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Les théories d'apprentissage - Coggle Diagram
Les théories d'apprentissage
le modèle de l'empreinte (depuis l’Antiquité) : Apprendre, c’est recevoir des savoirs
ORIGINES
: pédagogues grecs tel que Socrate et Platon (Bourgeois, 2011) ; travaux de John
Locke (1693), considérant que le savoir se transmet exclusivement de l’enseignant aux apprenants
2 présupposés de bases
: • la neutralité conceptuelle de l’apprenant (page blanche à remplir) ; • la non déformation du savoir transmis
Comment le reconnaitre
: L’erreur est vue comme une faute à éradiquer. La responsabilité de l’erreur repose sur l’apprenant qui doit faire preuve de plus d’attention, d’écoute et de concentration, afin de mieux restituer le savoir transmis.
Apprenant inactif (page blanche)
le modèle behavioriste (depuis la 1ère moitié du XXème siècle) : Apprendre, c’est modifier le comportement
ORIGINES : John Watson (1913 / terme behaviorisme) ; travaux d’Ivan Pavlov (1890) et de Skinner (1930), sur le conditionnement
En résumé : l’apprentissage se résume à l’établissement d’une connexion entre un stimulus et une réponse comportementale.
HÉRITAGES
: l'essais-erreurs (Carré & Mayen, 2019) est inspiré de Skinner ; La pédagogie par objectifs (PPO)
**Comment le reconnaîtr
e
: L’
erreur
est perçue
négativement**, on cherche à l’éviter ou à la contourner grâce à un parcours extrêmement guidé et pré-jalonné. La responsabilité de l’erreur repose sur l’enseignant, le concepteur du programme, et de sa capacité à s’adapter au niveau réel de ses apprenants (Astolfi, 2014).
l'apprenant n'est plus totalement passif
le modèle cognitivisme (début 1940) : Apprendre, c’est traiter, interpréter et stocker de l’information
ORIGINES : impulsé par les chercheurs Atkinson et Shiffrin (1968) ou encore Donald Hebb (1949)
Apprenants actifs
En somme, les cognitivistes se concentrent davantage sur les
processus internes
et les
connexions
qui ont lieu pendant l’apprentissage
HÉRITAGES
: métacognition, mises au point par John H. Flavell ; quatre piliers de l’apprentissage Dehaene (2013) ; sept intelligences Gardner (1983, 1993).
Comment le reconnaître
: L’
erreur
ou l’incertitude est
normale
,
voire indispensable
. Plus le retour sur l’erreur est proche dans le temps, plus l’action corrective sera efficace et intégrée de manière pérenne (Dehaene, 2013).
le modèle constructiviste (début 1950) : Apprendre, c’est construire ses connaissances
ORIGINES : Jean Piaget, dès 1950.
ce modèle considère qu’apprendre se fait par la construction de l’apprenant.
Il s’oppose à la fois au transmissif (modèle de l’empreinte), en y développant l’idée que les connaissances se construisent par ceux qui apprennent, et au béhaviorisme, puisqu’il développe l’idée que les connaissances sont réappropriées par l’apprenant.
PRINCIPE : s'appuie sur 2 processus l'assimilation / l'accomodation ; une nouvelle situation provoque un déséquilibre, la transformation des représentations permet d'arriver à un nouvel équilibre / un nouveau savoir
HÉRITAGE
: les pédagogies actives
Comment le reconnaître : L’
erreur
est perçue positivement car elle est
au cœur même des processus d’apprentissage
et indique les progrès à obtenir. C’est pourquoi, afin de mieux la traiter, il convient de la laisser apparaitre, voire de la provoquer. . Elle constitue un indicateur des processus intellectuels en jeu. Décortiquer la « logique de l’erreur » permet d’en tirer parti pour améliorer les apprentissages (Astolfi, 2014).
Apprenant actif
le modèle socio-constructiviste (début 1960) : Apprendre, c’est construire ses connaissances avec autrui
travaux de Lev Vygotski, dès 1960, le socioconstructivisme reprend les idées principales du constructivisme de
Piaget, en y ajoutant la dimension sociale des apprentissages.
théorie de la ZPD
théorie du conflit socio-cognitif
Concrètement...
l'enseignant : identifie le bon niveau de difficulté ; propose des travaux de groupe, projets, tutorat et
évaluation entre pairs.
l'apprenant construit ses connaissances par l’échange, avec
autrui et, plus largement, son environnement
L’erreur a le même statut que dans le modèle du constructivisme : elle est révélatrice du processus d’apprentissage. Elle peut également être un indicateur d’une complexité trop élevée de l’activité à accomplir. Dans
tous les cas, elle peut être retravaillée et traitée de manière collective.
le modèle connectiviste (2003) : Apprendre, c’est un processus de connexions
ORIGINE : George Siemens et Stephen
Downes
modèle d’apprentissage qui reconnaît les bouleversements sociaux occasionnés par les
nouvelles technologies, lesquelles font en sorte que l’apprentissage n’est plus seulement une activité individualiste et interne, mais est
aussi fonction de l’entourage et des outils de communication dont on dispose.
PRINCIPES : • Des nœuds spécialisés et des sources d’information ; • La notion sociétale ; • La diversité des opinions ; • Le contrôle de l’apprentissage ; • L’apprentissage peut résider dans des systèmes non humains
Concrètement...
l'enseignant : encourage les apprenants aux échanges et travaux de groupe ; fournit des ressources ; régule les interactions
l'apprenant construit ses connaissances par l’échange, une
constante interaction. n. Les activités des apprenants se
reflètent dans leurs contributions sur les outils numériques
en réseau.