CH 1 : Le secteur bancaire français

La fonction économique des banques

L'entreprise bancaire

Le cadre législatif et réglementaire

Le secteur bancaire français aujourd'hui

Intermédiation financière

Création monétaire

Les établissements de crédit

Les métiers de la banque

La tutelle du secteur bancaire

L'adaptation des marchés de capitaux

Les caractéristiques du secteur bancaire français

L'environnement et son évolution

Les principaux traits du secteur bancaire

Finance directe vs indirecte

Finance directe : les acteurs ayant besoin de se financer émettent des titres qui sont achetés/souscrits par les acteurs disposant de capacités de financement

Finance indirecte : un intermédiaire (banque) vient s'intercaler entre les agents ayant un besoin de financement et ceux disposant de capacités de financement

Pratiques bancaires : modèle originate-to-hold (les crédits sont conservés au bilan de la banque) contre modèle originate-to-distribute (les crédits sont cédés sous forme de titres)

Rôles de l'intermédiaire financier

Traitement de l'information

Evaluation et gestion du risque

Gestion de la liquidité

Le coût de traitement de l'information par une banque est plus faible que celui par les ménages. La banque ne divulgue pas l'information privée, mais elle envoie des signaux aux investisseurs extérieurs.

Expertise en termes d'analyse et de suivi du risque de crédit + art de rédiger des contrats de financement
La banque a intérêt à bien gérer les risques si elles conservent les créances au bilan

Horizon d'épargne de court terme, tandis que les entreprises ont des besoins de financement à long terme : transformation de maturités, c'est la gestion actif-passif
Par cette transformation de maturités, la banque gagne de l'argent (courbe des taux)

A partir du moment où la banque a créé de ma monnaie, DAV > Liquidités
Si tous les clients retirent de l'argent en même temps, il n'y a pas assez de pièces d'or pour rembourser tout le monde, donc risque de liquidité

Fuite des ressources : les bilans ne sont pas équilibrés
Deux solutions de refinancement

Auprès de la banque centrale : au taux de refinancement

Sur le marché interbancaire : les banques peuvent s'arranger entre-elles

Effet multiplicateur du crédit : les banques doivent détenir 1 % à 2 % (taux de réserve) de "vraie" monnaie par rapport au montant des DAV

Classification des prestataires de services financiers

  • Prestataires de services bancaires (les établissements de crédit + les sociétés de financement)
  • Etc.

Les différentes activités

Opérations de banque (réception de fonds remboursable au public, opérations de crédit, services bancaires de paiement)

Activités connexes (opérations sur devises, achat / émission / gestion de tout titre et produits financiers, conseil et assistance en matière de gestion de patrimoine, opérations de crédit-bail)

Prendre et détenir des participations dans des entreprises existantes ou en création

Accomplir d'autres activités commerciales dans la mesure où les revenus tirés de ces activités demeurent inférieurs à 10 % du PNB de l'établissement : forfait mobile, assurance...

Les différents types d'établissements

Quatre catégories d'établissements de crédit

  • Banques
  • Banques mutualistes ou coopératives
  • Caisses de crédit municipal
  • Etablissements de crédits spécialisés

Les métiers peuvent être segmentés selon

  • Le mode de collecte (réseau d'agence / marché de capitaux)
  • La clientèle (particuliers / professionnels, PME/PMI / grandes entreprises cotées / investisseurs institutionnels)
  • La zone d'exercice (domestique / internationale)
  • L'intensité d'utilisation des fonds propres
  • La régularité des revenus

Modèle de banque universelle (depuis 1984)

Etablissements sous statut privé (vague de nationalisation entre 1981 et 1982, puis à partir de 1986, on commence à reprivatiser les banques)

Libre concurrence (produits bancaires banalisés)

Dimension européenne (passeport européen, marché bancaire unique)

Les organismes profesionnels et organes centraux

Les organes consultatifs (CCLRF, CCSF)

L'agrément, le contrôle et la réglementation (Ministre de l'Economie, ACPR, AMF)

La surveillance européenne (autorité bancaire européenne, ABE + BCE)

Développement du financement direct et les banques doivent s'adapter pour répondre à cette concurrence / opportunité

Nouveaux marchés (monétaire, dérivés) + création de nouveaux instruments et contrats financiers + harmonisation européenne

Taux de bancarisation très élevé (> 99,99 %), contribution de 2.1 % au PIB, effectifs importants (mais en recul)

Influencé par : crise de 2008, mutations technologiques (digitalisation de l'économie), nouveaux acteurs (fintech)

Internalisation (lié aux empires coloniaux)

Concurrence

Concentration du système bancaire (les 5 premiers groupes représentent environ 80 % des parts du marché)

Implantation de succursales et filiales (utilisée sur le compartiment CIB)

Prises de contrôle d'établissements étrangers (activité de détail)

Concurrents internes (la compétence métier prime sur la nationalité de l'établissement)

Concurrents externes

  • Compagnies d'assurances
  • Sociétés de gestion de fonds
  • Grande distribution
  • Fintechs