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Émergence de nouveaux acteurs au Proche et Moyen-Orient - Coggle Diagram
Émergence de nouveaux acteurs au Proche et Moyen-Orient
Émergence de l'islam politique
Frères musulmans
But : se transformer en mouvement de masse à la fois religieux, social et politique
Se sont déployés dans l'ensemble de la région avec la création de branches locales du mouvement
D'abord, association de bienfaisance islamique, apportant des services aux populations les plus défavorisées, comblant ainsi les déficiences de l'État
Victimes de la répression dans les années 60 par les régimes nationalistes arabes (nassérien ou baasiste)
S'appuie sur certains principes doctrinaux, réforme visant à reconstruire le socle de principes moraux islamiques : retard des sociétés musulmanes sur les sociétés occidentales et sclérose dans laquelle les ulémas traditionnels ont enfermé l'islam
Réfugiés des les pétromonarchies, alliés des Occidentaux et hostiles aux régimes républicains nationalistes, alliés de l'URSS
Fondée en 1928
Mise au ban par les États occidentaux, ce qui a contribué à alimenter les frustrations, les polarisations, les violences et la radicalisation
L'état de délitement des systèmes politique a favorisé leur ancrage populaire et le résultat des élections post-révolution a confirmé leur forte présence dans le tissu social
Montée en puissance du salafisme
Plusieurs familles
L'une est qualifiée de révolutionnaire qui privilégie l'action armée et violente
L'autre réalise un travail politique comme objectif de créer un État islamique, mais dans un cadre légal
Une tendance majoritaire du salafisme est la branche quiétiste, désintéressée de la question politique et condamne l'action djihadiste, elle se concentre sur la formation religieuse et prédication
Les élections lui ont permis de s'affirmer
Mouvance du sunnisme forgée en Arabie Saoudite, version officielle de l'islam saoudien dont le royaume diffuse cette conception de l'islam à travers le monde
Fin de l'organisation État islamique
Attentats du 11 septembre a donné une audience internationale à Al-Qaïda, ce n'est pas pour autant qu'elle a pu organiser de nouvelles attaques de cette envergure
Ses théoriciens ont avancé qu'un terrorisme spectaculaire de destruction massive est devenue impossible, l'objectif a été de créer une rupture au sein des sociétés entre les populations locales et les musulmans afin de les inciter à quitter le pays pour venir s'installer dans le califat
Il s'inscrit dans la continuité d'Al-Qaïda avec une rupture majeure à elle qui est l'implantation territoriale
A occupé un vide qui n'a cessé de grandir dans ces deux États faillis que sont l'Irak et la Syrie
Il diffère aussi de l'élitisme d'Al-Qaïda car c'est une organisation "attrape-tout" qui recrute novices, naïfs, inconscients et le plus de femmes possibles
Perdu le territoire sur lequel il entendait créer un État
Recrutement en Irak à partir des sunnites marginalisés par la majorité chiite arrivée au pouvoir
Sentiment de frustration politique du fait d'une grande insécurité en raison des comportements des forces de sécurité qui a favorisé la montée en puissance de groupe radicaux qui se sont nourris des comportements anti-sunnites, d'anciens baasistes ont rejoint les rangs de Daech sans forcément adhérer au départ aux idées radicales qu'elle prône
Question se pose du sort des détenus djihadistes
La reprise du territoire occupé ne veut pas pour autant dire la disparition de la capacité de puissance de cette organisation radicale, certains membres ont réussi à fuir.
La réponse à l'attrait que suscite l'État islamique doit être bien évidemment militaire, mais également politique.
Retour des militaires et persistance du rôle des services de sécurité
Discours des militaires avant tout contre les forces islamistes
La question est de savoir jusqu'à quand la population va accepter cet autoritarisme. Vont-ils continuer à jouer un rôle central dans les systèmes politiques de la région ?
Les services de sécurité jouent un rôle dans l'exercice du pouvoir (ex : reconduction de Bouteflika en Algérie en 2014 n'a pas sur faire qu'avec la caution des militaires)
Une véritable réforme des régimes devrait passer par la réforme des services de sécurité à moins que ces organes de sécurité ne fassent qu'amplifier les défauts des systèmes politiques
Toute évolution passera nécessairement par l'établissement d'un État de droit au sein duquel la question du rôle et de la place des services devra être posée et encadrée.
Retour à l'ordre afin de stabiliser des situations de conflit où l'État est bousculé, voire remis en question (Égypte, Libye, Syrie)
Retour des militaires qui se réimposent comme un acteur de premier plan
Mais la lutte internationale contre le terrorisme et les mouvements qui le génèrent ne se prêtent pas à la remise en cause immédiate et globale du système.
La Tunisie semble élaborer les prémices d'une réforme en posant les bases d'une transparence des politiques publiques de défense et de sécurité, réforme qui vise à moderniser les services de sécurité pour sortir de l'arbitraire et de l'impunité dont ils jouissaient, notamment avec la création du Centre national de renseignement dont la mission est de conseiller le chef de l'État et le gouvernement.