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Le continent africain : contrastes de développement et inégale intégration…
Le continent africain : contrastes de développement et inégale intégration dans la mondialisation
Une périphérie dans la mondialisation marchande
Une faible intégration dans les échanges mondiaux
Une place réduite : 3 % des échanges
Un PIB équivalent à celui de la ville de Tokyo
Une faible intégration dans l’espace mondial
Un espace en marge : aucune métropole africaine parmi les métropoles de premier rang mondial et un continent en marge des grands réseaux de transport
Un continent toujours marqué par la pauvreté
Le maintien de la pauvreté monétaire : environ 400 millions de pauvres soit 1 africain sur 2
Le maintien des indicateurs du mal développement : mortalité infantile élevée, pandémie du sida et du paludisme, analphabétisme élevé
Le maintien des indicateurs de l’instabilité politique : piraterie, déplacements de population suite à des conflits armés
Une intégration qui passe par l’exploitation de ses ressources
Une mondialisation ancienne de l’Afrique
La mondialisation pré-coloniale dès le Moyen-Age : l’Afrique exporte son or vers l’Europe dès le XIV° siècle puis ses Hommes au XVII° - XVIII° siècle
La mondialisation de la fin du XX° siècle a renforcé cette tendance
Un atout : l’exploitation de ses énormes ressources minières et pétrolières. Une faiblesse : elle est le fait de FTN étrangères et le développement n’est pas construit sur la base de la constitution d’un modèle industriel.
Le défi démographique : gérer l’augmentation de la population
Faire face à la croissance démographique : 2 milliards d’habitants en 2050 dont 1/3 dans trois états (Nigéria, Ethiopie et RDC)
Faire face à la croissance urbaine.
La croissance des très grandes villes continuent. Un mouvement d’urbanisation de l’Afrique qui touche toutes les villes.
Faire face aux migrations à l’intérieur du continent : les migrations économiques se renforcent vers les espaces plus développés comme l’Afrique du Sud.
Le défi agricole : nourrir le continent sans dégrader son environnement
Une agriculture qui réussit à nourrir sa population en hausse
Le développement du vivrier marchand. Mise au point de variétés à haut rendement comme Nerica (New Rice for Africa) : utilisation d’OGM
Une agriculture qui exporte ses productions
Une agriculture en mutation
Des impacts négatifs sur les sols : dégradations, question des OGM.Des situations à nuancer : des espaces reverdissent au Sahel du fait de l’activité humaine
Les défis socio-politiques : surmonter les blocages structurels
Sortir de l’économie de rente
Supprimer les verrous au développement : coût de l’électricité et des transports, fiabilité des services
Réformer le fonctionnement de l’état : mettre fin au système des « clientèles particulières »
S’organiser politiquement pour peser dans la mondialisation
Trouver un rôle à l’Union Africaine qui demeure un forum politique. Mettre en place des organisations régionales efficaces favorisant l’intégration économique entre états proches
Les atouts de l’Afrique dans la mondialisation
Le continent détient le 1/3 des réserves minérales mondiales
22 % de l’or et de l’uranium – 13 % du pétrole
Le continent possède des réserves foncières importantes
Ses terres cultivables sont de plus en plus recherchées par les pays déficitaires en production alimentaire. Ces pays achètent ou louent d’immenses superficies : « land grabbing »
Le continent attire de plus en plus d’investisseur étrangers
Le renforcement de la stabilité politique avec les progrès de la démocratie sur tout le continent dont le « printemps arabe ».
Le renforcement de l’intégration à la mondialisation :
L’émergence d’un marché de consommation prometteur
Une forte croissance économique depuis l’an 2000 (4% par an). Un renforcement du marché intérieur : des couches modestes solvables émergent.
L’émergence de réseaux modernes de communication
Une progression rapide de la téléphonie mobile (1 africain sur 2).Un rattrapage dans le domaine de l’économie numérique (groupes sud africains).
L’émergence d’entreprises africaines : « les lions africains » représentent 60 % du PIB du continent et ont 40 entreprises de taille mondiale
Les limites de l’intégration à la mondialisation
Le maintien de l’économie de rente : quelques industries bas de gamme délocalisées par la Chine
Les lents progrès de la démocratie : la violence demeure un moyen de la conquête du pouvoir comme en Côte d’Ivoire et l’instabilité dans les pays du « printemps arabe »
Le creusement des inégalités spatiales : les espaces proches des villes, des routes et des frontières se développent plus vite que les autres.