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Perte de spécificité de la France - Coggle Diagram
Perte de spécificité de la France
Retour dans les structures intégrées de l'OTAN
Décision de Sarkozy n'était que le couronnement d'une évolution amorcée dès les années 1980
Décision à portée limitée car tous les Alliés y compris les Américains avaient admis depuis longtemps l'autonomie de décision de la France sur la mise en oeuvre de son armement nucléaire
Spécificité valant à la France la reconnaissance de nombreux pays, notamment de l'ex-tiers-monde
Réintégration appréciée par les États-Unis mais qui ne doit pas être surestimée
Critique de la gauche et des gaullistes historiques qui dénoncent un alignement sur les États-Unis et une renonciation à la politique d'indépendance nationale
Non remise en question de la décision par le président Hollande. Une telle attitude aurait suscité l'incompréhension des Alliés sans pour autant effacer la perte d'image auprès des pays qui avaient vu avec sympathie la position spécifique de la France
2009 : réintégration de la France dans les structures intégrées de l'OTAN
Perte de substance de notre coopération
Réduction drastique de la part d'aide consentie sous forme de dons mais augmentation du volume de prêts bonifiés (prêts inférieurs au taux du marché)
Évolution conduisant à privilégier les projets de nature à générer des revenus qui facilite le remboursement du prêt : infrastructures au détriment de modes d'action qui participes davantage au soft power (coopération universitaire, promotion du français, octroi de bourses)
Forte baisse des aides aux anciennes colonies françaises d'Afrique
Une des raisons qui explique que l'aide a davantage progressé dans l'Afrique anglophone que francophne
Baisse tendancielle depuis la fin des années 80 qui se poursuit dans la durée avec une accélération dans la dernière décennis
Augmentation de la part de l'aide française transitant par les organisation multilatérales comme les agences de l'ONU ou le Fonds mondial sida et plus encore par l'UE
Volume des crédits d'aide publique au développement de la France n'a jamais atteint 0,7% du PIB, objectif proclamé dans les années 70
Diversification des bénéficiaires de l'aide française et la mise ne place de nouvelles modalités convergent vers une moindre visibilité de l'aide française sur le terrain et que notre coopération ne peut plus être un vecteur d'influence.
"Gaullo-mitterrandisme" et néoconservatisme à la française
Perte d'influence de la France qui explique sa difficulté à peser sur les événements au Proche-Orient
Inflexions provoquées par les bouleversement qu'a connus la scène internationale avec la mondialisation, la chute du mur de Berlin, la fin de l'URSS, la monté du terrorisme et le poids croissant des pays émergents
Trois inflexions
Pleine intégration de la France dans l'OTAN
Déshérence de notre politique de coopération
Influence croissante des thèses proches des néoconservateurs américains qui prônent l'imposition de la démocratie comme vecteur de stabilité dans le monde
Politique suivie par les successeurs du général de Gaule a été poursuivie dans les grandes principes