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Psychologie de la santé - Coggle Diagram

- - - - évents de vie : échelles évènementielles de Homes et Rahe (1967) de 43 évents de vie les + fréquents (du + grave au + mineur)
        
        testé sur 393 sujets : valeur numérique de l'échelle attribué à chaque évent de vie, correspond à importance du réajustement social nécessaire pour adapter à évent.
        
        critique de cette échelle :
        => items imprécis
        => items qui sont symptômes ou conséquence de pathos : confusion entre cause et effet limitant validité des items
        => mélange évents agréables et désagréables
        => explorent pas évents antérieurs à 24 mois mais continue d'avoir impact sur personne
        => pondération des évents : échelle tient compte des variabilité contextuelle ou variables personnes
        => indique pas grand-chose : séparation bien ou mal vécu ?
    - - avoir méthodo rigoureuse pour savoir si évalue bien ce qu'on veut mesurer
        
        nombreuses études portent sur différents évents de vie pour voir pathologie somatique pourrait apparaitre : asthme, cardiovasculaire, trouble fonctionnel digestif ou santé mentale (dépression, épisode délirant)
        => faible relation entre évents de vie et dvp d'une pathos, prédisent apparition de pathos somatique, aggravent pathos préexistence.
        
        influe la santé du sujet est retentissement de l'évent pour lui-même. pas généraliser la singularité de chacun. Events de vie construits ou reconstruits et interprétés individu en fonction des caractéristiques cognitives et conatives. Caractéristiques individuelles = rôle pathogènes ou protecteur, fragilisé ou accroître résistance de l'individu face à évent
    - - théorie dvp par Selye (1956) :
        
        organisme répond à agent stressant d'une manière non spé. Réponse rétablit équilibre chez individu.
        
        syndrome général d'adaptation dvp en 3 phases :
        => réaction d'alarme : réaction de l'organismes face à agent stressant, agit sur activité cardiovasculaire, respiratoire et musculaire, réaction du corps qui se prépare à réagir face à situation de stress.
        => résistance : stress persiste, organisme continue à se défendre, moyen que personne atterrisse en 3ème phase.
        => épuisement : activation des 2 systèmes intenses et prolongées. Pathos peuvent apparaitre (hypertension, ulcères) : organisme débordé.
- - - - définition : anxiété normale ou pathos est ensemble de réactions émotionnelles qui se traduisent habituellement par symptômes subjectifs somatiques ou psychiques, par modifications comportementales et par signes physiologiques objectifs (Guelfi, 1993)
        
        anxiété fait partie de nos vies et peut devenir pathos
        
        réactions à plusieurs niveaux :
        => niveau émotionnel : manifestations somatiques, corporelles ou psychiques (symptôme traduit réaction émotionnelle)
        => niveaux des modifications comportementales : situation de stress , manifestation de signes physiologiques observables
        
        symptômes :
        => représentations et pensées centrées sur thèmes désagréables
        => attente et sentiment de menace ou danger
        => souffrance comportementale, trouble psychomoteur
        => trouble de l'humeur
        => souffrance somatique
        
        modèle explicatif qui rend compte de l'étiologique des troubles anxieux :
        => psychanalytique : angoisse = signal de conflit inconscient entre forces pulsionnelles et instances
        => théories de l'apprentissage : association conditionnelle entre émotion et objet
        => théorie cognitives : double évaluation = participation du patient qui va évaluer situation, percevoir comme menaçante et évaluer ses ressources insuffisantes
        => théorie neuropsychologique : tous systèmes impliquées dans trouble anxieux
        
        psychiatrie : anxiété d'un pdv catégoriel, distingue anxiété normale et pathologique. tout critères du DSM.
        
        psycho clinique : recours à entretien et test projectif pour comprendre nature d'anxiété et pour rendre compte mécanismes de défense des sujets.
      - définition anxiété trait : tendance stable et généralisée à percevoir situations aversives dangereuse
        
        définition anxiété état : sentiment d'appréhension, de tension, et activation autonome momentanée, liée à évent spécifique
        
        évaluer anxiété :
        => STAI-Y : auto-questionnaire en 20 items, de 1 à 4 donne score brut total entre 20 et 80.
        
        anxiété et douleur chirurgicale :
        => peut avoir soit niveau trop faible ou trop élevé : anxiété dysfonctionnelle (signal vulnérabilité du sujet)
        => niveau modéré optimale : anticipation réaliste du stress
        => technique d'évaluation trop directe est trompeuse et correspond à répression des émotions qu'à absence d'anxiété. prise en compte d'entretien et d'observation clinique
        
        rôle étiologique de l'anxiété : affectivité négative, demande des études prospective comprenant critères évalués objectivement. recherches transversales qui ne permet pas de distinguer les causes et effets des maladies
    - - dans modèle Big Five (Costa et McCrae, 1992) avec 5 dimensions fondamentales de la perso (névrosisme, extraversion, ouverture, agréabilité et conscience)
        
        définition : tendance à ressentir des émotions désagréable (colère, anxiété, humeur dépressive). dimension des conduites observée sur population générale et obtenu par analyse factorielle
        
        névrosisme différent de pathologie somatique névrotique : litérrature : manque d'exhuastivité sur lien causale entre névrosisme et trouble somatique. Lien causal significatif quand critère sont auto évalués mais non significatif quand symptômes évalués objectivement
        
        Pb Barsky et al. (1988) : distorsion perceptivo-cognitive où a amplification des symptômes.
    - - terme proposé à l'école de Boston par Sifneos et Nemiah en 1973.
        
        descend du concept de pensée opératoire. Patient ont des difficultés émotionnelles (identifier, différencier et exprimer émotions de soi et autres.
        
        définition : comprend 4 composantes observables :
        => incapacité à exprimer émotion
        => limitation de vie imaginaire
        => recours à action en cas de conflit
        => description détaillé des évents : centré sur fait dans émotions (forme de détachement affectif de ces patients)
        
        autres signes : confusion entre émotion et sentiment, conformité sociale, description sans fin des symptômes physiques, faible empathie, faible capacité d'introspection, absence de créativité
        => patients avec troubles du spectre autistique, symptômes psychosomatiques ou addictions...
        
        mesure : échelle d'évaluation de l'alexithymie (TAS-20)
        => TAS en 26 items
        => TAS-20 de Bagby et al. (1994) en 20 items : sujet répond à questionnaire en notant évent courant dans vie ou non
        
        3 facteurs :
        => difficulté à identifier ses émotions
        => difficulté à décrire et exprimer ses émotions
        pensée orientée vers la réalité extérieure
        
        alexithymie et pathologie somatiques :
        => style 20 - 50% des sujets Alex thymiques = atteints de maladies psychosomatiques contre 4 - 20% dans pop générale
        => lien pas clair, incidence sur les sujets avec troubles affectifs et comportementaux
        => style cognitivo-comportemental caractérisé par difficulté à verbaliser ses émotions et recours à agir
        => traits de personnalité stables (primaire) vs état (secondaire) : style d'ajustement élaboré dans situation stressante
        
        limites :
        => définition instable
        => manque d'étude prospectives pour prouver facteur de risque
        => méthodo de comparaison de données avec effectifs restreins
        => Consoli et Lumley (1996) : étude montre que c'est plutôt une perturbation de croyance et comportement de santé et maladie. croyance qui donne perception qui amplifie symptômes
        
        alexithymie primaire : trait de perso
        
        alexithymie secondaire : état transitoire qui est prolongé, correspond à style défensif qui se met en place dans situations particulières.
    - - définition :
        => notion polysémique car elle désigne un trouble de l'humeur associé à facteurs psychologiques et biochimique
        => clinique : humeur dépressive quand sujet est dans état momentané de détresse, de perte d'intérêt, d'énergie suite à un évent et pense pas avoir les ressources persos et sociales pour faire face.
        => manifeste sous forme d'une grande fatigue, lassitude, correspond aux hoses dont personnes se plaint le + souvent. sujet : perte de confiance en ses capacités, à réussir à mobiliser ses efforts, suite aux échecs répétés. ressource personnelle montre que sujet est dépassé par situation, tente de s'adapter à situation difficile et moment + possible : symptôme dépressif apparait à ce moment.
        
        trouble dépressif induit par évents négatifs mais par des carences renforcés positivement (long terme : sujet va dvp un trouble de l'humeur dépressive)
        
        pas d'évent en soi mais perception qu'individu va avoir de l'évent, capacité d'y faire face qui va jouer un rôle étiologique dans dvp de la dépression. vivre évent mineur va entrainer trouble dépressif momentané. évent isolé, individu va pouvoir dépassé, évent isolé alors + grand risque de rentrer dans trouble chroniciser.
        => pattern complexe de croyance, affects, comportements, élaborés face à situation aversive : perte de contrôle, résignation, détresse émotionnelle.
        
        Beck : définition = interaction entre envers stressants et cognitions erronées qui entraine les troubles dépressifs. => évent stressant + cognition erronées = troubles dépressif.
        
        théorie de l'impuissance apprise (Seligman, 1975 et Seligman et al. 1979) :
        => hypothèse : vivre avec évents incontrôlables engendre résignation acquise
        => face à des situations négatives, échecs, individus vont avoir tendance à faire des inférences qui vont être int, stables et générales => faire conclusion active amenant à avoir sentiment d'incompétence
        => + évent est important pour sujet, + sentiments d'incompétence et d'autodépréciation vont entrainer un état dépressif sévère
        => tendance généralisée à attribuer échecs à des causes int, stables et globales qui est un des précurseurs de la dépression.
      - étiologie :
        => modèle psychanalytique : évoque la perte d'objet
        => théorie cognitives : théorie de Beck, de l'attachement de Bowlby, de l'impuissance-désespoir de Seligman, Ambramson et Alloy.
        => théorie s'accordent sur étiologie des affects négatifs.
        
        conclusion étiologie et définition : interaction entre style attributionnel et certains évents aversifs incontrôlables qui activent les cognitions d'impuissance, de désespoir et facilite l'émergence de symptômes dépressifs.
        
        dépression et pathos somatiques : rôle de la dépression dans incidence d'une maladie sur échelle du MMBI
        => Shekelle et al. : ils ont vu que la dépression était un facteur de risque de mortalité par le dvp d'un cancer. Sujets avaient le plus grand score au MMBI.
        
        limites soulevées :
        => pb de définition
        => choix des outils : outils de mesures utilisés => manque d'outil valide et discriminant. ne discriminaient pas les différentes formes de dépression ou les biais.
        
        aujourd'hui : orientation sur les aspects + spécifiques de la dépression qu'on estime nocifs pour la santé, pour dépasser les pb de définition et outils. Etude impuissance, désespoir suite à la théorie de l'impuissance acquise de Seligman.
        
        optimisme = style cognitif consistant à expliquer les évents de vie désagréables par causes int, globales et stables. prédiction : mauvaise santé ultérieure en terme de morbidité et mortalité.
        
        évaluer DSM, dans déf :
        => affectes négatifs
        => cognitions
        => troubles comportementaux
        => symptômes somatiques
        
        mesurer dépression : échelle BDI
        => échelle fréquent utilisé, créer par entretien semi-directif par DSM-V mesure quantitative de la dépression par échelle d'autoévaluation. Comprends pas mal d'items, propositions sur thèmes en lien avec symptômes de dépression
        => propositions au patient entourant celle qui concerne le +. + score est important, + symptôme est présent et se manifeste chez sujet.
        => permet au médecin ou psy une indication de la présence d'un trouble dépressif, sur son importance et sur prise en charge pour le pro.
- - - - Fischer & Reason regroupent 20 sources de stress en 3 catégories.
        **Au niveau individuel :**
        
        Van Der Ploeg (1988) : montre stress médical perçu + intense et consommation de soins médicaux + importante chez patients (anxiété état élevé)
        
        touche intégrité physique et concerne relation avec aide-soignante
        Au niveau familiale :
        
        famille pas toujours ressource protège membres du stress. relations familiales = perturbantes et origine de pathologie psychologiques
        
        structure familiale, organisation, fonctionnement entraîne conflits et mal-être
        
        symptôme l'enfant symptôme : enfant qui dvp maladie suite à des conflits entre parents. Pathos créer lien entre parents. enfant a rôle apport de maintien de cohésion dans famille. enlever symptôme de l'enfant créer éclatement de la famille = besoin d'une thérapie pour recréer du lien, juste place...
        Au niveau social et professionnel :
        
        concerne relations sociales à ext de la famille
        
        sources pro apporte du stress
    - - études à ce sujet montrent stress perçu a des effets nocifs sur santé plus marqués que mesures objectives des évents (Amiel-Lebigre, 1993; Allan & Matthews, 1994; Cohen & Edwards, 1989) - montrent que stress perçu accroissent probabilité d'adopter des strat d'ajustement centrées sur émotions ou évitement qui sont des strat peu efficaces
        
        important d'évaluer à la fois les évents stressants et façon dont sujet les ressent.
    - - facteurs individuels :
        
        ordre cognitifs, conatifs et motivationnels
        
        exagèrent le caractère menaçant des évents ou sous-estime les risques
        facteurs situationnels :
        
        imprévisibilité
        
        imminence
        
        transitions de vie
        
        incontrôlabilité
        
        ambiguïté de la situation
        
        Nuissier (1994) distinction entre contrôle comportemental et contrôle cognitif :
        => contrôle comportementale = agir pour réduire le stresser => action pour mieux contrôler stress en adoptant un comportement
        => contrôle cognitif = fait de se modifier soi-même pour atténuer impact de situation => suffit à rendre situation moins menaçante et réduire stress perçu.
    - - But : évaluation des caractéristiques objectives des situations stressantes et retentissement
        
        échelle qui opérationnalise conception transactionnelle du stress (Lazarus & Folkman)
        
        qualités psychométriques :
        => échelle validée sur échantillon de 2400 adultes
        => items évoque aspect du stress perçu : idée évaluant fréquence de 1 à 5
        => fidèle et homogène
        => score a corrélations très significatives avec divers indicateurs de bien-être et santé somatique. Score élevé de stress perçu prédit + de symptômes somatique et psychiques
        
        limite :
        => contamination entre stress perçu et détresse du sujet
        
        conclusion : peu d'études utilise mesure de l'état de santé objectives + nécessité d'échelle spé pour évents précis.
    - - modèle transactionnel = conception cognitive du stress (phase d'évaluation)
        
        évaluation primaire : s'agit de la façon dont individu perçoit situation en fonction de ses attentes, valeurs, histoire. Perception propre à chacun. Fait de dire qu'individu est actif dans modèle.
        
        stress perçu de Sarafino : stress est résultante de diverses transactions entre individu et contexte, conduisant à percevoir une discordance entre contraintes et ressources disponibles
        => désigne façon dont individu identifie situation et évalue ses différentes caractéristiques
        => perspective Sarafino, stress ni stimulus ni réponse mais processus dynamique et singulier. Stressant = discordance entre exigences situationnelles et capacités du sujet. Inadéquation réelle ou perçue.
  - - - définitions :
        
        évaluation secondaire : évaluation de ses ressources personnelles (contrôle perçu) et sociales (soutien social perçu) pour faire face à une situation
        
        contrôle perçu : estimation par sujet de sa capacité à maîtriser une situation
        => Bruchon-S, 2002 : contrôle perçu consiste à croire que l'on dispose des ressources personnel permettant d'affronter et de maîtriser les évents.
        => Rodin, 1986 : appréciation subjective qui consiste à penser que l'on peut décider et agir face à une situation de façon à modifier favorablement l'issue => processus évaluatif spé et transitoire
        ==> degrés d'influence que les individus estiment avoir sur l'environnement
        
        processus transitoire totalement spé et différent d'une situation à une autre.
        Mesures : MHLCS, CLCS
        
        MHLCS : Echelle de contrôle perçu de la santé de Wallston et al.
        => basée sur notion LOC, utilisée dans recherches qui s'appuient sur théorie de l'apprentissage social de Rotter et Levenson disant que certaines croyances de santé apprises et détermine contrôle de la santé perçue.
        => 3 facteurs (contrôle int, contrôle ext, facteurs aléatoires)
        => qualité psychométrique avec 18 items : 6 items par facteurs = indépendants
        => personnes dans LOC ext, travailler sur contrôle int en montrant ses ressources basée sur estime de soi
        => personne dans LOC int, travailler sur sentiment efficacité personnelle pour augmenter faculté d'évaluation des situations.
        
        CLCS : échelle des lieux de contrôle perçu pour des patients atteints de cancers (Wartson & al., 1990)
        => travaillé sur patients atteint de maladies chroniques
        => échelle 17 items avec 3 facteurs évalués (perception de contrôle int, attribution causales int, contrôle religieux)
    - - définition :
        
        réseau social : intégration sociale d'un individu (nombre, fréquence, intensité des liens)
        
        soutien social perçu : aide effective apportée à individu par son entourage (Winnubst et al. 1998) => c'est donc pas quantité mais qualité des relations de personne qui compte
        => définition : croire qu'autre peut nous aider en cas de besoin
        disponibilité : perception de certaines personnes de l'entourage (susceptible de pouvoir fournir une aide en cas de besoin)
        satisfaction : perception de l'individu de la qualité de ces relations interpersonnelles. adéquation entre attentes de soutien et besoin
        
        plusieurs catégories dans soutien social perçu :
        => émotionnelle : capacité à rassurer personne, apporter sentiment de protection
        => estime : tous encouragements de l'entourage permet de raffermir la confiance en soi du sujet dans périodes difficiles. fait de rassurer personne sur compétence et valeur
        => matériel : aide directe (financier, cadeaux...)
        => informatif : entourage proposant conseils, suggestions, ce qui peut aider personne à trouver une solution concrète à son pb
        Mesure : questionnaire QSSP
        
        questionnaire de soutien social perçu de Bruchon-S validé sur 125 patients lombalgiques
        
        évalué satisfaction et disponibilité : 1ère 35,6% de la variance totale, 2ème 25,5% de la variance totale
        
        retrouve nature de l'aide et différentes dimensions