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Mouvements de contestation populaire en Afrique - Coggle Diagram
Mouvements de contestation populaire en Afrique
Participation démocratique
Progression de la participation politique des populations
Enracinement du processus de démocratisation
Absence de parti unique, tendance généralisée vers le multipartisme
Mouvement des rues et participation des populations aux élections
Montée de la contestation et des mouvements de protestation civique, politique et syndicale
ONG rivalisent avec les partis politiques pour peser sur les grandes orientations politique du pays sur la transparence, la gouvernance, l'État de droit, la justice et la démocratie
Mouvements de contestation et transition politique
2008, revendications sociales (hausse des prix), mouvements de contestations politiques, "émeutes de la faim"
Adhésion progressive des populations aux partis politiques d'opposition se mobilisant contre les révisions constitutionnelles de chefs d'État cherchant à se maintenir au pouvoir
Réformes gouvernementales, mesures sécuritaires impopulaires dans un contexte politique, économique et social tendu entrainant des fractures au sein de ces pays
Origines
Diversité des configurations sociales, économiques, variété des régimes politiques, des cycles électoraux poussant à ne pas faire de généralités sur les origines
Contribution du printemps arabe de 2011 au foisonnement de mouvements de contestations menés très souvent par des collectifs de jeunes
Inhérents à l'historicité de la formations de l'État et à la structuration de la vie politique nationale
Diversité des régimes politiques africains
Tensions politiques liées à des contextes de transition politique et des mécontentements populaires
Difficultés pour organiser des élections
Ancienneté des recensements
Déplacement des électeurs
Absence ou disparition des cartes électorales
Difficultés de mise en place de nouvelles modalités techniques de vote
Non-sécurisation des conditions de vote
Difficultés mises en avant par les pouvoirs pour retarder les élections
Processus de formation des acteurs politiques et structuration du jeu politique national différents selon les pays
Plusieurs pays connaissent au moins une alternance plus ou moins démocratique et au moins une conférence nationale souveraine mais contribue peu au développement des mouvements
Structuration du jeu politique national restant fortement ethnicisée et poids de la géographie électorale demeurant profondément marqué du fait de l'impact psychologique de la répression brutale et des guerres civiles qui ont comme conséquence la peur des populations et un repli identitaire
Prolifération des partis politiques au sein de certaines oppositions nationales limite la capacité de ces derniers à peser sur l'échiquier politique
Elections controversées
Élections disputées, souvent manipulées avec crise pré ou postélectorale
Certaines sociétés sont passées d'une conflictualité forte à des formes de compromis (Bénin avec la Conférence nationale de 1990)
Conférences nationales conduisent à l'émergence de sociétés civiles et la mise en place de dispositifs législatifs encadrant la création d'associations, d'ONG
Lien entre la durée des mandats, la personnalisation du pouvoir et le risque de dérives autoritaires
Depuis 2015, la plupart des élections présidentielles organisées sur le continent se sont déroulées sans crises post-électorales majeures (Nigéria, Gambie, Ghana, Kenya, Mali)
Malgré des améliorations des processus électoraux, dans certains pays, ce n'est qu'apparent
Le respect des constitutions et des élections ne règle pas la question de la personnalisation des pouvoirs, de la faiblesse des institutions et des administrations
Alliances politiques fluctuantes avec des majorités parlementaires qui peuvent manoeuvrer pour museler l'opposition et réduire la marge de manoeuvre de la société civile