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chapitre 2 : langage et communication comme moyens d'influence :…
chapitre 2 : langage et communication comme moyens d'influence : création du réel
modèle techniciste de la com
avec dvp des technique de com : comment améliorer transmission d'une info ? rép : élaboration du modèle technique de com (Shannon et Weaver)
communication = transmission d'un message d'un endroit à un autre.
limites
=> suffit pas que canal fonctionnement bien pour que contact passe (comment expliquer qu'un message transparent échouent à être compris par interlocuteur ?
=> message = lourd d'implications, de résonances affectives (difficulté à faire passer message car émotion submerge un des individus y prenant part)
=> modèle enrichi par approche cybernétique de Wiener par boucle de rétroaction : quand on parle à quelqu'un, on adapte notre discours au fur et à mesure, en fonction de sa réaction
=> intégration progressive d'autre facteurs comme contexte ou fonction du langage
travaux sur la rumeur
1ère étude : Allport et Postman (1990) :
=> origine : rumeur sur ampleur des pertes subies à Pearl Harbor
=> à Int d'un grp : propagation des rumeurs concernant objet déterminé est en rapport direct avec importance et nature ambiguë de ce sujet pour vie de chacun des membres du grp
=> double fonction : expliquer et soulager tensions émotionnelles éprouvées par individu (donne du sens)
Etude expé de la transmission de l'info :
=> réduction : + rumeur circule + devient courte, concise, facile à comprendre et à raconter. mémoire sociale (minute) accomplit une réduction équivalente à celle accomplit par mémoire individuelle (semaine)
=> accentuation : perception rétention = reproduction sélective d'un nbre limité de détails provenant d'un contexte + large
=> assimilation : processus où détails sont éliminés et d'autre grossis. = processus où certaines infos sont transformés pour devenir conformes aux attentes ou croyances initiales des sujets
=> processus de subjectivisation : lorsque stimulus est imprécis et susceptibles d'être interprété de plusieurs façons divergentes ; et présente intérêt potentiel => mise en œuvre de processus de structuration subjective
=> def : effort de transformation du stimulus en une structure simple et significative, adaptée aux intérêts et à l'expérience de l'individu => dépend du temps, du nbre de personnes concernées.
=> définition de la rumeur : processus de transmission linéaire d'une info. but : pas transmettre info vraie, pas de valeur de vérité dans message. limite : modèle techniciste (gens ne disent pas ce qu'il pense et voit et sont conscients)
=> fonctions sociales de la rumeur (Kapferer, 1987) :
==> donne du sens et offre explication à évents de la vie sociale et effet d'innovation : renversement du stéréotype
==> rationalise croyances sociales (traits observables qui construisent opinions et idéologie mais croyances sur constructions sociale pour trouver légitimité
==> accentue cohésion sociale en renforçant similitude entre interlocuteurs et maintien différenciation avec autrui)
=> selon Scharnitzky, 2007
==> joue rôle d'infos contestataires ou de contre-pouvoir
==> celui qui transmet au centre de l'attention
==> apaiser tension interne
=> pas nécessaire de croire en la véracité d'une rumeur pour être objet d'une diffusion (rumeur = vectrice de lien social)
=> rumeur d'un pdv sociologique (Morin, 1969)
==> réaction (incrédulité, prudence vérificatrice et examen critique, dissuasion)
==> milieux de diffusion : zone de sous-culture politique (rumeur = restaure forme contrôle social). milieux de diffusion : victime de rumeur (intelligentsia)
==> déformation des messages, fonctions instrumentale valables pour déf qui suivent)
=> société d'infobésité : paradoxe public n'a pas été mal informé Hoax, rumeur badbuzz, théorie du complot. Mécanisme de propagation des fausses nouvelles = structurels
=> but com : créer lien social et/ou créer identités. Faudra un métamodèle prends en compte différentes fonction pas cas du modèle techniciste.
=> quelques déf :
==> Hoax : infos fausse, périmée ou invérifiable propagé par web
==> bad buzz : phénomène de boucle à oreille négatif, qui se déroule par internet. Provoquée par marque, entreprise ou individu
==> fakes news : fausse nouvelle qui désigne info mensongère délivrée dans but de manipuler ou tromper un auditoire
==> théorie du complot : hypothèse où évent politique a été causé par action concertée et secrète d'un grp de personnes qui a intérêt à ce qu'il se produise
==> légendes urbaines : histoire qui se répand de proche en proche par bouche à oreille ou par autres moyens populaire
==> rumeur : affirmation générale présente comme vraie, sans aucune donnée concrète permet de vérifier son exactitude.
Les travaux sur les réseaux de com
Structure de la com : organisation des échanges effectivement réalisés dans groupes => concret
Réseaux de com : ensemble des possibilités matérielles de com existant à int d'un grp donné => théorique
étude de Leavitt (1951) : étude de la centralité et perf, compare différents réseaux de com qui diffèrent selon centralité
=> réseau en chaîne (A ne peut pas parlé à E ou à C ou à D que à B) et réseau en étoile (A, B, E et D doivent toujours passer par C) => idéal car réseau complet tout le monde peut parler à tout le monde
=> résultats : relation entre RC, perf et moral du groupe. Autant efficace placé dans réseau centralisé (Y = étoile > chaine > cercle) plus réseau est centralisé moins satisfaction est élevée
=> autres recherche mise en évidence des résultats inverse lorsque tâche complexe
=> loi générale : RC centralisés pertinent pour tâches simples alors que RC homogènes pertinents pour tâches complexes. Besoin d'une bonne balance : satisfaction / perf; bien-être/efficacité
=> besoin de prendre en compte représentations de la tâches délimiter (Tâche simple / tâche complexe)
=> prédominance des représentation qu'on a des types de tâches
=> 3 niveaux de compréhension : RC<SC<représentation du réseau et tâche à accomplir
=> représentation de la tâche induit structure spé et perf si réseau adéquat complexité émerge rôle différencier
com persuasive
caractéristiques du message :
=> théorie de l'inoculation (McGuire, 1961) : possibilité de stimuler les défenses attitudinales en lui inoculant une forme atténuée des arguments contre attitudinaux qu'il est possible de rencontrer dans le futur. Prise en compte : communique en même temps, discours amène réaction de l'autre qui génère des réponses adaptées de ma part. Possibilités de stat d'évitement. Sujet actif et com qui fonctionne dans le même sens
=> autre stat de soutien consiste à fournir arg qui résistent à une contrepropagande . Résultats des études de McGuire mettent en évidence supériorité de l'inoculation sur le soutien. Prise en conscience de la vulnérabilité de la position propre conduit à résister (immunisation)
=> appel à la peur (Janis) : associer action à conséquence négative puis proposer position acceptable. Appel à la peur modéré conduit à chercher et contrôler le danger. Si mess fait trop peur, inefficacité => effet boomerang qui conduit sujet à éviter peur, rejeter source. Fort appel à la peur => contrôle peur plutôt que danger (useless). 2 possibilités : monter danger et gérer source du danger ou focus sur risque et gère peur
=> mess persuasif, agir sur diff niveaux (raison, cognition, comportemental)
caractéristique du récepteur :
=> explication de l'impact persuasif : attention, compréhension, acceptation, mémorisation et action
==> compréhension du mess favorise changement d'attitude
==> corrélation entre mémorisation du mess et changement d'attitude
==> persuasion dépend des rép cognitives générées par mess
=> modèles cognitifs :
==> heuristique VS systématique : ttt global et superficiel de l'info, agir au quotidien. Changement d'attitude global ou systématique. ttt systématique fera un changement durable rationnel et complexe VS holistique ou non, pas stable dans tps.
==> apprentissage : fait qu'une info soit répété dans tps qui va favoriser la persuasion
==> étude de Petty, Gleicher et Jarvis (1993) : étude des réactions des pers à campagne pub menée par perso décrivant dangers du SIDA et moyens de s'en prémunir
==> résultats : A (on fait il se passe rien), B (pas de changement d'attitude et de comportement), C (pas de changements comme B), D ( changement d'attitude et pas de comportement), E (changements d'attitude et comportements) et F (changement d'attitude et pas de comportements)
==> conclusion : bcp de temps et d'énergie pour campagne de prévention et peu de changement de comportement => remise en question des étude de com persuasive
==> autre recherche dans lutte contre tabac (mise en évidence des effets pervers de l'expertise perçue comme menace
=> Falomir, Mugny et Pérez :
==> VD : mesure de la volonté d'arrêter de fumer (15 jours après mess d'expert et non expert)
==> VI : différente source + liberté de fumer ou non
==> Résultats : groupe militants sans pouvoir d'expertise peut obtenir plus de changement d'un expert, si on renforce le sentiment d'interdit . Pb de l'expert est qu'il menace la liberté de pensé des fumeurs. Accentuer sentiment de liberté peut obtenir influence
=> autres études rapportés par Falomir-Pichastor et Mugny confirme ces résultats (influence des experts auprès des fumeurs augmente quand fumeurs contredise texte anti-tabac et exprime arg favorables au tabac avant et après lecture du mess persuasif
==> conclusion : prendre en compte contexte qui modifie attitude et comportement, + effets persuasif si active rationalité et vécu de la pers.
les caractéristiques de la source :
=> principe : pour être persuasive, source doit être crédible, attractive ou capable de distribuer des récompenses. Proximité joue rôle positif
=> idée sous-jacente : absence d'argumentation logique, message accepté du fait de sa source
=> Asch (1948) : identification à la source modifie compréhension du contenu du message
=> Lorge : "je soutiens qu'une petite rébellion de tps et tps est une bonne chose et est aussi nécessaire dans le monde politique que les tempêtes dans monde physique"
==> dit à la moitié que c'est Jefferson qui l'a dit
==> dit à l'autre moitié que c'est Lénine qui l'a dit
=> Résultats : prestige de l'auteur a une influence sur jugement de la phrase qui va changer de signification. insiste sur petite pour Jefferson => rébellion est minimisé, réinterprété et insiste sur rébellion quand c'est Lénine => maximisée et réinterprété
==> Asch : source contribue à définition ou signification même de l'objet pour sujets
=> travaux de crédibilité : crédibilité dépend de la compétence et confiance
=> déterminants de la crédibilité :
==> repose sur inférences causales prennent en compte caractéristiques de la source et pressions situationnelles
==> autres éléments comme sympathie, attractivité physique ou similarité joue rôle similaire sur processus de persuasion
==> source obtient plus de confiance défend opinion contraire à son intérêt propre et contraire à opinion générale
=> attractivité : identification découle de l'attractivité de la source favorise changement d'attitude ou d'adhésion. Durabilité du changement pas lié à l'intégration des arguments, position est tributaire de la durabilité du lien affectif existe entre source ou récepteur
=> crédibilité = adossée à l'institution => prestige social
=> étude de Wood & Eagly (1981)
==> résultats : quand attentes sont confirmées, validité des arguments et crédibilité de la personne sont mises en causes => juger position est pour mon intérêt perso plutôt que logique de pensée. Quand attentes sont infirmées, incongruence, pers perçue crédible et son mess persuasif
=> Retenir : + source est attractive, a du prestige, crédibilité, du pouvoir, a de l'influence + effets construit à plusieurs niveaux caractéristiques de la source, attentes de la pop sur personne, structure sociale
modèle cybernétique : étudier com persuasive, reçoit des sollicitations qui n'anticipe pas interaction. Pouvoir au bout de la parole : médias instituent réel par image et parole
travaux de l'école de Yales : éléments de l'émergence des travaux de persuasion :
=> demande sociétale
=> dvp de la technique et modélisation théorique
=> parole médiatique réintroduit logique vraisemblable
=> usage de la méthodo expé
3 éléments du système com : Source, message et destinataire
com engageante
Résistance autour de la mise en oeuvre d'une technique d'engagement :
=> bonne pratique est efficace et pratique efficace est bonne apparait comme truisme dans société où technique est forme aboutie du fonctionnement social
=> étude (Auzoult, 2016) : escalade d'engagement réussie d'un pdv technique, donne lieu à résistance liées à l'usage même de la technique
=> contexte de départ : pb d'incivilité auquel répond com engageante. Action se déroule sur campus universitaire. Vise à appliquer une escalade d'engagement afin de réduire certaines conduites posant pb, ici jets de mégots, de canettes, et détritus au sol car poubelle pleine
=> résultats :
==> 6 étudiants sur 352 ont refusé de signer charte de bonne conduite
==> sur ensemble de la 2ème séquence, 320 (91%) étudiants du site ont participés pendant 2h au nettoyage du site
==> nombre de mégots jetées au sol diminue. Augmente provisoirement à 2 reprises. Après nettoyage du site, nbre de mégots jetées au sol diminue significativement => escalade d'engagement a fonctionné
==> réactance = ensemble des comportement qui donne le sentiment de liberté. Ici + de mégots sont jetés après la séance d'info
=> controverse à propos de l'usage de la technique d'engagement : pas reconduire l'action l'année suivante amenant arg du sentiment de liberté alors que efficacité a été actée. Demande toujours présente et étudiants volontaires pour reconduire au projet similaire et abs prolongée du perso d'entretien. Chercher à comprendre cette décision en nous intéressant à la façon dont acteurs de ce projet percevaient la technique d'engagement mise en œuvre
=> enquête s'appuie sur méthodo Q qui permet de décrire pdv existant sur objet donné sur pop restreinte (Grix, 2010). Ensemble des pers impliqué dans projet était interrogé sur action. Positionné sur 5 opinions (état des critique) et 5 autres (favorable à la technique d'engagement. => regroupement des avis
3 pdv qui s'expriment sur action mise en oeuvre
=> technique d'engagement est acceptée car perçue comme introduisant des conduites douces de pouvoir, tout en exerçant le libre arbitres des cible du changement
=> technique d'engagement perçue soit comme technique de changement douce qui diffuse image peu enviable des étudiants, dégradante, soit douteuse car amène des dérives et s'appuie pas sur raison des participants. Pour acteurs centraux du dispositif convient de se médier de ce type de méthode
=> changement actif, supposé efficace du pdv de ses objectifs instrumentaux, conduit pas de façon univoque et simple à la diffusion d'une technique. Dvp d'une technique = contingent aux valeurs, aux normes et à l'identité propres aux cultures
plusieurs constats ressortent de cette étude :
=> application des connaissance de psycho soc à la résolution des pb sociaux conduit à s'interroger sur leur acceptabilité, à savoir leur attractivité, leur accessibilité, leur unité perçue (techniques utilisables mais acceptation des principes sous-jacent véhiculées)
=> considérer application psycho comme pratique susceptible de générer ses propres effets indépendamment des changements visés par usage de technique (Pinch & Bijker, 1989)
=> pratique psy heurtent sens commun et a effet sur résultat. 3ème éléments de la recette : expé du changement / expérimentation => ressentir trucs pour rendre plus effectif
principes (Girandola & Joule, 2012) :
=> inefficacité des campagnes anti-alcool (Dorn & South, 1985)
=> inefficacité des campagne anti-tabac (Mac Alister, 1981)
=> modif des connaissances mais comportements des campagnes de préventions contre VIH (Albarracin, Durantini et Earl, 2006)
=> modif attitude au max pas ou très peu le comportement
=> signifie pas qu'informer ou argumenter ne sert à rien. Inefficacité d'un pdv de la cible mais info et arg servent au fil du tps, modifie les savoirs, attitudes et provoque prise en conscience
=> solution proposé : combiner apports en matière de persuasion et engagement
engagement couplé à la persuasion et au vécu : principe de la com engageante consiste à faire précéder la diffusion d'un mess persuasif de la réalisation d'un acte préparatoire (engageant)
=> en situation de com engageante, participants acteurs et pas passifs
=> déf engagement : dans situation donnée, aux conditions dans lesquelles la réalisation d'un acte ne peut être imputable qu'à celui qui l'a réalisé
engagement (Kiesler, 1971)
obtenir acte dans contexte de liberté
acte soit public
soit explicité
irrévocable
répété dans le tps
conséquences pour celui qui l'émet
coûteux et difficile
explicable uniquement à partir de choix de la personne (étiquetage psycho)
(pas besoin des 8 seulement 2 ou 3 c'est suffisant)
escalade d'engagement : petit à petit puis de + en + dans engagement
=> nombreuse étude sur le fait de précéder un engagement dans mess persuasif impacte attitudes, intentions et comportements
=> exemple (Joule, Bernard, Laganne et Girandola, 2007) : en fin de journée, mégots se trouvant sur le sables étaient compté. Conformément aux attentes, seconde démarche s'avéra plus efficace que la première : 90 mégots jetés en moyenne par jour VS 176 mégots soit près de 2 fois moins
modèle AEA : Apprentissage, Expérience et Action :
=> modèle avec recette idéale pour influence social : action, persuasion (connaissance) + expérience : faire parler changement aux gens quand ils expérimentent pour le rendre effectif
=> modèle AEA (Abdellaoui, 2008) : rend compte des modifications profondes et durables du comportement et dvp des actions de changement
=> dispositif de com accompagne changements de comportements doit adopter approche globale, sans se limiter au simple ttt cognitif des infos et campagnes de sensibilisation, mais considère intérêt de mobiliser dimensions émotionnelles et affectives
=> initier changement véritable, modèle AEA propose 3 axes de pratiques
==> apprentissage : permet à individu de s'approprier de la connaissance, du savoir-faire et savoir être en rapport à un but
==> expérience : permet à individu de prendre conscience de ce qu'implique changement, grâce à expé concrète situation
==> action : permet à individu de s'engager dans temps, à travers réalisation d'une action concrète, qui induit un changement de comportement et une intériorisation des valeurs associées au niveau comportement
Com sociale
com social= ensemble d'actes communicatif dont but est de modifier certaines représentations ou comportements. Diff com inter-individuel mais tjrs basé sur modèle de com. com reflète et répète organisation des rapports sociaux
Rouquette : com sociale est instance de transmission, élaboration et transformation de la pensée sociale (pensée multiple de la société sur elle-même. 2 types d'acteurs (celui qui essaie de com et opinion public dans son ensemble)
objectifs :
=> transmettre valeurs pour créer et renforcer + de lien de solidarité
=> pouvoir informer sur pb de caractère social pour faire prendre conscience
=> redonner voix et pouvoir aux pers
=> changer idée ou attitudes qui pourrait être mauvaises pour pers au niveau individuel et collectif
Rouquette :
=> espace public de l'opinion : com moderne se caractérise par 2 éléments (vitesse et nbre qu'on peut toucher à la fois)
==> démocratie de masse et généralisation de l'info = même veine. Définit une et autre culture commune centrée sur valorisation du nbre et partage des mêmes références au sein du mode de vie
=> opinion : ttt collectif par procuration. Pas des cibles d'opinion individualisés mais tous cible d'opinion public, tous récepteurs unique de cette com
comment se structure l'opinion public ?
=> identification du thème : toute info est associée à catégorie de pers et permet de construire pensée dialectique
==> que message concerne/intéresse opinion publique que thème soit pertinent
=> valorisation du thème : existe diff niveaux d'importance qui sont associés à chaque thème
=> possibilité d'action perçue : croit en une possibilité d'agir + ou - grand sur chaque thème
==> ces 3 dimensions expliquent diversité individuelle sur chaque objet de notre univers social
==> vers conception de la com où il n'y a pas toujours com. Plus modèle de Shannon et Weaver => Jacobson
4 phases décrivent le processus de pénétration d'un message :
=> exposition : plusieurs individus sont exposés en même temps à une info
=> réception : message se caractérise par contenu et forme particulière adapté ( appropriation : attribuée soit à source connue, valorisée et crédible (intragroupe) soit à source anonyme pour chaque groupe social ; assimilation : 3 processus = ce qui est conservé, ce qui a disparu et ce qui a été ajouté)
=> ttt : travail cognitif d'interprétation, de classification, d'intégration et de rétention. Déterminé par caractéristiques individuelle et sociale.
=> interaction : activité relayée par interactions. Phase cruciale car message est adapté pour convaincre et que l'imitation opère
Guide d'opinion : Rouquette, guide d'opinion sont éléments centraux de la propagation :
=> groupe d'appartenance sans statut particulier et qui ont pour fonction de traduire le mess :
==> transformation : réduction, accentuation, assimilation
==> traduction langagière : utilisation du lexique commun
==> personnalisation du message : forger un avis sur ce qui est dit ou à faire
=> tenir compte de la construction de l'opinion : silence, censure, propagande (dissocie registre de com en fonction des obj)
3 grands systèmes / registres de com de masse :
=> diffusion : transmettre et répandre le + largement possible contenu général (suit principe de vulgarisation et d'indifférenciation)
=> propagation : s'adresse à groupe particulier et est sous-tendu par obj et valeurs spé, hiérarchie et histoire propre. Harmoniser position au sein d'un grp, et évite crises de conscience ou oppositions. Finalité est intégration d'une info nouvelle dérangeante et déconcertante dans système de raisonnement ou de jugement existant. BUT : maintenir une cohésion de groupe, pour cela langage commun au grp.
=> propagande : moyen de destruction du système de valeur et action dans grp qui n'est pas notre. PRINCIPE : construire identité de soi et autre selon logique de diff sociale. Appuie sur stéréotypes, simplification de façon clarifier l'action, fournir de guide
==> Rainaudi propose typologie plus étendue de la propagande : action psycho = opération prévues pour acheminer des infos choisies et des indicateurs vers les audiences étrangères afin d'influencer leur émotions, leurs mobiles, leur raisonnement objectif et comportement des gouvernements, organisations, grps et individus étrangers
3 grandes catégories :
=> propagande : diffusion d'idées, des valeurs, de normes, ou affects dans large pop (noire : à faire faussement attribuer à autrui un mess qui va le desservir, blanche : est signée par véritable source, grise/glauque : message sans source, message déformé)
=> mystification : modification de la perception de la réalité
=> retournement : vise à obtenir un changement radical, le + souvent chez un individu ou un petit grp
modèle psycholinguistique de Jacobson
constat sur le modèle techniciste :
=> com est un moyen d'action car basé sur modèle techniciste. Parlé de l'efficacité des groupe (réseaux), conduites d'ostracisme (rumeur) et moyens d'accompagner efficacement (persuasion, propagande)
=> modèle cybernétique est causiste alors que transactions entre locuteurs sont simultanées
travaux qui en découlent suivent logique :
=> fonctionnaliste : processus de com sont des outils sociaux
=> déterministes : structure de com déterminent sens
=> béhavioriste : effets de com suivent schéma S-R sont conçus comme transparent
complexification des modèles techniques de com a conduit à s'interroger sur fonctions de com, ceci afin de comprendre les lacunes en matière de com. Nous arrive de vouloir dire qlq chose à qlq1 qui ne le comprendra pas de la même manière, et inversement. C'est dû au code, au décodage, au bruit, au contexte.
bcp de situation de com échappe au communicant, on croit com de manière efficace, être compris facilement alors que récepteur reçoit pas du tout la même façon.
jacobson renvoie à l'attitude, comportement et méta-langage. Montre que com fait autre chose que transmettre vision du monde mais aussi faire agir ou donner version de soi...
6 fonctions de la com efficace :
fonction expressive (émetteur) : centré sur destinateur, émetteur et permet d'exprimer son attitude, émotion et affectivité par rapport à ce dont il parle. avant de transférer mess, on exprime qlq chose de nous même. => pb d'attention sur attitude qui accompagne mess
fonction poétique (message) : se rapporte à forme du message qui a une valeur expressive propre. Effet expressif du message au-delà de la volonté du communiquant => pb de niveau de langage, de sens
fonction conative (destinataire) : incite le destinataire à agir dans sens souhaité par émetteur. Renvoie à fonction intentionnelle du langage. Toute com influence une action ou étaye, informe, justifie ses propres action => pb de l'interrelation entre fonction référentielle et fonction conative
fonction métalinguistique (code) : intervient lorsque partenaires vérifient qu'ils utilisent le même code, volonté de se faire comprendre => pb de grammaire, de langue, de déf des mots
Fonction référentielle (contexte) : basse à laquelle on pense communication sur état du monde. Oriente le mess en fonction du contexte qui influence ce mess. Rapport au réelle concret pas de fiction, utopie/dystopie. Pré-requis, pré-supposé de base de com => pb de cadre de référence non partagé
fonction phatique (contact) : permet de provoquer et maintenir contact entre les partenaire, instaurer ou s'assurer que contact entre 2 pers est établie => pb de canal
dans toute com => intention de com (expression dominante d'une de ces fonction et autres sont services secondaire simultanément
intérêt de ce modèle est pragmatique, permet de poser les bonnes question quand pb de com se fait jour. Plusieurs critères servent à établir hiérarchie fonctionnelle
=> ex : Arcand et Bourbeau (1995) : critère intentionnel
attitudes facilitant la com
à partir du modèle Jacobson, impact de la fonction expressive sur la relation a particulièrement intéressé les psy Comment faciliter l'échange ? Comment faire parler les pers de façon authentique ?
travaux de Porter : traite question à partir de notion d'attitude en com car soit on communique soit on évalue
déduit 5 attitudes peuvent transparaitre lors d'une com :
=> attitude d'interprétation : formuler et verbaliser à l'autre les raisons cachées qui sous-tendent ce qu'il vient de dire ou faire que l'on vient d'interpréter
=> attitude d'évaluation : celle qui exprime le + facilement et souvent au quotidien : formuler un jugement par rapport à ce que l'autre exprime ou fait
=> attitude de conseil : proposer à l'autre, compte tenu de ce qu'il a exprimé, des solutions ou éléments de solution. Attitude qui manifeste intérêt envers autrui
=> attitude de questionnement : assez naturel pour permettre à l'autre de s'exprimer, à poser des question. Réponse basique à question des chercheurs
=> attitude de compréhension : manifester à l'autre que l'on s'intéresse à ce qu'il dit et qu'on écoute pour essayer de comprendre et non pas de juger. Exprimer verbalement ou par attitude.
5 attitudes d'évaluation (fait parler gens) : interprétation, évaluation impact positif pour aller plus loin dans conversation
1 des 5 est plus importante pour verbaliser/com : attitude générale pour aider à parler (écoute active => basé sur non évaluation, non interprétation, non conseil, non questionnement systématique et compréhension
principes proches de l'approche non-directive/ écoutative de Carl Rogers : climat relationnel est principe thérapeutique en lui-même aide client à se question s'accepter et remettre en cause écouter gens les aide
Pk ? 4 grand principes valeurs :
acceptation inconditionnelle de l'autre : refus de tout jugement, acceptation de son silence, de la façon dont il exprime son vécu
neutralité bienveillante : engagement positif sans jugement
3 authenticité : disponibilité, expression des sentiments propres de part et autre
empathie : différent de se mettre à la place de l'autre mais exprimer le fait d'accueillir sa façon de penser comme façon légitime de penser, disponibilité pour l'autre. Repose sur réceptivité et capacité à com la compréhension de l'autre : pousser expression de soi et améliorer com.
==> absence d'expression du jugement différent de ne pas avoir de jugement sinon coupe la com.
===> voir tableau en cours
travaux de Hall
ex de malentendu culturels :
=> Afrique / Europe : Europe du N pers bien élevée regarde personne qui lui parle, sans la fixer constamment. En Afrique, regarder une pers, si statut est élevé est un manque de respect.
=> Amérique du Sud / Europe : distance sociale de l'Européen 1,2 à 3,6 m, Latino-Américain est inf à 1,2 m. Pour bien com européen va inconsciemment se positionner à 1,2 m mais latino-américain distance est trop grande, mal à l'aise, alors avance. Entre dans bulle de l'européen qui se sent à son tour mal à l'aise. Il recule et se détend mais voilà latino-américain se retrouve à son tour mal à l'aise. Il avance à nouveau !
langage silencieux : la distance :
=> chercheur s'intéresse aux interactions humaines. Dans toute com distance opère entre émetteur et récepteur n'est pas fortuite. Dans faits, déterminée par ensemble de facteurs : intentions des interlocuteurs, état émotionnel, statut respectif, enjeux de la relation, contexte matériel, institutionnel et évent déterminant qui est la culture.
=> Edward T. Hall a étudié les diff interculturelles en com et façon don homme structure inconsciemment espace => dans cadre comportements quotidiens, que dans organisation des habitation et cités ==> mise en évidence proxémie
=> 3 notions : territoire, hiérarchie et distance
Territoire : espace délimité et réservé à individu, couple ou groupe. Aucun étranger ne peut y accéder sans entraîner des conduites défensives de la part du chef. Territoire déterminent rapport sociaux. Diff selon rencontre s'opérant sur le territoire ou terrain neutre.
Hiérarchie : organisation de l'espace soumis à hiérarchie qui distribue à chaque membre un statut défini. Supérieur pénètre facilement dans territoire d'un subordonné. Subordonné devra attendre autorisation pour rentrer ou s'approcher. Hiérarchie entretenu par conduites ritualisées.
Distance : com sans mots, en fonction de la position dans espace physique et dans temps. 4 types de distance observé :
1° distance de fuite : en terrain neutre celle qui ne peut être dépassées sans entrainer fuite. Caractéristique de chaque espèce avec variations tributaires de l'âge, de l'histoire
2° distance critique : distance limite provoque attaque si franchie. Animal plus possibilité de fuir, dompteurs sont attentifs à cette distance, dans leurs rituels de dressage des animaux sauvages
3° distance personnelle : respectée par individus entre eux. Variations en fonction du statut, dominant bénéficie d'une distance perso + importante que dominé
4° distance sociale : éloignement qu'un individu se permet de prendre par rapport à son groupe, espèce. Varie en fonction de l'âge, de la santé, du statut social, lieu, contexte, relation, etc.
Hall décrit 4 distances types qui correspondent à 4 bulle invincible avec qui on évolue => conditionne comportement et com.
Bulle intime : distance de 45cm, contacts physique, odeurs, haleine, chaleur corporelle, sons rythmes de respiration sont perceptibles. Contacts physiques et étreintes sont possible que pas des personnes intime. Dans contexte particulier où distance pas respecté, rituels de défense mise en œuvre : attitude indifférence, détournement des regards, contraction du corps. Intrusion provoque réaction de recul, agressivité, peur et fuite
bulle personnelle : varie de 45 à 125 cm. Expression et détails du visage sont perceptibles. Chaleur et odeur sont moins ou pas du tout. Contact corporels possible mais délimité par longueur des membres supérieurs
Bulle sociale : 1,25 à 3,6 m. Caractéristique formel et pro. Voix forte, regard jouent rôle important dans échanges, com demande de l'attention, contact corporels plus possible
bulle publique : >3,6 m détail de la voix, visage, corps moins perceptibles. Com nécessite geste plus amples et langage verbale évolue vers déclamation.
distance ou bulles sont soumis à diff influences culturelles, sociales, individuelles. Intéressant pour comprendre conflits de com lié à cette fonction expressive de l'attitude via distance physique ou social.
Arabes et latino-américain dans façon de com ont une proximité physique plus importantes que européen et américains du N qui eux sont plus distants. Eléments culturels jouent rôle important dans com.
méconnaissance est à origine de nombreux malentendus, incompréhensions tensions dans rapport humains. Com humaine est soumise au code socioculturels.
rites d'interactions ont but de rassurer interlocuteurs et permet forme de com qu'autorise leur culture.
rapport au tps comme attitude : => 2 modèles culturels de rapports au tps : linéaire VS cyclique
système monochrone : conception du tps est linéaire ou séquentielle. Individus monochrone se considèrent comme entité unique et tangible, possible de planifier, contrôler, gaspiller et gagner du tps. Raison pour laquelle manque de ponctualité est facteur d'irritation. Vie pro et sociale dominée par horaire ou programme. Tendance pousse établissement constant de priorité relevé par Hall
culture polychrone : individus engagés dans plusieurs évents, situations ou relation à la fois, et tps est perçue comme perdu, et sont simultanément plusieurs temporalités dans esprit. observé par Hall
Conclusion : espace et tps sont des éléments de com. Peut pas résumer à l'échange d'infos pour transmettre réel mais respecte cadre culturel qui permet d'appliquer normes dans contexte donné. Rapport au normes communique tout autant que nos mots "on ne peut pas ne pas com". Pers n'est pas une machine qui transmet mess.