Boîte à exposition

Les comportements du spectateur comme enjeux de l'art contemporain- Marion Viollet

Le conflit du spectateur (d’art) avec soi-même, révélateur d’une politique du sujet: https://peq.hypotheses.org/1126

la place du corps du spectateur dans l’espace d’exposition

les caractéristiques et conséquences de la posture de spectateur

l’impact d’une exposition…

L'impact d'une exposition

Art contemporain

manière d’énoncer pour les autres ce qui a été approché (« c’est beau ! »…)


la place du corps du spectateur dans l’espace d’exposition

Manière différente de la parole par rapport aux oeuvres classique et attitude différente également

les caractéristiques et conséquences de la posture de spectateur

Positif :

Négatif :

La place du corps du spectateur dans l'espace d'exposition - Rémi Dufay

lassitude, mal aux pieds

l’exposition est pensée pour le spectateur

Période classique

maintien, reconnaissance des figures

Ex : Morse, Gallery of The Louvre, huile sur toile, 187 X 274cm, 1833, représente le Salon Carré du Louvre 1827 Capture d’écran 2020-06-05 à 11.21.13

Positif

Négatif

Echange entre les individus par la parole d'appréciations

Classique

formuler sa manière d’être face à une œuvre classique (plis esthétiques de son corps: mouvement du corps et de l’œil face à l’œuvre

Notre corps et notre esprit change d'attitude et de pensées en fonction du rapport entre une œuvre et un contexte institutionnel.

Spectateur si nous avons un regard gestique et une écoute mais un spectacle peut être sans spectateur quand celui-ci s'y essaye

Douleur ds les positions prises pour observer l'oeuvre, le sentiment que l'oeuvre peut dégager: peur, dégoût, ect

Le corps s'exprime sans mécanique face à l'expo

Sensibilité: chacun "résiste" différemt à 1 oeuvre

Pas de procédure

Méprise le spectateur: on dit de lui qu’il est « passif » en convoquant des systèmes de causalité qui finissent par faire croire que le public est coupable de ses incapacités, qu’il ne doit qu’à lui-même de céder à la « bêtise » et au « formatage » médiatique.

Mutation de passant : observer ce qui nous entoure hors expo

Historique

place du corps du spectateur dans l’espace d’exposition

Ex : Velasquez, Les Ménines,
huile sur toile, 318 X 276cm, 1656
Capture d’écran 2020-06-05 à 11.55.44

caractéristiques et conséquences de la posture de spectateur

l’impact d’une exposition…

Positif

Négatif

spectateur prend place dans le tableau, fait exister le tableau par son regard

personnages dont les fonctions sont de souffler aux spectateurs des attitudes et des émotions à adopter en réaction à la scène représenté

inclue davantage le regard que le corps

Anamorphose : formes distordues, ne reprenne sa configuration véritable qu’en étant regardée soit, directement, sous un angle particulier, soit, indirectement, dans un miroir cylindrique, conique

Salle du musée recouverte de tableaux imbriqués de telle sorte qu’ils recouvrent le plus d’espace possible

multitude de tableaux et verticalité ( jusqu'au plafond 8m, certaines pièces sont inclinées) frappent l'oeil

auteur Brian O’Doherty > 1 tableau = 1 entité autonome isolée de son voisin par : extérieur cadre massif et intérieur perspective propre
Passe d'un tableau à un autre comme d'un monde à un autre > aucun lien entre les oeuvres

but : donner le plus à voir au peuple

agencé dans une superposition aberrante, sans logique > taille prime, comment les oeuvres s'emboîtent le mieux

personnes reproduisent les toiles, les observent

assis, discutent > lieu de passage ET de vie

debout > lieu de divertissement, échanges et instructions

Ex : Hans Holbein le Jeune, Les Ambassadeurs, huile sur panneaux de chêne, 207 X 209cm, 1533 Capture d’écran 2020-06-05 à 12.15.10

inclue le corps > pour fonctionner correctement, le regardeur doit la voir « sous un angle particulier », donc adopter une posture particulière

Période moderne

peinture de paysages

regard scrute à la recherche d'un sujet, pas fixe mais en mouvement

hors cadre, scène plus vaste

peindre une surface, 3D

d’autres niveaux de lecture, se lit de plusieurs points de vue

Ex : Kurt Schwitters, Merzbau,1919-1948. Capture d’écran 2020-06-05 à 13.46.07

oeuvre gagne de l'espace dans le lieu d'exposition, incluant le spectateur

Art vidéo et numérique

  • Paradoxe entre le besoins de se différencier et le confort de se laisser guider (exemple : émission télévisée : célébrité ponctuelle puis retour à l’anonymat)
    
  • Paradoxe entre le monde globalisé dans leuel on vit et l’individualisme du spectateur en s’opposant aux regroupements
    
  • modèle qui se developpe dans les années 1980 = L’individualisme contemporain : volonté d’attirer à soi l’attention, le confort, les soins, les avantages.
  • Depuis les années 70 : la question de l’individu devient importante, avec l’alphabétisation, les individus sont autonomes, vivre ensemble ne signifie plus garantir la survie  
    

Internet permet à des individus partageant le mêmes gouts et les mêmes activités de se rencontrer

-Détourage : pratique singulière d’isolement d’un contexte afin de l’intégrer à un nouveau fond. Amène à une réduction de l’individu à un motif, indeterminé et quelconque alors qu’il est en réalité unique. (exemple : « Reconstitution » Arnaud Théval », Djamel Tatah et Edouard Levé)

-En 1391 le publique signifiera plus largement “les gens’’ tandis qu’il n’acquerra qu’au XVIIIème siècle une dimension culturelle en désignant l’« ensemble des personnes réunies en un lieu pour assister à un spectacle, à une réunion, à une manifestation

  • Le public est l’objet d’une frustration permanente car bien que conscient de l’impossible identification de ses composantes, le monde de l’art demeure en recherche d’une définition approchant son inconstance et sa disparité
  • Caractérisation du public en fonction de quatre démarches selon le Ministère de la Culture et de la Communication :  
    
    -Sortir de chez soi pour aller vers un “ailleurs’
    -Sortir de chez soi pour aller dans un lieu spécialisé, ou du moins approprié’
    -Sortir de chez soi pour voir une œuvre originale, “en vrai’’
  • Sortir de chez soi en acquittant le plus souvent un droit d’entrée

En matière d’art contemporain, on suppose que les publics les plus susceptibles de visiter les lieux sont constitués d’individus par ailleurs intéressés par l’art classique, mais également ouverts aux œuvres modernes, notamment abstraites et non-figuratives

-Edouard Levé : étude des gestes archétypaux qui correspondent à un certains type d’évènement

Au XVIIIème siècle, des démarches de connaissance
du public ont vu le jour

Hans Haacke propose aux visiteurs de la galerie John Weber à New York, de situer leur lieu de résidence sur une carte afin que soit produit, suite à l’exposition, un portrait sociologique des spectateurs de l’espace d’art. Ils doivent également indiquer le tableau qu’ils favorisent et celui qu’ils détestent. A partir de ces données, l’artiste modélise le goût moyen d’individus issus du monde entier, et observe une étonnante concordance des goûts.

Marcel Duchamp > le regarder fait l'oeuvre

oeuvres interactives incluent le regardeur et son corps la technologie réagit en fonction de lui

création de l'oeuvre avec une certaine volonté sur l'attitude du spectateur

la volonté et le regard du spectateur influent physiquement l’œuvre qui se révèle selon son point de vue

  • Lors des actions du mouvement Dada le spectateur assiste à des performance et les artistes provoquent des réactions à ceux-ci
  • Les œuvres monumentales du Minimalisme exigent ainsi des déplacements permettant de varier les points de vue.
  • Marcel Duchamp, 1914 : nomme le spectateur le « regardeur », il ne se contente pas de voir, mais doit prendre le temps de rencontrer l’œuvre, d’en saisir la portée et de partager avec d’autres son opinion, ses analyses.
    
  • - Christian Ruby : le spectateur fait partie de l’œuvre 
    
  • permet de s'ouvrir aux autres et aux œuvres
  • 1954 : les œuvres rendues mobiles par l’intervention du vent, d’un moteur ou d’une action du spectateur sont nommées cinétiques. Le mouvement artistique est donc nommé Art Optique et Cinétique.

 -1990 : les artistes incitent le spectateur à manipuler une souris d’ordinateur mais celui-ci conserve ses distances

  • 2010 : exposition de Ludwig qui plonge le spectateur dans l’obscurité et qui sollicite également l’ouïe et l’odorat afin de retranscrire différentes régions d’Asie

-XXème siècle : intégration progressive du spectateur au processus de création

  • peut provoquer de la peur (exemple : exposition de Ludwig en 2010)
  • peut provoquer de l’indignation ( exemple : Balthus, Lecon de guitare, 1934 )

-Actuellement des dispositifs de médiation tels que des audio guides qui permettent aux spectateurs de mieux comprendre les œuvres

Communication culturelle

Médiation culturelle

Accessibilité à tous les publics

Animation: apprendre

Debout

Assis

Douleur aux jambes

impact d'une exposition

Positif

Effet ludique

Négatif

Trop de texte: fatigue visuelle

Jouer sur sens et émotions

Experimentation

Parcours touristique, classique: du "déjà vu"