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Problèmes philosophiques dans l'histoire de la psychologie
Le problème de la causalité
Thèmes globaux en psychologie sont émotions, intentions, motivations, etc... Quels en sont le rapport avec les comportements d'un individu? On se penche sur une vision classique empruntée à Aristote dans sou ouvrage la Métaphysique (la causalité sous 4 types de causes)
4 types de causes
Cause mortice (efficiente): Ce qui lorsque en action produit le résultat, l'objet ou la situation observée (le sculpteur produit la statue, l'ingénieur produit une machine)
Cause formelle: La forme ou les propriétés particulières d'une choses (les propriétés fonctionnelles d'une chose dépendent de leur causalité formelle). Ex: Une statue qui représente un humain avec sa tête, ses bras, ses mains... Quand est-ce qu'on arrête de diviser en partie?
Cause matérielle: On parle de la matière dont l'objet est composé (statue de marbre, table en chêne...). On peut aller plus précis en s'intéressant au plan microscopique de l'objet pu à sa pureté/concentration. Aristote croyait en la finitude de la matière*
Cause finale: Le but visé, l'intention, le motif, etc. dans la production d'un changement (peut en avoir plusieurs) (du style le sculpteur a pour objectif de créer la statue)
Aristote
Approche anthropomorphique?: Fait d'attribuer des qualités humaines à des objets ou des êtres non humain. Donc si on assume que les atomes existent (en mouvement) et que les ballons de soccer en sont composés, on doit aussi assumer que les atomes complètent un objectif/but... Cependant la capacité à avoir une intention est attribuable à l'humain... Pour résumer: Mouvement=changement="intention" initiale
Approche théologique (deux types)
Extrinsèque: intervention d'un agent extérieur à la nature dans l'expression des buts de la nature (ex Dieu, karma, fantôme qui fait bouger des objets)
Intrinsèque: L'ordre, l'architecture, les buts de la nature sont contenus dans la nature de l'être (immanents à la nature) (ex homéostasie, équilibre écologique). La nature est donc en autorégulation constante grâce aux lois "naturelles" alléguées
Théophraste, collègue d'Aristote, croyait qu'on devait mettre l'accent sur les causes matérielles et efficientes. Pour lui, éliminer la cause finale évite les problèmes associés à la téologie et au finalisme
Deux "distinctions" pour Aristote en lien avec le changement
Altération: Apparition/disparition d'un/des attributs pour une chose donnée, mais elle garde son identité (je reste le même en devenant chauve avec l'âge)
Changement substantiel: La chose devient/disparait (lors de la mort de qqn, le corps reste matériel, mais l'identité/personnalité de la personne disparait
L'approche épistémologique (comprendre, savoir) (branche de la philo: Théories du savoir, mécanismes de la science..)
Instinct vs apprentissage
Instinct (W. McDougall 1871-1938): Manifestations instinctuelles (curiosité, combat, fuite, comportement maternel..). Il y a un "retour" du concept d'instinct après la 2e geurre mondiale surtout à cause de l'éthologie, la sociobiologie et la psychologie évolutionniste. Plus récemment avec Jaak Panksepp (1943-2017) en neuroscience
Apprentissage: Formes de conditionnement (classique, opérant, vicariant)
Lien à faire entre a priori, inné et instinct (cependant la connaissance a priori référerait plus à qqch de cognitif qu'inné/instinctuel du style perception de la profondeur ou connaissance du temps)
Critères de la connaissance de la vérité
Autorité scientifique: Se fier aux experts d'une discipline pour déterminer la "vérité" sans tenter de remettre en question. Cependant, les chercheurs ne s'entendent pas toujours eux-même, il y parfois des changements de pensée majeurs dans une même discipline et différentes disciplines peuvent proposer des perspectives différentes
Critère empirique: La connaissance est liée à l'expérience (information environnementale acheminée par les sens et receuilli par l'observation). Cependant, les sens peuvent être influencés (émotions, contexte, motivations), difficile d'être objectif et il y a le "problème" des autres esprits (aucune preuve qu'on a une conscience de la réalité.. On pourrait être des robots)
Pour prendre une décision, il est préférable d'avoir un accès à la "vérité". Il est donc intéressant d'essayer de déterminer les critères de la vérité. On peut se penché sur les critères d'autorité (liés au statut de celui qui tranche)
Critère rationaliste: Les sensations seules ne sont pas suffisantes, l'accent est mis sur la raison a priori, les idées innées. Cependant, l'accent est mis trop strictement sur les mécanismes présent a priori et pas assez au rapport avec l'environnement ou la possibilité de changer d'idée par exemple
Critère d'esthétisme: Principes de beauté s'appliquant à la pensée (harmonie, symétrie, grâce) (on priorise qqch d'harmonieux à qqch de chaotique). Cependant, qui décide de l'esthétisme? En quoi est-ce qu'un plaisir esthétique se rapporte à la vérité?
Pragmatisme (chose accomplie): Importance de la possibilité de tester concrètement des idées, mais aussi de la valeur productive (compréhension, prévisibilité) de celles-ci. Nécessité de changer les concepts existants pour saisir la mouvance du monde (connaissances provisoires). Cependant, l'accent sur l'efficacité présente peut cacher des idées jugées inefficaces
Innéisme vs empirisme
Innéisme/nativisme: Capacités opérationnelles à la naissance, à partir de structures et de fonctions nerveuses déjà présentes (extrême de l'innéisme réfère à la modularité fonctionnelle qui "stipule" que par l'entremise de pressions évolutionnistes, les capacités humaines sont universelles et dépendent du bon dev. des structures (style cerveau)
Empirisme: Capacités apprises ou développées au fil de l'expérience. L'exposition à l'environnement est donc centrale à la détermination des comportements futurs (extrême de l'empirisme appelé tabula rasa réfère au fait qu'on ne naitrait avec "rien" et que tout serait appris avec l'expérience. Son premier grand defenseur est John Locke et la behaviorisme lui a redonné de la popularité)
Le problème de l'induction
Induction:
Connaissance à priori et à poesteriori
Qui vient avant/qui vient après. Depuis Emmanuel Kant, on réfère a priori pour qqch qui est évident en soi (intuitif au plus haut degré) et a posteriori pour qqch qui est dérivé de l'expérience
Solutions philosophiques/méthodologiques au problème de l'induction
Le problème du libre arbitre/déterminisme
Le problème ontologique du corps et de l'esprit