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Les comportements prosociaux - Coggle Diagram
Les comportements prosociaux
Altruisme
Adoption de comportement
bénéfique pour autrui, sans considération pour les conséquences
que cela peut avoir
sur soi
, incluant les conséquences négatives et extrêmes
Facteurs
Facteurs individuels
Raisons égoïstes
4 motifs pour comportements altruistes
Récompense sociale
Égoïstes
Réduction de sa propre détresse
Norme de réciprocité
Souci empathique
La récompense sociale
= bénéficie comme la louange, l'attention, un prix ou une distinction, la reconnaissance publique/dans les médias qui peut suivre d'un geste altruisme
Se sentir apprécié
active les régions du cerveau impliquées dans les récompenses et le sentiment de sécurité
La réduction de sa propre détresse
=
fait de voir une personne en détresse peut entraîner un sentiment de détresse chez soi
et le désir de se débarrasser de cette sensation peut motiver le geste altruiste
Un bébé qui entend un autre bébé pleurer se mettre lui-même à pleurer
L'empathie
Le souci empathique
=
ressentir et comprendre
ce que la personne vit, s'accompagne d'une intention
d'améliorer le bien être d'autrui, même parfois au détriment de sa propre intégrité
soucie empathique
= principalement responsable de comportements altruistes extrêmes de ceux qu'on qualifie de héros
Empathie, indépendante des récompenses sociales?
(Fultz)
Temps 1
: Lecteure de deux billets envoyés par une autre
participante
,
Janet Arnold, exprimant de la détresse
; vous devez évaluer Janet
Résultats
= Participants du groupe ou on a
favorisé l'empathie seraient prêts à passer plus de temps
avec Janet et ce, même lorsque tout se déroule dans l'anonymat
Temps 2
: combien d'heures seriez-vous prêt (e)s à passer avec Janet?
Empathie, indépendante de la détresse ressentie?
(Batson)
interraction
avec un participant (complice) qui effectue une tâche de mémorisation de numéros et reçoit un choc électrique à chaque erreur
Résultats
participants dont sentiments reflétaient de
l'empathie étaient plus susceptibles de prendre la place de la victime
, même lorsqu'ils pouvaient quitter l'expérience
Participants qui vivaient détresse =
plus susceptible de quitter l'expérience
lorsque c'était possible
Après deux chocs
: le participant demande un verre d'eau, mentionne son inconfort et rapporte une expérience de choc violent vécue plus jeune (trauma)
Le participant rapporte ses sentiments
face à la situation (coté comme
détresse ou empathie
)
on leur demande par la suite s'ils sont prêts à
prendre la place de la victime
et recevoir les chocs à sa place
50% participants se sont fait dire qu'ils pouvaient quitter s'ils le préféraient
Marqueur physiologique de l'empathie
Chercheurs
(Eisenberg) --> ont mesuré la détresse et l'empathie chez des participants enfants et adultes qui regardaient une vidéo mettant en scène une femme et ses deux enfants, hospitalisés à un accident récent
participant vivant de
l'empathie
= avait des mouvement de
sourcils relevés
et une
décélération du rythme cardiaque
les participants qui vivaient de la
détresse
= avait
expression faciale de douleur
et une
accélération du rythme cardiaque
Facteurs situationnels
La contrainte temporelle
La parabole du Bon Samaritain
homme volé, dénudé et laissé pour mort dans un fossé
Expérience du Bon Samaritain
Interrogation d'étudiants en théologie sur le fondement de leur religiosité
Résultats
fondement de leur religiosité
n'a aucun effet sur le comportement d'aide des participants
Le type de discours
qu'ils devront donner n'a aucun effet sur le comportement d'aide
Seule la contrainte temporelle a influencé le comportement d'aide :
ceux qui n'étaient pas pressés offraient leur aide à la personne en détresse dans une plus grande proportion
(60%) que ceux à qui on avait dit qu'ils étaient déjà en retard (10%)
on leur demande ensuite d'aller donner une courte
présentation sur la parabole du Bon Samaritain ou sur les débouchés possibles d'étude en théologie
Certains reçoivent un délai raisonnable
et
d'autres
se font dire qu'ils sont
déjà un peu en retard
sur l'horaire
En chemin
, les participants croisent un homme étendu au sol en détresse respiratoire
La présence des autres
Kitty Genovese
Effet du témoin
Le temps
que mettra un individu avant de décider d'intervenir est aussi proportionnel au nombre de témoins
la probabilité qu'un individu vienne en aide à un autre individu en détresse est
inversement proportionnelle au nombre d'individus qui sont témoins
de la scène
Diffusion de la responsabilité
Le fait de savoir que
d'autres ont été témoins
, chaque individu peut supposer que quelqu'un d'autre interviendra, que quelqu'un sera mieux placé pour efficacement offrir son aide
Chaque individu
ayant cette réflexion se sentira donc un moins grand besoin d'agir
Principal mécanisme
actif dans l'effet du témoin
Les caractéristiques de la victime
Genre
= Une victime a plus de chance de recevoir de l'aide si elle est une femme que si elle est un homme
Vocalité
= Une personne qui crie afin de faire connaître sa détresse et ses besoins a 2-4 fois plus de chances de se faire aider qu'une victime n'exprimant pas de sa détresse
Coût perçu de l'apport d'aide
= plus l'aide est perçue comme coûteuse (effort, risque) par un témoin, moins bonnes sont les chances que le témoin prêtre assistance à une personne en détresse
Similitude
= Les gens sont plus susceptibles d'aider une personne si cette personne est reconnue comme un membre de l'endogroupe que si elle est reconnue comme membre de l'exogroupe