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LE SYSTÈME SOMATOSENSORIEL, Répond à 4 types de stimuli : Le toucher, la…

- - - - Dérive de l'ectoderme.
  - - - Dérive du mésoderme
  - - - Adaptations du c. de Pacini
        Le c. de Pacini est une capsule formée de 20 à 70 couches concentriques de tissu conjonctif, avec une terminaison nerveuse au centre (pelure d'oignon)
        
        Lorsque la capsule est comprimée, la membrane de la terminaison nerveuse est déformée, ce qui ouvre les canaux ioniques mécanosensibles.
        
        L'étirement de la membrane de la terminaison nerveuse induit l'ouverture des canaux et permet l'entrée des cations dans la cellule
        
        L'ouverture des canaux ioniques mécanosensibles génère un potentiel de récepteur dépolarisant, qui produit un potentiel d'action si la dépolarisation est suffisante. C'est la transformation d'un signal mécanique en signal électrique.
        
        Potentiel de récepteur
        Induit la création d'un train de potentiels d'actions.
        
        Stimulus
        
        Génération d'un potentiel de récepteur (PR). Son amplitude est en fonction de l'intensité du stimulus.
        
        Le PR doit dépasser une valeur d'intensité minimale (seuil) pour qu'un ou plusieurs PA soient générés.
        
        formation du train de potentiels d'action (PA). La fréquence des PA émis correspond à l'intensité du PR.
        
        Même si la stimulation est maintenue, les différentes couches glissent les unes sur les autres et la terminaison nerveuse n'est plus déformée (pas de potentiel de récepteur): c'est l'adaptation rapide
        
        Lorsque la pression est enlevée, un potentiel de récepteur est de nouveau généré.
        
        Si lors d'une dissection on enlève la capsule qui entoure l'extrémité de l'axone, la terminaison nerveuse dénudée est plus sensible aux pressions persistantes et conduit à une réponse prolongée.
        
        Les canaux ioniques sont sensibles aux déformations
        Les mécanorécepteurs de la peau ont tous un axone amyélinique. Les membranes de ces axones possèdent des canaux ioniques mécanosensibles, qui convertissent les forces mécaniques en changement de courants ioniques.
        
        Canaux ioniques sensibles à l'étirement de la membrane lipidique. L'étirement induit l'ouverture des canaux et permet l'entrée des cations dans la cellule.
        
        Canaux qui s'ouvrent lorsque des forces sont appliquées sur des éléments extracellulaires associés.
        
        Canaux associés à des protéines intracellulaires du cytosquelette (ex. microtubules) qui s'ouvrent lorsque la cellule est déformée ou le cytosquelette étiré.
        
        Alternativement, les stimuli mécaniques peuvent déclencher la libération de seconds messagers (DAG ou IP3) qui régulent secondairement l'ouverture de canaux ioniques.
        
        La discrimination sensorielle
        Les doigts sont plus sensibles
        
        Lecture en Braille
        Grâce à la faculté extrême de discrimination de l'index.
        
        L'extrémité des doigts contient la plus forte densité de mécanorécepteurs.
        
        L'extrémité des doigts possèdent surtout des mécanorécepteurs à champs restreints (disques de Merkel)
        
        Les régions du cerveau impliquées dans le traitement de l'information sensorielle sont plus développées.
    - - 1. La détermination du champ récepteur d'une seule fibre sensorielle avec un petit simulateur.
        Les c. de Meissner et Merkel ont de petits champs récepteurs (quelques mm) Les c. de Pacini et Ruffini ont de lages champs.
      - 2. Leur vitesse d'adaptation
        Les mécanorécepteurs se distinguent aussi par leur aptitude à répondre à des stimulations répétées
        
        Vitesse d'adaptation rapide : répondent rapidement à une stimulation, mais arrêtent de décharger si la simulation est maintenue. Ex. : c. Pacini et c. Meissner.
        
        Vitesse d'adaptation lente : Réponse plus soutenues lorsque la stimulation est maintenue. Ex. : c. Ruffini et d. Merkel.
      - 3. Leur sensibilité à la fréquence
        Les c. de Pacini sont plus sensibles aux hautes fréquences, tandis que les c. de Meissner sont plus sensibles aux basses fréquences
  - - - Le diamètre de l'axone est corrélé avec sa vitesse de conduction et le type de récepteur sensoriel.
        
        Le groupe C contient des fibres amyéliniques (plus lente)
    - - Proprioception : A(beta)
      - Toucher : C. de Merkel, Meissner, Paicni et Ruffini / A(Beta)
- - - - Cervical
      - Thoracique
      - Lombaire
      - Sacré
    - - La ponction lombaire se fait entre L3 et L4 ou entre L4 et L5. Elle est pratiquée essentiellement pour analyser le liquide cérébrospinal (pour déterminer s'il y a inflammation des méninges par exemple).
      - L'anesthésie péridural (ou épidurale) est l'introduction d'un cathéter entre L3 et L4 permettant l'injection d'un analgésique lors de l'accouchement.
  - - - C1 à C8 : bras
        T1 à T12 : tronc
        L1 à L5 : avant des jambes
        S1 à S5 : fesses et arrière des jambes
  - - - Certaines branches se terminent dans la corne dorsale et font synapse avec les neurones de second ordre = réflexes rapides et inconscients
        
        Ex. : Le réflexe d'extension de la jambe. C'est le type de circuit monosynaptique qui est testé par les neurologues. Il permet de déterminer l'intégrité de la boucle formée par le nerf sensoriel, le nerf moteur et les fibres musculaires.
        
        Les réflexes sont inconscients car l'information ne monte pas au cerveau mais reste au niveau local de la moelle épinière.
      - Les autres branches vont dans le cerveau = perception consciente
        
        Voie des colonnes dorsales-lemnisque médian
        C'est la voie neuronale qui transmet les informations relatives au toucher et à la proprioception.
        
        La branche ascendante des fibres A(beta) remontent la colonne dorsale et se termine dans les noyaux des colonnes dorsales. Elles relaient l'information des stimulations tactiles et de la position des membres.
        
        Ex.: certains axones partent de la peau du gros orteil et vont jusqu'au cerveau, sans aucune synapse! Direct et rapide.
        
        Les axones de second ordre décussent et vont jusqu'au thalamus = lemnisque médian
        
        Les neurones du thalamus projettent vers le cortex somatosensoriel primaire (S1)
- - - - Ses neurones répondent aux stimuli somatosensoriels.
        
        Lésions de S1 affectent les sensations.
        
        La stimulation électrique de S1 évoque des sensations sensorielles somatiques.
      - Les aires corticales adjacentes à 3b
        participent à l'intégration des informations sensorielles.
        
        L'aire 3b projette sur les aires 1 et 2
        
        Aire 1 : texture de la stimulation
        
        Aire 2 : taille et forme du stimuli
        
        Aire 3a : position des membres par rapport au corps (et non le toucher)
        
        Les informations somatosensorielles des aires 1, 2 et 3 sont ensuite relayées vers l'aire 5 du cortex pariétal.
  - - - Nerf ophtalmique (V1)
      - Nerf maxillaire (V2)
      - Nerf Mandibulaire (V3)
      - Sensoriel somatique - moteur somatique
        Sens du toucher au niveau du visage. Mouvements des muscles de la mastication.
      - Le nerf trigéminal, qui amène les informations sensorielles issues des mécanorécepteurs de la figure fait synapse dans le noyau trigéminal.
        
        Les neurones de second ordre décussent et projettent au thalamus, qui projette ensuite vers le cortex somatosensoriel primaire (S1)