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L’interactionnisme, L’interactionnisme - Coggle Diagram
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L’interactionnisme
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IV. L’ethnométhodologie
L’ethnométhodologie propose de considérer les faits sociaux comme des accomplissements pratiques, des procédés ordinaires appuyés sur un stock de savoirs (ethno-méthodes). Il existe trois auteurs principaux : Aaron Cicourel, Alfred Schütz et Harold Garfinkel.
Dans la phénoménologie de Schütz, il existe deux grands concepts : l’intersubjectivité (pour comprendre les actions d’autrui) et la typicalité (processus par lequel un individu construit des catégories ou des schèmes pour lire et interpréter le social).
Les ethno-méthodologues insistent sur la compétence interactionnelle : c’est la capacité des acteurs à interpréter le social et à s’y adapter. Par exemple, les élèves en classe interprètent le règlement pour savoir à quel point il peut être enfreint sans sanction grave. Comme l’interactionnisme, l’ethnométhodologie insiste sur l’intelligence sociale des acteurs et l’importance du savoir ordinaire.
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L’interactionnisme se situe du côté du pôle actionniste, orienté vers la cohésion sociale. Il se divise en deux courants de pensée, qu’on peut différencier selon leurs méthodes de recherche : l’interactionnisme symbolique et l’ethnométhodologie. Il s’oppose aux approches fonctionnalistes et structuralistes, ainsi qu’aux excès utilitaristes de l’actionnisme. Ici, c’est l’interaction entre les individus qui forme l’activité sociale. Contrairement à Durkheim, il n’existe pas de faits sociaux extérieurs aux individus.