnelle au nombre d’individus
qui sont témoins de la scène
Le temps
que mettra un individu
avant de décider
d’intervenir est aussi
proportionnel au nombre de témoins
Diffusion de la responsabilité
chaque individu peut supposer que
quelqu’un d’autre interviendra
Chaque individu ayant cette réflexion se sentira donc un
moins grand besoin d’agir
Expérience sur l’effet du témoin et la diffusion de la responsabilité
(Darley & Latané, 1968)
Participants assis dans des cubicules discutent, par intercom un des participants est complice et demande explicitement de l’aide
Résultats
Proportion qui vient en aide
diminue quand nombre de témoins augmente
Temps pris pour aider
avant que le comportement d’aide ne survienne
augmente
en fonction du
nombre de témoins
Les caractéristiques de la victime
1- Genre
Une victime a
plus de chances
de recevoir de l’aide si elle est une
femme que
si elle est un
homme
2- Vocalité
Une personne qui
crie
afin de faire connaître sa détresse et ses besoins a
2-4 fois plus de chances de se faire aider
qu’une victime n'exprimant pas sa détresse
3- Coût perçu de l'apport d'aide
Plus l’aide
est perçue comme
coûteuse
(effort, risque) par un témoin,
moins bonnes
sont les chances que le témoin prête
assistance
à une personne en détresse
ex. dans une expérience dans le métro de NY, une « victime » titubait dans un wagon, s’effondrait puis regardait vers le plafond
Dans une condition, il y avait du sang (menton) et dans l’autre, il n’y avait pas de sang
Lorsqu’il n’y avait
pas de sang
, la « victime » recevait de l’aide
95% du temps
; lorsqu’il y avait du
sang
, elle recevait de l’aide
65% du temps
4- Similitude
Les gens sont
plus susceptibles d’aider une personne si
cette personne est reconnue comme un
membre de l’endogroupe
que si elle est reconnue comme membre de l’exogroupe
P.ex. Expérience sur le racisme moderne et les comportements d’aide
Le fait d’être témoin de la souffrance d’un individu qui fait partie de l’endogroupe faciliterait l’empathie, associée à l’activité dans une sous-région du cortex préfrontal (Mathur et al., 2011)