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Les inégalités scolaires, Les inégalités scolaires - Coggle Diagram

- - - - L’école doit particulièrement faire leur éducation morale : à cet égard, les enseignants sont investis d’une autorité sacrée pour donner à leurs élèves une nature sociale.
      - Discipliner les élèves, de lʼautorité du ‘maître’ collective (contrainte)
      - Les rattacher au collectif social, à la ‘société politique’ – des valeurs communes, des expériences communes, et l’apprentissage en groupe (identique pour tous) (intégration)
      - Et leur inculquer des valeurs morales démocratiques (régulation), et leur faire respecter la science - impératifs imposés découlant de l’efficacité scientifique (rupture avec valeurs religieuses)
    - - L’école devient le symbole de l’égalité des chances et suit le principe de la méritocratie: chacun a les mêmes chances de réussir en fonction de son mérite. Cependant, les statistiques montrent que la réussite dépend avant tout de l’origine sociale des jeunes.
    - - L’école
        
        prépare les jeunes, les enseigne une structure sociale (besoins de la société)
        
        transmet une classe sociale et une instruction générale
        
        Cette conception du rôle de l'école s'inscrit dans une sociologie dite « fonctionnaliste » (parce qu'elle suppose que les grandes institutions ont pour fonction d'assurer les équilibres nécessaires à la stabilité sociale), elle est très mécanique.
        
        est un élément fondamental pour la modernisation de la société, elle permet et fait comprendre l’organisation sociale, et « christianise » les enjeux qui la dépassent.
      - Méritocratie
        
        Une *valeur fondamentale dans les sociétés démocratiques (prônant l'égalité de chances), ils prétendent qu’il est légitime de pouvoir accéder aux mêmes postes de prestiges, de rémunérations et de valorisations, ne prenant pas en compte l’héritage, l’origine de la famille, sa richesse, la mobilité sociale, ou l'ascendance* de la personne. Considérant que l’école est ainsi laïque, démocratique, et transmet des connaissances objectives.
        
        Fait de l’école un endroit légitime pour tous devenirs des êtres sociaux, tout se fonde sur leurs performances individuelles (intelligence), et fait ainsi une distribution des classes selon ces critères.
        
        L’espace sociale de définition crée des critères de sélection des compétences de hiérarchie, des capacités intellectuelles, mais elle se doit de déconnecter les effets et origines des réseaux.
        
        La soumission aux hiérarchies de classement fait que les riches auront de meilleurs résultats (un problème qui ne touche pas à Durkheim). Un fait apparaît crûment : « la trajectoire scolaire des jeunes est très liée à leur origine sociale ».
        
        A partir de ce constat, une controverse sur le fonctionnement méritocratique commencera (car une société nommé démocratique détient ainsi un mécanisme nonlégitime, et la méritocratie n’arrive pas à garantir l’objectivité et la distinction)
        
        Les deux principales écoles de pensée (postures / problématiques pour l'institutionalisation, le cursus…) sont représentées par
        
        Le structuralisme génétique de Pierre Bourdieu
        
        Lʼindividualisme méthodologique (actionisme) de Raymond Boudon
        
        Points communs
        
        Ils considèrent la réalité des inégalités scolaires
        
        Ils reconnaissent la reproduction des inégalités sociales
        
        Ils considèrent que l'école n'est pas une institution efficace pour un système méritocratique (?)
        
        Ce constat est rendu possible par la production de données statistiques détaillées sur lʼécole et les élèves / étudiant.e.s, dans un contexte socio-historique et politique particulier. Ce contexte historique est notamment marqué par :
        
        Une croissance inégalée du taux de scolarisation des jeunes (d’abord des garçons, puis des filles aussi)
        
        Une transformation du système productif (besoins croissants de main-dʼœuvre qualifiée, de gens formés et non manuels)
        
        Les prémisses dʼune « culture de masse » dans le champ culturel (diffusion de la télévision, par ex.).
  - - - La question de base est liée à l'uniformisation : Est-ce vrai que tous les jeunes partagent les même pratiques culturelles (comme la musique par exemple) ? – Ces pratiques sont spécifiques au milieu social
    - - Dans le contexte méritocratique, "le rôle de l'école est de légitimer les ʻhéritiersʼ et faire croire aux autres qu'ils sont - de bon droit - "écartés" du système scolaire. Il faudrait voiler le mécanisme d'héritage pour que l'école soit en accord avec les valeurs de la société.
    - - En vérité, toute l’institution scolaire reprend une culture essentiellement bourgeoise (langage, définition des savoirs et façon de leur donner sens). C'est cela qui crée l'inégalité, plus que l'organisation visible de l'enseignement.
  - - - Le code restreint : il est dépendant du contexte et nécessite peu de mots pour se faire comprendre, illustré par des injonctions et phrases courtes. On l’utilise au sein d’un groupe (famille, amis), ce qui crée un sentiment d’inclusion et d'appartenance. -> milieux modestes
      - Le code élaboré : il est indépendant du contexte et a une portée universaliste. On n'a pas besoin de comprendre le contexte - c’est un code auto-suffisant, explicite et plus complexe que le code restreint. Il est plus élaboré en développant des capacités de raisonnement et de justification. -> milieux favorisés
      - Il existe tout de même des phrases de vérification mutuelle, qui se trouve dans tous les milieux sociaux.
    - - Au niveau linguistique, par la prévisibilité de la structure syntaxique
      - Au niveau psychologique, par la facilité de verbalisation des intentions
      - Au niveau comportemental, par des modes dʼauto-régulation différents
  - - - Elle doit inculquer des connaissances
      - Mais elle sert aussi à reproduire la culture dominante